Mort spirituelle de Jésus ! 2.

Est-ce qu’on met vraiment en pratique cette parole ? Si vous le faites, vous allez être taxés certainement de quelqu’un qui manque d’amour. Aujourd’hui on dit que c’est l’amour de Christ qui doit régner dans nos coeurs et que nous devons accepter nos frères avec leurs problèmes et leurs difficultés, mais aussi avec leurs hérésies. Or ici, Jean, l’apôtre de l’amour dit clairement : « Si quelqu’un ne t’amène pas la doctrine de Christ, tu ne le reçois pas chez toi, tu ne lui dis même pas salut car il n’a pas Dieu ». C’est souvent des enfants de Dieu, qui se disent tels qui apportent cette doctrine-là. Ce ne sont pas des païens qui apportent une fausse doctrine de Christ. Ce sont ceux qui ont reçu Christ et qui ont reçu une fausse doctrine concernant la nature et l’oeuvre de Jésus à la croix. Ceux qui défendent cette doctrine en fait, ont du mal à s’appuyer sur des versets de la Bible, parce qu’il n’y en a aucun qui dit clairement : Jésus est mort spirituellement sur la Croix. Donc ils se servent d’un certain nombre de versets, et en même temps, quand je vous les montrerai, vous verrez comment la séduction agit parce que comme beaucoup de séducteurs sont entrés dans le monde et que c’est là l’esprit de l’antichrist, il n’en faut pas beaucoup pour interpréter de travers ou pour tordre un verset de la Bible et présenter toute une doctrine, appuyée apparemment sur la Bible.

Mais le principe de la séduction est en général le suivant, c’est qu’ils ont d’abord une doctrine qui est établie, qui est une révélation de Satan et de l’esprit séducteur, et à partir de là, ils cherchent dans la Parole des versets pour confirmer cette doctrine. Alors que la Parole de Dieu forme un tout et que c’est l’ensemble de la révélation de la Parole qui compte ; et nous n’avons pas besoin nous, d’essayer de prouver telle ou telle doctrine en sortant tels versets de leurs contextes pour leur faire dire des choses qu’ils ne disent pas. On a simplement la doctrine de la Parole de Dieu concernant Christ. Elle est claire, mais apparemment pas claire pour ceux qui sont séduits puisqu’ils essayent d’interpréter des versets à leur façon. Je vais vous citer les principaux versets sur lesquels ils s’appuient, d’abord pour que les choses soient claires, parfaitement claires pour nous et puis pour que vous puissiez répondre aussi à ceux qui comme cette soeur ont des problèmes avec les anciens ou les pasteurs de leurs églises, ou d’autres.

Dans Lévitique 16 et à partir du verset 8, il y a l’histoire des deux boucs dont l’un pour Azazel et l’autre pour Dieu. Je résume, vous lirez l’ensemble du chapitre 16 du Lévitique, où dans l’une des ordonnances de la loi, il était question pour l’expiation des péchés, de choisir deux boucs. Il y en avait un qui était tiré au sort et le souverain sacrificateur lui imposait les mains, pour que l’ensemble des péchés du peuple passe dans ce bouc et il était lâché dans le désert pour Azazel qui est un des noms de Satan. En fait, Azazel est un démon supérieur qui dominait le royaume des ténèbres. Alors que l’autre bouc était sacrifié, était mis à mort. Donc, vous aviez deux boucs, un sacrifié et un qui était chargé des péchés du peuple et lancé dans le désert pour Satan. Alors eux se servent de cette image pour dire : « Vous voyez, ces deux boucs représentent tous les deux Jésus-Christ : l’un qui a été mis à mort et l’autre sur lequel et dans lequel sont passés tous les péchés du peuple et qui a été lâché dans le désert de l’enfer pour Satan en fait, puisqu’il a subi pendant trois jours le châtiment de l’enfer et où il était pieds et poings liés entre les mains de Satan. »

Je vais citer simplement ces versets et puis j’y répondrai après. Mais vous voyez que ce passage-là, si on l’interprète d’une manière erronée, si on ne tient pas compte de l’ensemble des autres révélations de la Parole de Dieu concernant Jésus, on peut très facilement se servir de ce passage pour interpréter ça à la manière dont ils le font.

Dans Nombres 21 il y a l’histoire du serpent d’airain. Là aussi, je vous cite simplement le chapitre, mais je ne lirai pas le détail. Je rappelle simplement les circonstances : c’est que les Israélites dans le désert s’étaient révoltés contre Dieu et le Seigneur avait envoyé des serpents brûlants qui les mordaient et ils périssaient. Et ils ont crié au Seigneur et Dieu a dit à Moïse : « Tu vas élever une perche et sur cette perche, tu mettras un serpent d’airain et tous ceux qui regarderont le serpent seront guéris ». Et ceux qui le regardaient étaient guéris. Donc les tenants de cette fausse doctrine de la mort spirituelle de Jésus disent : « Vous voyez, le serpent, c’était Jésus sur la croix. Quand Moïse a élevé ce serpent d’airain, ça vous prouve que c’était une annonce de ce qui allait se passer à la croix, que sur la croix, Jésus a été transformé en Satan, en serpent, puisque le serpent c’est l’image de Satan ; et qu’il a pris là les péchés du peuple et que c’est par substitution que le peuple a été guéri, puisqu’il y en a un autre qui a péri à leur place, et qu’en fait c’était en regardant ce serpent qu’ils étaient guéris ». Et ils interprètent ça pour dire : « Voyez, Jésus était sur la croix, le serpent était sur la perche, Jésus est devenu serpent ». Il est devenu participant de la nature de Satan, en fait.

Dans Esaïe 53, ce grand chapitre d’Esaïe 53 qui annonçait la mort substitutrice de Jésus, dans le texte hébreu, il y a un passage qui a été utilisé. Il faut voir, il faut montrer que c’est vraiment subtil. Au verset 9, c’est écrit : « On a mis son sépulcre parmi les méchants et son tombeau parmi les riches ». Et dans le texte hébreu, ce n’est pas ceci qui est marqué, mais il est marqué : « On a mis son sépulcre parmi les méchants et ses morts parmi les riches ». C’est un terme qui est mis au pluriel en hébreu : « ses morts » et ils se sont servi de cela pour dire : « Mais vous voyez, « ses morts » sont au pluriel, morts est au pluriel, donc Jésus a subi deux morts. Sinon il y aurait eu : « sa mort » au singulier. Si le terme a été employé au pluriel, c’est qu’il a subi deux morts : une mort physique à la croix et une mort spirituelle à la place du pécheur ». Là il a fallu vraiment qu’ils déploient des trésors d’imagination, mais enfin, comme c’était écrit dans le texte hébreu, si une interprétation mauvaise est faite de ce passage, on peut s’en servir à tort.

Ils se servent aussi de l’histoire de Jonas. Quand Jésus dit par exemple qu’il ne leur sera pas donné d’autre signe que celui de Jonas, il parlait de lui-même. Il s’identifiait à l’histoire de Jonas et dans l’histoire de Jonas, au chapitre deux de Jonas et au verset 6, il est dit que Jonas, quand il a été avalé par le gros poisson, a crié à Dieu du fond de l’estomac de ce poisson et que Dieu a rejeté Jonas, a parlé au gros poisson qui a vomi Jonas sur la plage. Mais entre temps, au chapitre 2 de Jonas et au verset 6, Jonas dit bien, alors qu’il était dans le ventre du poisson : « Les eaux m’ont couvert jusqu’à m’ôter la vie. L’abîme m’a enveloppé, (voyez l’interprétation qu’on peut faire, la mort spirituelle, l’abîme m’a enveloppé), les roseaux ont entouré ma tête. Je suis descendu jusqu’aux racines des montagnes, les barres de la terre m’ont enfermé pour toujours ». Pour toujours ! Alors c’est facile de se servir de ce passage pour dire : « Vous voyez, Jonas représente Jésus, le gros poisson représente évidemment la mort substitutrice de Jésus, qui a été englouti par l’enfer, puisqu’il dit lui-même que la vie lui a été ôtée et que les barres de la terre l’ont enfermé pour toujours ». « Mais tu m’as fait remonté vivant de la fosse ». Il ne dit pas : « Du gros poisson », de la fosse. « Eternel mon Dieu, car mon âme était abattue au dedans de moi » etc. « et ma prière est parvenue jusqu’à toi ». Donc ils prennent ce passage, qui est appliqué par Jésus lui-même à sa situation personnelle : « Vous n’aurez pas d’autre signe que celui de Jonas », pour le tordre et interpréter ça de manière telle qu’ils disent : « Vous voyez, c’est bien écrit. Pour toujours, il était enfermé dans le ventre du gros poisson pour toujours ». Si Dieu n’était pas intervenu comme ça pour le faire sortir, il y serait resté. Il y aurait péri. Donc ça c’est un des passage dont ils se servent.

Ensuite, il y a le fameux passage que je viens de vous lire dans cette brochure, de Matthieu 27/46 où Jésus sur la croix dit : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné » ? Donc ils en tirent la conclusion logique que si Jésus a crié : « Pourquoi m’as-tu abandonné »? C’est que le Père l’a abandonné, mais abandonné complètement et qu’à l’instant où il prenait sur lui la mort et les péchés du monde, il était littéralement transformé en péché, séparé du Père et abandonné complètement par le Père au châtiment du pécheur jusqu’en enfer.

D’ailleurs, pour eux, c’est confirmé par Actes 2. Dans Actes 2/27, il est écrit, quand Pierre fait son fameux discours du jour de la pentecôte qui s’adresse aux Juifs qui étaient là, et il dit à propos de David au verset 27 : « Car tu n’abandonneras pas mon âme dans le séjour des morts ». Certaines versions mettent carrément : « Tu n’abandonneras pas mon âme en enfer » ou « dans les enfers ». La version King James, par exemple en anglais, reprend aussi le terme « hell », qui est une mauvaise traduction puisque le terme grec, c’est « hadès », qui correspond au mot hébreu « schéol », qui est « séjour des morts », et non pas « enfer ». L’enfer, c’est la géhenne, l’endroit où le feu ne s’éteint point, et là le mot employé, ce n’est pas géhenne, c’est hadès c’est-à-dire le schéol : le séjour où vont les âmes des morts, qui était lui-même divisé en deux parties bien distinctes : les âmes de ceux qui étaient perdus et les âmes, dans un autre endroit de ceux qui étaient sauvés. L’ensemble faisant partie du schéol, le séjour des morts. Alors ils se servent de cela pour montrer que l’âme de Jésus avait été abandonnée provisoirement trois jours en enfer par le Père, mais qu’évidemment, il en est sorti, puisqu’au bout des trois jours, il est né de nouveau et ressuscité.

Ils se servent aussi de Actes 13/33 où il est dit : « Tu es mon Fils, je t’ai engendré aujourd’hui ». Engendré, c’est un terme qui veut dire : mettre au monde et ils se servent de ce terme pour dire : Vous voyez bien que Jésus a dû être mis au monde à nouveau. Il avait été mis au monde une fois en venant sur la terre, et là, dans Actes 13/33 : « Je t’ai engendré » au sens : « Je t’ai fait naître de nouveau et après ressuscité ». Donc c’était dans un contexte de résurrection, mais eux disent : Avant qu’il ressuscite physiquement, il a dû être réengendré en enfer par le Père pour naître de nouveau, puisqu’il était perdu, il avait la situation spirituelle d’un pécheur perdu, donc d’un esprit complètement séparé du Père et souillé de péchés. Et là, il est engendré par le Père avant de ressusciter. Alors vous voyez que quand on veut faire dire à la Parole ce qu’on a envie de lui faire dire, on en trouve des versets !

Ensuite, le fameux verset de 2 Corinthiens 5/21 qui est un des plus clairs dans leur enseignement, 2 Corinthiens 5/21. Il faut que ce soit clair dans notre esprit aussi. Il faut que les brouillards se dissipent parce que combien de chrétiens avec qui j’ai pu parler m’ont sorti ce verset pour me prouver que Jésus était bien fait péché pour nous. Dans 2 Corinthiens 5/ 21 : « Celui qui n’a pas connu le péché, il l’a fait (« Il », c’est Dieu le Père), il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu ». Donc c’est apparemment d’une clarté limpide : lui qui n’avait jamais connu le péché, il n’est pas dit qu’il s’est contenté de porter le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, pour qu’en lui, ensuite à la résurrection, on devienne justice de Dieu. Donc ça c’est le verset principal sur lequel ils s’appuient pour prouver que Jésus a bien été transformé en péché complètement. Vous vous rendez compte ce que ça signifie, que l’Esprit Saint du Fils de Dieu a reçu en lui tous les péchés du monde et est devenu péché, c’est-à-dire que Jésus est devenu homosexuel, prostitué, meurtrier etc. à la place de tous ces pécheurs-là. Il l’est devenu dans son Esprit à la place des autres. Il est devenu péché.

Et ensuite, Ephésiens 4/ 8 et 9, où il est écrit : « C’est pourquoi il est dit : étant monté en haut, il a amené des captifs, il a fait des dons aux hommes. Or que signifie : il est monté, sinon qu’il est aussi descendu dans les régions inférieures de la terre ». Ceux qui ont fait du latin, les régions inférieures, c’est inferno, c’est l’enfer. Donc c’est interprété de cette manière, en tout cas. Celui qui est descendu dans les régions, inferno, inférieures de la terre, c’est Jésus. Il en est sorti et il est remonté avec des captifs qu’il avait libérés. Ils se servent de ce passage également.

Et enfin, Apocalypse 1, verset 5 et puis verset 18 du même chapitre 1. Alors Apocalypse 1, dans la bouche même de Jésus. Au verset 5 Jésus dit : « Je suis donc le témoin fidèle, le premier né des morts ». Alors pour eux, ils disent : Voyez, c’est clair, si Jésus dit : je suis le premier né des morts, je suis le premier né de nouveau entre ceux qui sont morts. C’est clair, pour eux. Et un peu plus loin, au verset 18 : « J’étais mort, et voici je suis vivant au siècle des siècles. Je tiens les clés de la mort et du séjour des morts », qu’il a évidemment arrachées, dans leur histoire, des mains de Satan, au moment où en enfer, il est né de nouveau et qu’il a conquis Satan. Là, j’ai choisi les versets principaux. Il y aurait encore quelques détails, mais enfin, à partir de là, ils ont sorti donc ces versets pour appuyer leur doctrine. Ce n’est pas leur étude de la Parole qui leur a montré qu’il en était ainsi, c’est qu’ayant reçu cette révélation, ils ont cherché dans la Parole un certain nombre de versets qui pouvaient être interprétés conformément à leur doctrine.

A Dieu seul, la gloire. Amen.

 « Paix et joie de Jésus, Le Christ ressuscité. » Amen.

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Gilles.