La charrue est-elle avant les boeufs ?

La charrue est-elle avant les boeufs ?

Dans le monde chrétien, le verset 4 du chapitre 7 en l’épître de Jacques qui nous dit de se soumettre à Dieu, de résister au diable, et il s’enfuira loin de nous, nous est bien connu. Or, bien souvent, face au diable, si l’on n’y prend pas garde, il est facile de se tromper de bataille pour lui résister. Et la mise en pratique de ce verset, en est la parfaite illustration. Alors, qu’elle est-elle cette bataille que ces personnes ont livrée ? Et bien, s’il faut lui donner un nom, nous pourrions la nommer : Le pouvoir de chasser les démons ! et pourtant !

Oui, et pourtant, car Jésus nous a dit : « En mon Nom, ils chasseront les démons, ils imposeront les mains aux malades. Etc. » Bien sûr que c’est vrai. Seulement, pour le faire, il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs ! il faut comme le dit la Parole de Dieu, d’abord se soumettre à Dieu, et non pas être soumis à Satan et à ces sbires par le péché. Cette bataille qu’ils livrent ne peut être que perdue d’avance. Et pire même, l’ennemi s’en trouve renforcé puisque qu’ils ont perdu la bataille. Dire lorsque l’on a péché : démon de luxure, ou d’autre chose, je te chasse au Nom de Jésus, alors que l’on n’est pas soumis à Dieu, n’a donc bibliquement aucun sens puisqu’il est dit pour rappel : Soumettez-vous à Dieu, et ensuite de résister au diable pour qu’il prenne la fuite. Or, si dans notre fort-intérieur, nous ne voulons pas lâcher la facilité que nous procure tel ou tel péché qui sur le moment ou nous le pratiquons, satisfait fort bien notre chair, donc aussi notre égo : Comment Dieu peut nous exaucer afin que l’on reçoive sa grâce pour résister au péché, donc à Satan et ses acolytes ? Le péché ainsi conçu sans repentance réelle, nous séparera toujours de Dieu. C’est parfaitement biblique, et nous le savons. Et c’est ainsi qu’en mettant la charrue avant les bœufs, donc en chassant les démons pour ne plus pécher, alors que nous ne sommes pas soumis à Dieu, nous rejetons la responsabilité sur le diable et ses acolytes. Le diable doit bien rigoler !

D’ailleurs en parlant de cela, oui, le diable n’en a que fichtre si nous le chassons, alors que nous sommes avec lui par le péché que l’on ne veut pas lâcher, quand cela nous arrange, ou va nous arranger. Et cela est tout-à-fait biblique. Nous voyons cela lorsque les sept fils de Scévas conjuraient les esprits malins au Nom de Jésus. Et nous constatons que la personne qui était censée être délivrée par eux ce jour-là, se jeta (par l’esprit malin en elle), sur ces soits-disant exorcistes, et les détroussa tellement qu’ils se retrouvèrent nus et blessés ! Voici cet épisode qui se trouve en Actes des Apôtres, chapitre 19, versets 13-16 :

« Alors quelques-uns des exorcistes juifs, qui couraient de lieu en lieu, essayèrent d’invoquer le Nom du Seigneur Jésus sur ceux qui étaient possédés des esprits malins, en disant : Nous vous conjurons par Jésus, que Paul prêche. Ceux qui faisaient cela, étaient sept fils de Scévas, juif, l’un des principaux sacrificateurs. Mais l’esprit malin leur répondit : Je connais Jésus, et je sais qui est Paul ; mais vous, qui êtes-vous ? Et l’homme qui était possédé de cet esprit malin, se jeta sur eux, et s’en étant rendu maître, les maltraita tellement, qu’ils s’enfuirent de la maison nus et blessés. »

Oui, il ne faut pas rigoler avec le diable quand l’on se dit chrétien(ne), alors que nous batifolons dans le péché sans vergogne avec lui,  et que nous voulons le chasser. Ne combattons donc pas le diable et son armée pour ne pas pécher, ni pour intercéder, si nous ne sommes pas soumis à Dieu. Car, sans coup férir, nous serons roulés dans la farine ! n’est-il pas le prince de la ruse ? Il nous fera même croire qu’il est parti ! et même qu’il ne va plus revenir ! mais, en chassant le diable et ses acolytes sans lâcher notre liberté à pécher quand cela nous arrange, nous pratiquons devant Dieu de la fausse humilité quand nous lui demandons pardon puisque nous ne nous soumettons pas à sa Seigneurie.

Mettre la charrue avant les bœufs, n’est donc pas la chose à faire.  Je ne dis pas cela pour juger, car qui n’est pas passé par ce chemin-là ? Ce chemin de : « Non, ce n’est pas de ma faute, c’est de la faute du diable ! » Et quand bien-même le diable cherche et cherchera toujours à nous mettre des bâtons dans les roues, si notre désir est de nous soumettre à Dieu, Dieu sera toujours-là, et ne nous abandonnera jamais afin que notre soumission à sa volonté devienne véritable. Par la foi, nous devons le croire. « Merci Seigneur. » Et ce chemin -là s’appelle : la repentance dans l’humilité. : « Humiliez-vous sous la main puissante de Dieu, afin qu’il vous élève en son temps. » 1Pierre 5/6. En tant que pierres vivantes de l’Église que nous sommes, oui, le Seigneur n’attend que cela ; pour sa gloire et non pas pour notre gloire, pour son Église, et non pour notre propre chapelle. Sans quoi : où est notre soumission à Dieu notre Père, à Jésus, notre Chef, notre Seigneur, notre Dieu, au Saint-Esprit de Dieu qui nous conduit. Frères et sœurs, mes ami(e)s, que Dieu vous bénisse.

Paix et joie de Jésus ressuscité.

Gilles.

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