Réflexions/Méditations : 12-23.

Réflexion/Méditation 12 : Disciple de Jésus !

A l’exemple de Nicodème :

Nicodème était ce notable juif qui avait tout à perdre à vouloir suivre Jésus. Et pour cause car il était membre du sanhédrin qui à son époque, était l’assemblée législative du peuple juif. Cette assemblée était composée de 71 sages experts en loi juive et Nicodème en tant que docteur de la loi connaissait les Ecritures et les enseignaient. Jésus d’ailleurs va le reconnaître comme tel lorsqu’il lui dit :

« Jésus lui répondit : Tu es le docteur d’Israël, et tu ne sais pas ces choses ? » Evangile de Jean, chapitre 3, verset 10.

Voilà qui situe le personnage. Et pourtant alors qu’il avait une position ‘’bien assise’’ au sein de la société, il va prendre le risque de rencontrer Jésus, même si c’était à la tombée de la nuit :

« Or il y avait un homme d’entre les pharisiens, nommé Nicodème, l’un des principaux Juifs. Cet homme vint, de nuit, trouver Jésus et lui dit : Maître, nous savons que tu es un docteur venu de part de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est pas avec lui. » Evangile de Jean, chapitre 3, verses 1 et 2.

C’est pour cela que l’exemple de Nicodème est intéressant, car bien que les gens de sa caste c’est à dire ceux du Sanhédrin, n’aimaient pas Jésus, il est allé à la rencontre Jésus ! Il a suivi contre vents et marées le désir de son cœur, qui était de rencontrer Jésus. En faisant ce geste, Jésus va le toucher en plein cœur puisque par la suite, Nicodème  face à ses pères du Sanhédrin  prendra un jour, la défense de Jésus ! :

« Notre loi condamne-t-elle un homme sans l’avoir entendu auparavant, et sans savoir ce qu’il a fait ? » Evangile de Jean chapitre 7, verset 51.

Dire cela face à ces experts de la loi Juive qui étaient là pour confondre Jésus, Nicodème fit là, preuve de courage et d’audace puisqu’il prit à ses risques et périls, le parti de défendre Jésus.

Suivre Jésus c’est donc parfois aller à contre courant de l’air du temps, comme l’a fait Nicodème. Et les risques de se couper des siens, il les a assumés jusqu’au bout ! N’a-t-il pas avec Joseph d’Arimathée pris le corps de Jésus sur la croix pour le mettre au tombeau ?

« Nicodème, qui au commencement était allé de nuit vers Jésus, vint aussi, apportant environ cent livres d’un mélange de myrrhe et d’aloès. Ils prirent donc le corps de Jésus, et l’enveloppèrent de bandes, avec les aromates, comme les Juifs ont coutume d’ensevelir. » Evangile de Jean chapitre 19, versets 39-40.

Nicodème qui avait fait la rencontre de Jésus la nuit, ne se cacha donc plus. Et nous, sommes-nous prêts à parler de Jésus quand l’occasion se présente ? Parfois dans ces cas-là, c’est vrai, peuvent s’esquisser des sourires narquois voir condescendants ou… railleries ! Mais que faire, et devons-nous toujours nous taire ? Et si la honte de parler de Jésus était la plus forte en nous ? Si c’est cela, voici ce verset ‘’qui en dit long’’ sur les conséquences :

« Car si quelqu’un a honte de moi et de mes paroles, le Fils de l’homme aura honte de lui quand il viendra dans sa gloire, et dans celle du Père, et des saints anges. » Evangile de Luc, chapitre 9, verset 26.

Alors, n’ayons pas honte de parler de Jésus et de son enseignement. Ne soyons pas la honte de Jésus comme le dit Jésus en ce verset ci-dessus ! Oui, il nous faut suivre l’exemple de Nicodème. A ses risques et périls, il n’a pas écouté la sagesse du monde ; voilà pourquoi son exemple doit, ou devrait nous interpeller.

« Seigneur, à l’exemple de Nicodème, tu désires que nous n’ayons pas honte de parler de Toi, mais que nous soyons de véritables disciples aux risques assumés d’être rejetés du monde. Merci pour ton aide ô notre Dieu ; toi qui est Père, Fils et Saint-Esprit, en un seul et même Esprit. »

A Dieu seul, la gloire. Par le nom de Jésus ; le Christ ressuscité. Amen.

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Réflexion/Méditation 13 : Être un en Jésus ; le Christ ressuscité !

« Car vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n’y a plus ni Juif ni Grec ; il n’y a plus ni esclave ni libre ; il n’y a plus ni homme ni femme ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. » Epître de Paul Galates, chapitre 3, versets 27 et 28.

Mais être ce baptisé revêtu du Christ, c’est aussi et surtout avoir fait la repentance de tous ses péchés avant de recevoir le baptême par immersion :

« Et Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé…. » Actes de Apôtres, chapitre 2, verset 38.

Par cet acte de repentance, et en recevant son baptême, le baptisé donne son OUI à Jésus. C’est L’UNION voulu par Dieu qui est Père, Fils, et Saint-Esprit en un seul et même Esprit. Sommes-nous conscient de cela ? Ceci dit, et force est de le reconnaître : l’esprit du monde qui nous entoure est si prégnant qu’il en devient asservissant pour les personnes qui s’y sont laissées séduire. Et même si aujourd’hui, chez nous en occident, il n’y a pas des divinités telles qu’en orient par exemple avec l’hindouisme, n’avons-nous pas nous aussi, des divinités ? L’idolâtrie des stars, la pornographie, internet à outrance, la culture exacerbée du corps et bien d’autres chaines encore, n’est-ce pas pour nous aussi, nos dieux qui nous éloignent de Dieu ?

Mais comment faire afin d’éviter de tomber dans tous ces pièges ? :

« Mais si vous vous mordez et vous mangez les uns les autres, prenez garde que vous ne soyez détruits les uns par les autres. Je dis donc : Marchez selon l’Esprit et n’accomplissez point les désirs de la chair. » Épître de Paul aux Galates chapitre 5, versets 15 et 16.

Marcher en se laissant conduire par l’Esprit, et ne pas accomplir les désirs de la chair : telle est l’exhortation de l’apôtre Paul. La Parole nous encourage même à offrir notre corps en sacrifice vivant ; c’est dire ! Cette autre exhortation est dans l’épître de Paul qu’il adressa aux Romains ; voici :

« Je vous encourage donc, frères, par les compassions de Dieu à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte favorable. » Chapitre 12, verset 1.

Certes l’on est tenté de se dire pourquoi ? Mais n’est-ce pas en nous offrant ainsi, que nous pouvons seulement dire OUI à Dieu sans rien reprendre, puisque nous nous sommes offerts ? Le Feu de l’Esprit-Saint peut alors consumer en nous les scories de l’ancien homme que nous étions. Et il devient ainsi notre guide afin de ne pas se conformer au présent siècle. Ainsi, nous serons transformés par le renouvellement de notre esprit :

« Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. » Épître de Paul aux Romains, chapitre 12, verset 2.

Soyons alors certains que l’Esprit-Saint qui reçoit du Père et du Fils, nous édifiera afin de n’être réellement qu’un avec Jésus, le Christ ressuscité ; avec Dieu notre Père.

C’est ainsi que par le Saint-Esprit agissant en nous, nous avons une conscience nouvelle de notre nouvelle vie à mener ; et de ce que nous sommes réellement, afin d’y parvenir. Ce faisant, notre vie devient transformée en une nouvelle vision, qui est celle de la vie tant désirée que Dieu veut voir en chacun et chacune de nous. Cette personne nouvelle ainsi régénérée l’Esprit-Saint, ne fera plus qu’un avec Dieu le Père et Jésus-Christ dans sa vie de sainteté. Ainsi, par grâce de Dieu, elle aura la possibilité de gagner par la foi, tous les affres du combat spirituel qu’elle aura à mener contre les assauts du Tentateur, afin de la faire tomber. Et même si par mégarde, il lui arrive de retomber dans le péché, bien vite cette personne demandera avec cœur sincère et brisé, pardon à Dieu, et aux personnes qui peut-être ont été déçues par son comportement. Et le Saint-Esprit à nouveau, la conduira  sur ce chemin étroit de la sainteté.

A Dieu seul, la gloire. Par le nom de Jésus, le Christ ressuscité. Amen.

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Réflexion/Méditation 14 : La porte étroite !

« Entrez par la porte étroite ; car large est la porte et spacieuse la voie mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui y entrent. Car étroite est la porte et resserrée la voie qui mènent à la vie, et il y en a peu qui la trouvent ! » Évangile de Matthieu chapitre 7, versets 13 et 14.

Les paroles de Jésus sont donc sans ambiguïtés concernant la voie qui mène à la vie avec et en Dieu ! Pourquoi ? Tout simplement parce que l’homme en ses vieilles habitudes charnelles, a bien souvent des difficultés à toutes les abandonner. C’est aussi simple que cela. Aussi est-ce pour cela que Jésus nous dit de nous renier :

Alors Jésus dit à ses disciples : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix et me suive. Car quiconque voudra sauver sa vie la perdra, et quiconque perdra sa vie pour l’amour de moi, la trouvera. Car que servira-t-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? Ou que donnerait l’homme en échange de son âme ? » Évangile de Matthieu, chapitre 16, versets 24 à 26.

Par Jésus, nous voilà mis en garde. Alors, avons-nous totalement renié notre vielle nature charnelle afin d’être son, ou, sa véritable disciple ? Si oui, puissions-nous toujours en être du nombre ! Que notre vigilance ne faiblisse pas, et la grâce de Dieu agira. Oui, Jésus et le Père nous enseignent par l’Esprit-Saint que nous avons reçu :

« Quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir. » Évangile de Jean chapitre 16, verset 13.

Malheureusement, ce n’est pas parce que le Saint-Esprit me conduit dans toute la vérité, qu’il faut croire que notre nature charnelle ne peut plus en nous, se réveiller ; ô que ni-ni ! Car il nous faudra toujours être sur mes gardes, afin de ne pas se faire « avoir par le malin. C’est pourquoi, il me faudra toujours veiller, c’est à dire d’avoir le regard tourné vers Dieu :

« Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez- lui, étant fermes dans la foi, sachant vos frères qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions. » Première épître de Pierre, chapitre 5, versets 8 et 9.

Ce n’est pas parce Jésus est parmi nous, et que par Saint-Esprit, il est en nous avec le Père, qu’il faut se dire : « C’est bon, j’ai gagné, je n’ai plus rien à craindre du malin. Non, L’ennemi est toujours là. Et croyons-le, il fera tout pour récupérer ses enfants qui sont revenus à Dieu. C’est son travail, et il le fait plus que bien ! Par contre, c’est à nous de ne pas douter un instant de la puissance de Dieu, qui nous aide à nous débarrasser entièrement de nos mauvaises habitudes. N’est-il pas le maître de l’impossible ? Jésus n’a-t-il pas dit à l’homme qui était venu apporter son fils possédé, que tout était possible à celui qui croit ? :

«….Mais si tu y peux faire quelque chose, aide-nous et aie compassion de nous. Jésus lui répondit : Jésus lui dit : Si tu peux croire, toutes choses sont possibles pour celui qui croit. » Évangile de Marc, chapitre 9, versets 22 23.

Par ces paroles : «Si tu peux croire, toutes choses sont possibles pour celui qui croit. » Il nous faut donc croire par la foi, qu’en Dieu et par Dieu, nous avons la possibilité de nous renier ! C’est-à-dire à nous dévêtir entièrement de notre vieille nature charnelle vouée au péché, afin de vivre par la grâce de Dieu en une vie nouvelle que l’on appelle : la nouvelle naissance spirituelle :

« Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Seconde épître de Paul aux Corinthiens, chapitre 5, verset 17.

Mais à nous d’être vigilants, car comme le dit  Jésus en l’Évangile selon Matthieu chapitre 7, versets 13 et 14, cité en tout début de cet article : « Car étroite est la porte et resserrée la voie qui mènent à la vie, et il y en a peu qui la trouvent ! »

Puissions-nous toujours nous en souvenir !

A Dieu seul, la gloire. Par le nom de Jésus ; le Christ ressuscité. Amen.

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Réflexion/Méditation 15 : Le baptême : et notre engagement ?

– Parce que nous confessons dans la foi que Jésus est le Fils de Dieu de toute éternité, notre Seigneur, et sauveur.
– Parce que nous nous sommes repentis amèrement de nos péchés.
– Parce que par le Saint Sacrifice de Jésus à la croix, nous sommes justifié(e)s devant notre Père de tous nos péchés sincèrement repentis.
– Parce que nous avons remis notre vie à Dieu, Lui qui est Père, Fils, et Saint-Esprit en un seul et même Esprit.

– Parce que étant véritablement repentis de notre vie de pécheur, nous sommes alors passés par les eaux du Baptême qui atteste notre engagement à toujours vouloir épouser l’enseignement de Jésus et des apôtres.

Voilà donc pourquoi, en toute conscience, nous nous sommes donc engagé(e)s à nous faire baptisé(e)s en tant qu’adultes.

Par contre, si de cet engagement, nous en faisons fi comme de notre « première chemise, » ne sommes-nous pas entrain de contrister le Saint-Esprit, c’est à dire de l’attrister ? :

« Et ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. » Épître de Paul aux Éphésiens, chapitre 4, verset 30.

Oui, si nous ne respectons pas ce que nous avons dit lors de notre baptême, qui était de toujours de marcher dans les pas de Jésus, comment imaginer que le Saint-Esprit ne soit pas attristé lorsque nous tombons dans le péché. C’est comme si vous préveniez  une personne d’un danger, et que cette dite personne n’en tienne pas compte ! Aussi est-ce la raison que nous ne voulons plus attrister le Saint-Esprit de Dieu ; d’autant que nous avons reçus de Dieu, la grâce de rester fermes afin d’y parvenir. L’apôtre Pierre le dit dans sa première lettre, au chapitre 5, et verset 12 :

« Je vous écris en peu de mots par Sylvain, qui est, comme je l’estime, un frère fidèle, vous exhortant et vous assurant que la vraie grâce de Dieu est celle dans laquelle vous demeurez fermes. »

Malheureusement, il ne faut pas se leurrer, le péché s’invitera tôt ou tard à notre table pour que, par notre manque de vigilance, nous le consommions. Mais à nous de ne pas attrister le Saint-Esprit trop souvent, et trop longtemps sans repentance réelle de notre péché commis ; car, c’est notre « union » avec Dieu qui de façon indubitable, en pâtit. Ne soyons donc pas oublieux de l’engagement de notre baptême pris devant Dieu et les hommes. Certes, l’on peut encore tomber ; et qui d’ailleurs n’est pas tombé dans le péché après s’être engagé devant Dieu à le suivre pour le restant de sa vie ? Mais nous devons ne plus minimiser le fait d’avoir commis volontairement le péché, si nous désirons respecter notre engagement du baptême. Si nous sommes dans cette situation spirituelle, la crainte de Dieu, c’est à dire de le blesser, et d’en recevoir les conséquences si nous persistons dans notre rébellion spirituelle, n’est pas en notre cœur, c’est à dire en nos pensées, en nos sentiments. Quant au risque encouru, il pourrait aller jusqu’à l’endurcissement de notre cœur ! Or dans cet état de ténèbres spirituels, cette personne endurcie, deviendrait imperméable à cette grâce de Dieu que nous avons reçue. Dieu en effet ne peut adhérer aux péchés non véritablement repentis. Son pardon n’est qu’à cette condition, nous le savons. Même si nous connaissons la patience de Dieu pour l’avoir expérimentée à notre égard, que nous arriverait-il si demain, en notre âme non convertie à une vie de sainteté, arrivait l’heure de notre mort ? Malheureusement, arrivé(e) là-haut, il sera trop tard pour se repentir. Où notre destination est au paradis, où en enfer. Jamais Jésus et les apôtres n’ont jamais parlé de purgatoire ! C’est pourquoi, nous devons tenir ferme l’engagement de notre baptême, par la grâce de Dieu qui nous est donnée, afin d’y parvenir. Seulement, cette grâce de Dieu, ne se nourrît  que par sa Parole en la Sainte Bible, et de l’enseignement qui nous est dispensé. Pour cela, il a donné à son Église des apôtres, et des prédicateurs, des pasteurs, des évangélistes et des docteurs, pour le perfectionnement des saints  :

« C’est aussi Lui qui a établi les uns apôtres, les autres prophètes, les autres évangélistes, les autres pasteurs et docteurs ; pour le perfectionnement des saints pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps du Christ. » Epître de Paul aux Ephésiens, chapitre 4, versets 11 et 12.

Pour le perfectionnement des saints : cela ne vient donc pas instantanément :

« Jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état de l’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ ; pour que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés ça et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement. » Épître de Paul aux Éphésiens, chapitre 4, versets 13-14.

Ce n’est que lorsque nous serons par grâce de Dieu arrivés spirituellement à cet âge adulte, et si nous nous y tenons, que nous n’attristerons plus l’Esprit Saint. Notre engagement sur la voie de l’engagement de notre baptême, ne sera plus « quand ça m’arrange. » mais il se renouvellera sans cesse, en un « Oui, Seigneur Jésus-Christ, mon Dieu, mon Sauveur, je veux toujours te suivre !

Cependant, tout n’est pas si simple. En effet, pour passer à cet âge adulte, il faudra bien que Dieu nous émonde afin de lutter contre notre suffisance, notre orgueil, notre égoïsme, etc. Ainsi, par les chemins voulus par Dieu, en acceptant de nous soumettre totalement à sa volonté, nous ne serons plus des hésitants dans notre foi. Nous saurons que l’Esprit-Saint est là, et qu’il nous aide en toutes les circonstances de notre vie. Nous ne serons plus partagés du tantôt je doute, tantôt j’ai la foi ! Nous avons tant besoin de nourriture solide, pour devenir et rester des adultes spirituels, et non plus se nourrir seulement de lait :

« Je vous ai donné du lait ; et non de la viande, car vous n’étiez pas en état de la supporter ; maintenant même, vous ne le pouvez pas, parce que vous êtes encore charnels car, puisqu’il y a parmi vous de l’envie, des dissensions, et des partis, n’êtes-vous pas charnels, et ne vous conduisez-vous pas selon l’homme ? » Première épître de Paul aux Corinthiens, Chapitre 3, verset 2.

« Seigneur, nous ne voulons plus de lait, mais de nourriture solide pour marcher dans la foi sous la conduite de Toi Esprit-Saint ; notre manne. Tu nous as scellés pour ce jour de rédemption quand nous t’avons dit OUI d’un cœur sincère, et nous ne voulons plus t’attrister. Vivre par ton Esprit et non de façon ‘’encore charnelle,’’ nous le voulons. L’engagement de notre baptême est là pour nous le rappeler. Merci Seigneur de nous y aider, car seul, nous ne le pouvons pas. Notre Paix et notre joie, non pas celles qui vient du monde, mais de Toi, en dépendent ! »

A Dieu seul, la gloire. Par le nom de Jésus ; le Christ ressuscité. Amen.

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Réflexion/Méditation 16 : Le combat : oui, c’est possible !

« Car quoique nous marchions dans la chair, nous ne combattons point selon la chair. En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu pour renverser les forteresses. Pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive, à l’obéissance de Christ. » Deuxième épître aux Corinthiens, chapitre 10, versets 3 à 5.

« Ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes. » est-il dit également en l’épître de Paul aux Ephésiens chapitre 6, verset 12.

Combattre un ennemi que l’on ne voit pas et qui plus est, avec des armes non conventionnelles puisqu’elles sont spirituelles ; quelle démarche il nous est là, proposée ! Mais n’est-ce pas le rôle d’un chrétien ? N’est-ce pas aussi le rôle de l’ennemi de nous marteler que tout cela est de la foutaise, qu’il vaut mieux ne pas en parler afin qu’il nous laisse tranquille ? L’ennemi essayera toujours de nous insuffler ces mauvaises pensées pour nous faire tomber sans cesse dans le péché. C’est son ‘’boulot.’’ Et çà, il sait faire ; n’en doutons pas !

Il nous faut donc le vaincre avec ces armes qui ne sont pas charnelles. Mais que sont-elles ?   Voici ce passage :

« C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés du zèle de l’Evangile de la paix ; prenant par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu ; priez en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les saints. » Epître de Paul aux Ephésiens chapitre 6, versets 13 à 18.

Soyez donc fermes ! Ce passage, nous montre bien que ce monde spirituel n’est pas à prendre à la légère. Nous ne sommes pas dans le gentil monde des bisounours ! Si nous voulons être efficaces pour utiliser ces armes spirituelles, il va de soi que je ne peux vouloir utiliser la malhonnêteté pour mon bien-être matériel, le mensonge pour me dédouaner, l’infidélité pour satisfaire mes pulsions sexuelles etc..,et être en même temps avec Dieu ! Non, cette ambivalence du tantôt je suis avec Dieu, tantôt je suis avec Satan, « car celui qui pèche est du diable » est-il écrit en la première épître de Jean, chapitre 3, verset 8, ne peut tenir.  Il nous faut accepter le véritable repentir en notre esprit, c’est à dire en notre conscience, afin que notre âme, c’est à dire nos pensées, nos émotions, nos sentiments ne soient plus sous l’emprise de cette ambivalence. A chaque défaite d’avoir succombé à une tentation, c’est toujours retour à la case départ ! Je redemande pardon, et c’est reparti « pour un tour. » Seulement, je m’aperçois que je n’avance pas dans ma vie spirituelle avec Dieu, puisque ma vie spirituelle est aussi avec Satan lorsque je pèche volontairement ! Bien sûr je renoue ma connexion avec Dieu lorsque je me repens sincèrement de mon péché ; évidemment. Mais toujours est-il qu’en l’état de pécheur où je me situe lorsque je commets le péché, je suis en ces moments de misères spirituelles, sous l’esclavage de celui à qui j’ai obéit pour le faire ! :

« Ne savez-vous pas que si vous vous rendez esclaves de quelqu’un pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché pour la mort (spirituelle), soit de l’obéissance qui conduit à la justice ? Mais grâces soient rendues à Dieu, de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi, de cœur à la règle de doctrine qui vous a été donnée. Or, ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice. » Épître de Paul aux Romains chapitre 6, verset 16 à 18.

Mieux vaut donc ne plus être esclave de ces mauvaises puissances spirituelles ! Sous leurs jougs, qui sait si demain, ou un autre jour, notre âme ne désirera pas se satisfaire définitivement de tous les plaisirs charnels, que  nous offrent les péchés ? Non, jouer avec ce feux-là, est vraiment trop risqué ! Leurs chaînes font trop de mal aux personnes soumissent à leurs esclavages. Malheureusement, dans nos églises, pour avoir succombé aux pièges de l’Ennemi, bon nombre de chrétiens sont encore sous son joug, et leur véritable conversion n’en est que plus difficile. C’est donc dramatique !

Mais encore faut t-il connaître les pièges et les portes par où l’ennemi peut nous piéger si nous voulons utiliser les armes spirituelles que la Parole de Dieu nous propose. Car ne l’oublions jamais : Satan est le prince du mensonge, de la ruse, de l’illusion etc. Sachant cela, il nous faut être constamment sur nos gardes. La pornographie, la luxure en pensées et dans les actes, les films d’horreurs, la violence, l’occultisme tels par exemples : la voyance, par la radiesthésie ou autre moyens comme le spiritisme, les incantations à des esprits, etc. Les guérisons par les démons ; exemple : les prières secrètes qu’utilisent les magnétiseurs pour arrêter le feu, les zonas, enlever les verrues etc. Un chemin pour devenir médium, le vide de son esprit (comment rendre captives toutes pensées à l’obéissance de Jésus-Christ, si par le vide de son esprit l’on devient passif de ses pensées !), un peu de new-age etc, sont autant de portes à proscrire ! Sans aussi prendre conscience des songes où l’on peut être piégé par les démons ; si nous donnons notre accord dans ces songes-là. Que de chausse-trappes, nous le voyons peuvent nous faire tomber. A ce sujet des songes mauvais, tels par exemple des songes de luxure : même si dans le songe la volonté est trop faible, à notre réveil, notre devoir en tant que chrétien n’est-il pas de le refuser au Nom et par le Nom de Jésus ? Notre devoir n’est-il pas de l’annuler au Nom et par le Nom de Jésus qui nous a donné autorité pour cela ? Évidemment que oui ! Sinon, ne donnons-nous pas notre accord à l’ennemi puisque nous nous rappelons de ce songe diabolique ? Là aussi : évidemment que oui ! Et bien d’autres pièges encore existent ; certainement. Ne nous leurrons pas. Il va de soi que dans un tel fatras, l’Esprit-Saint ne peut qu’être attristé, et se taire en nous si la repentance réelle, n’est pas au rendez-vous. Sans quoi, il est facile de comprendre que Dieu se rendrait complice de notre accointance, voire de notre duplicité avec le péché !

– Comment en effet lutter contre des entités mauvaises, si nous sommes esclaves de ces mêmes entités par notre accord ? Et qu’importe si notre accord est plus ou moins tacite, le résultat sera toujours le même :

– Je suis esclave du maître à qui j’ai donné autorisation ! Dans ces situations-là, l’ennemi aura toujours une emprise sur nos pensées, soyons-en persuadés ! Et c’est un drame pour le chrétien qui ne comprend pas pourquoi il retombe toujours dans ces travers ! C’est également un drame pour le non-chrétien, car tous chrétiens tourmentés par ces mêmes péchés, deviennent des contre-témoignages pour l’église que nous sommes !

Sachant tout cela, et avec la Parole de Dieu comme chemin indiqué en notre vie, alors là :

– Oui, nous pouvons avancer avec sûreté et sécurité dans ce combat spirituel.
– Oui, nous pouvons dès qu’une mauvaise pensée nous arrive, rejeter au nom et par le nom de Jésus l’attaque de notre ennemi commun !
– Oui, par le nom de Jésus, en rejetant tous les chemins de travers, oui nous sommes les vainqueurs de ce combat que notre ennemi veut nous voir perdre.
– Oui, c’est POSSIBLE par la foi que nous avons reçue. Et cette foi que nous avons reçue, ce n’est pas n’importe quelle foi, puisque  : c’est la foi de Jésus ! Ah si toutes et tous en tant qu’enfants de Dieu en avaient conscience ! en effet, il est écrit :

« C’est ici la patience des saints, ce sont ici ceux qui gardent les commandements de Dieu, et la foi de Jésus. » Apocalypse chapitre 14, verset 12.

Oui, si tous et tous avons conscience que c’est la foi de Jésus qui est en nous, puisque son Esprit est en nous, nous pouvons dire alors avec assurance :

« Je puis tout par Christ qui me fortifie. » Apôtre Paul en l’épître aux Philippiens, chapitre 4, verset 13.

« Merci Seigneur de faire de nous des vainqueurs de ce combat, qui nous mène à la sanctification. »

A Dieu seul, la gloire. Par le nom de Jésus ; le Christ ressuscité. Amen.

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Réflexion/Méditation 17 : Où en sommes-nous ?

« Et prenons garde les uns aux autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes œuvres. N’abandonnons point notre assemblée, comme quelques-uns ont coutume de la faire, mais exhortons-nous les uns les autres, et cela d’autant plus que vous voyez approcher le jour. » Lettre aux Hébreux, chapitre 10, versets 24 et 25.

C’est là, un appel à la charité et aux bonnes œuvres. Ne pas faire ces bonnes œuvres, serait de l’égoïsme ! S’approcher de Dieu avec le cœur sincère et repentant, c’est une démarche ; c’est un fait qui nous mène à notre salut. « Merci Seigneur. » Mais ne pas veiller sur les uns et sur les autres en n’accordant pas nos bonnes intentions en œuvres désirées par l’Esprit-Saint, n’est-ce pas ce manque d’amour que Dieu réprouve tant ? Pourtant, lorsque Jésus en parle, ces paroles sont sans concessions :

« Et Il leur répondra : Je vous dis en vérité, qu’en tant que vous n’avez pas fait ces choses (choses : citées aux versets précédents qui de donner à manger à ceux qui avaient faim et soif, de donner des vêtements à ceux qui étaient nus, d’avoir rendu visites à ceux qui étaient malades, etc.), à l’un de ces plus petits, vous ne l’avez pas faites à moi-même. Et ils iront aux peines éternelles, mais les justes iront à la vie éternelle. » Évangile de Matthieu, chapitre 25, versets 45 et 46.

Mais pour le chrétien obéissant aux désirs de Dieu, son cœur sera abreuvé de la charité véritable, de l’amour du prochain et de Dieu forcément. Paré de ce revêtement de sainteté, il demeurera dans l’amour de Dieu, et par réciprocité, transmettra cet amour de Dieu à ses frères et sœurs par la charité selon les vues de Dieu. Cet amour désintéressé devient le sceau de sainteté du véritable chrétien. L’apôtre Paul dans sa première lettre aux Corinthiens, chapitre 13, versets 4 à 8, décrit ce qu’est la charité selon Dieu, même si dans certaines versions, le mot charité est remplacé par le mot amour :

« La charité est patiente, elle est pleine de bonté ; la charité n’est point envieuse ; la charité ne se vante pas, elle ne s’enfle point d’orgueil. Elle n’est point malhonnête ; elle ne cherche point son intérêt ; elle ne s’aigrit point ; elle ne pense point à mal ; elle ne se réjouit point de l’injustice, mais elle se réjouit de la vérité ; elle supporte tout, elle croit tout, elle espère tout, elle endure tout. La charité ne périt jamais. Quant aux prophéties, elles seront abolies, et les langues cesseront, et la science sera abolie. »

Et l’apôtre Paul de préciser en sa première épître aux Corinthiens, chapitre 13, versets 1-3 :

« Quand je parlerais les langues des hommes, même des anges, si je n’ai point la charité, je suis comme l’airain qui résonne, ou comme une cymbale qui retentit. Et quand même j’aurais le don de prophéties et que je connaîtrais tous les mystères de la science, et quand j’aurais même toute la foi jusqu’à transporter les montagnes, si je n’ai point la charité, je ne suis rien. Et quand même je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, et quand même je livrerais mon corps pour être brûlé ; si je n’ai point la charité, cela ne me sert de rien. »

Alors, et nous : où en sommes-nous ?

– Si je n’ai pas cette charité, je ne suis rien ! Or dans ce cas : « C’est à moi que tu ne l’as pas fait.  » me dit Jésus. Et alors : le châtiment éternel m’attend.

– Ou je suis du côté des justes, et dans ce cas : la vie éternelle m’attend.

Pour rappel : revoir le verset cité plus haut en l’Évangile de Matthieu chapitre 25, versets 45 et 46.

« Merci Seigneur, de nous tenir en éveil pour nous dire que… nous serons jugés sur cette charité qui est l’amour que Dieu nous donne pour nos frères et sœurs. »

A Dieu seul, la gloire. Par le Nom de Jésus ; le Christ ressuscité. Amen.

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Réflexion/Méditation 18 : Accueillir la grâce de Dieu : est-ce en vain ?

Baptisés après s’être sincèrement repenti, nous avons par la foi, reçus la grâce de Dieu d’avoir été délivrés de la dette de nos péchés. Mais pour autant : et si cette grâce reçue de Dieu était vaine en notre vie de chrétien ! Soit :

– 1 : Cette personne a refusé d’être assujettie à sa nature pécheresse, et la grâce qu’elle a reçue de Dieu n’est pas vaine. Elle est agissante, et Dieu en son cœur la comble de sa joie et de sa paix ; même si parfois, sa vie est jalonnée d’obstacle.

– 2 : Cette personne est encore sous la domination de sa nature pécheresse, et Dieu frappe en son cœur, afin que la grâce qu’elle a reçue de lui ne lui soit pas vaine !

– 3 : Nous ne parlons pas ici de la personne qui agit volontairement contre Dieu, c’est à dire contre l’Esprit-Saint. Si par exemple cette personne affirme qu’elle agit par l’œuvre de Dieu, alors qu’elle sait que son action est l’œuvre de Satan, elle ne peut recevoir la grâce de Dieu ; c’est évident !

A chacun de décider de son parcours, puisque Dieu laisse libre ! Alors, ces parcours 1 et 2, qu’inspirent-ils ?

Nous savons par notre nature pécheresse, qu’il nous est si facile d’être sous la direction du parcours numéro 2 ! Mais être sous la direction du parcours numéro 1, c’est-à-dire ne plus être assujetti à notre nature pécheresse, c’est tout de même possible. Nous le savons par les écrits que nous propose la Sainte Bible. Seulement, c’est loin d’être évident, puisque notre nature pécheresse est à l’œuvre ! Et pourtant, le verset ci-dessous nous dit que Paul et ceux qui se justifient d’être en Christ ne sont plus pécheurs ! :

« Mais si en cherchant à être justifiés par Christ, nous étions nous-mêmes trouvés pécheurs, Christ serait-il donc un ministre de péché ? Nullement ! » Épître de Paul aux Galates, chapitre 2, verset 17.

Ce verset est suffisamment limpide pour nous faire comprendre que les apôtres sont vainqueurs sur le péché. En effet, puisque en ce verset il dit : « Mais si nous étions nous-mêmes trouvés pêcheurs ! »

Dans une autre épître, celle destinée à la communauté chrétienne de Rome, l’apôtre Paul parle également de cette vie de sainteté. Il insiste sur le fait que ses interlocuteurs ont été esclaves du péché ; ce qui veut dire qu’au moment où il leur parle, ils ne le sont plus ! :

« Car lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l’égard de la justice. » Épître aux Romains chapitre 6, verset 20. Analysons ce verset :

– Vous étiez esclaves, c’était donc au temps passé. Et Paul confirmera cela de ses interlocuteurs au verset 22.

– Vous étiez libres à l’égard de la justice : Autrement dit : Avant j’étais libre de faire ce que je voulais en dehors des commandements de Dieu, puisque j’étais esclave du péché !

Et Paul poursuit son raisonnement au verset suivant :

« Quel fruit retiriez-vous donc alors des choses dont vous avez honte présentement ? Car leur fin est la mort. » (Spirituelle) – Epître de Paul aux Romains, chapitre 6 verset 21. Analysons ce verset :

– Retiriez-vous : C’était donc le passé, sinon, il leur aurait dit : quel fruit retirez-vous ! Au temps présent où il leur parle, ses interlocuteurs portaient donc de bons fruits. Ils menaient ainsi une vie de sainteté. Ce que nous allons voir en nous appuyant sur le verset suivant :

« Mais maintenant, affranchis du péché et esclaves de Dieu, vous en retirez pour fruit la sainteté, et pour fin la vie éternelle. » – Épître de Paul aux Romains, chapitre 6 verset 22. Analysons ce verset :

– Mais maintenant, affranchis du péché : Ce n’est plus seulement être affranchis, donc libérés des péchés d’hier, mais de maintenant !

– Esclaves du Seigneur : Ainsi, en renonçant à leur nature pécheresse en la crucifiant PAR LA FOI EN LEUR ESPRIT, ET EN LEUR COEUR, DE LA PUISSANCE DE DIEU, ils sont devenus esclaves du Seigneur, c’est à dire de la sainteté, en vue de la vie éternelle avec Dieu.

– Vous en retirez pour fruit : Paul leur confirme leur sainteté, puisqu’il leur dit : vous en retirez.

Par ces versets 20 à 22 énumérés et ‘’décortiqués’’ ci-dessus, nous voyons bien là, que là où le péché était, la grâce de Dieu surabonde dès maintenant afin de ne plus pécher. Seulement, il faut accepter de devenir esclave du Seigneur, c’est-à-dire de la sainteté. En acceptant de devenir esclaves de la sainteté voulue par Dieu, ne devenons-nous pas des collaborateurs (trices) de Jésus-Christ ? Dans ce cas, la grâce de la foi que nous avons reçue ne sera pas vaine :

« Puisque nous travaillons avec Dieu, nous vous conjurons que ce ne soit pas en vain que vous ayez reçu la grâce de Dieu. Car il dit : Je t’ai exaucé au temps favorable, et je t’ai secouru au jour du salut. Voici maintenant le temps favorable ; voici maintenant le jour du salut. » Deuxième épître de Paul aux Corinthiens chapitre 6, versets 1 et 2.

« Oui Seigneur, vivre de cette sainteté, nous le désirons ardemment, dès maintenant. Car si nous remettons toujours au lendemain, notre désir de renoncer totalement à notre nature pécheresse, c’est en vain que nous accueillons ta grâce ! Seigneur, par la foi, nous en prenons véritablement conscience. Alors, ta grâce que nous avons reçue abondera, et de fleuves d’eau vive couleront de notre cœur. Ils chasseront nos doutes et nos peurs par une foi qui ne défaille pas. La colère se transformera en douceur. L’infidélité en fidélité. L’orgueil et notre suffisance en humilité. Notre entêtement en écoute de l’autre. Les pratiques occultes en l’abandon à ton seul pouvoir et à ta volonté. L’impudicité sera rayée et de notre vocabulaire, et de notre attitude. L’avarice en générosité, la paresse en courage, etc. Merci Seigneur, de nous guider par ta Parole qu’est la Sainte Bible, et par ton Esprit, afin que ta grâce en nous ne soit pas vaine. »

A Dieu seul, la gloire. Par le nom de Jésus ; le Christ ressuscité. Amen.

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Réflexion/Méditation 19 : Se déchirer le cœur et changer radicalement !

« Et maintenant encore, dit l’Éternel, convertissez-vous à moi de tout votre cœur, avec jeûnes, avec larmes et avec lamentations. Déchirez vos cœurs, et non vos vêtements ; et revenez à l’Éternel votre Dieu ; car il est miséricordieux et compatissant, lent à la colère, et abondant en grâce, et il se repend d’avoir affligé. » – Joël chapitre 2, versets 12 et 13.

Par ces versets, nous le constatons, Dieu ne se contente pas de superficialité. Et comme dans beaucoup des passages bibliques, il nous est demandé de revenir à lui de tout notre cœur en le déchirant ! Dieu qui sonde les reins et les cœurs exige donc de nous une contrition sincère, c’est à dire un cœur qui pleure et se lamente d’être tombé en commettant le péché. Voilà ce qui plaît à Dieu, comme d’ailleurs ne pas se donner en spectacle. Dans l’Évangile de Matthieu, chapitre 6, versets 1 et 2, Jésus ne dit pas autre chose :

« Prenez garde de ne pas faire votre aumône devant les hommes, afin d’être vus ; autrement vous n’en aurez point de récompense de votre Père qui est aux cieux. Quand donc tu feras l’aumône, ne fait pas sonner de la trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues, afin qu’ils soient honorés des hommes. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. »

Au vu de ces versets, nous comprenons (mais qui en aurait douté !) que Dieu n’a cure de toutes ‘’démonstrations superficielles.’’ Dieu veut de nous un cœur contrit et tout à fait conscient de la portée de son péché. Par cette vraie repentance qui nous amène à la conversion, que n’avons-nous pas à y gagner !

« Et revenez à l’Éternel votre Dieu ; car il est miséricordieux et compatissant, lent à la colère, et abondant en grâce, et il se repend d’avoir affligé. » est-il écrit (pour rappel) en Joël chapitre 2, verset 13.

Dieu fait donc justice, si au terme de sa patience, de sa clémence et de sa compassion, l’homme ne revient pas à lui ! Et il se repend d’avoir affligé : ainsi, Dieu le fait ! Il faut le reconnaître, l’on aime ne pas trop en parler. Et pourtant, comment l’occulter puisqu’il est dit que le Seigneur nous châtie :

« Car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de verges tous fils qu’il reconnaît. Si vous souffrez le châtiment, Dieu se présente à vous comme des fils ; car quel est le fils que le père ne châtie pas ? Mais si vous êtes exempts de châtiments auquel tous ont part, vous êtes donc des bâtards, non des fils légitimes. » Épître aux Hébreux chapitre 12, versets 6 à 8.

Mais comme tout bon Papa, Dieu n’aime pas donner une punition, mais s’il ne peut faire autrement, il le fera pour le bien de son enfant. Sinon, Dieu serait injuste ; tout simplement impossible ! Il faut donc avoir la crainte de Dieu qui ne trouve sa source qu’en la peine de blesser notre Seigneur ; évidemment ! Mais aussi la crainte de recevoir le châtiment du Seigneur comme il est dit en ce verset ci-dessus. Le déchirement de notre cœur, c’est à dire la vraie repentance, ne se fera qu’à ce prix ; ne croyez-vous pas ? Mais pour en prendre conscience, ne faut-il pas accepter d’être corrigé par notre Seigneur, c’est à dire être par lui émondé puisque nous sommes ses sarments ? C’est pourquoi, il est nous est plus que nécessaire de craindre d’offenser Dieu par la pratique volontaire du péché, et craindre son châtiment tout en l’acceptant. Ce faisant, nous passerons alors par les affres du regret de notre faute. C’est-à-dire par ce cœur brisé que Dieu aime :

« Le sacrifice agréable à Dieu, c’est un esprit brisé ; ô Dieu, tu ne méprises pas le cœur contrit et brisé. » Psaume 51, verset 19.

« Seigneur, oui, tu aimes le cœur contrit et brisé qui se répand de son erreur. Tu l’as manifesté en pardonnant à Pierre qui pourtant t’avais renié par trois fois ! » :

« Pierre se souvint de la parole de Jésus, qui lui avait été dit : « Avant que le coq ait chanté, tu m’auras renié trois fois. » Et étant sorti, il pleura amèrement. » Évangile de Matthieu, chapitre 26, verset 75.

Et Jésus en fit le disciple que nous connaissons ! Or, si à l’instar de Pierre, notre cœur est sincèrement repenti, notre âme exécrera le péché. Ceci étant, l’acte du péché n’aura plus pour nous, cette insipide tiédeur du : « bof, » ce n’est pas grave puisque Jésus ayant pris tous mes péchés à la croix, je suis pardonné ! Ce qui est totalement faux, puisqu’il nous faut changer radicalement, c’est à dire se repentir, et se convertir ! :

« Repentez-vous donc et convertissez-vous, afin que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissements viennent de la part du Seigneur. Et qu’Il vous envoie celui qui vous a été annoncé auparavant, le Christ Jésus. » Actes des apôtres, chapitre 3, verset 19-20. Sainte Bible d’Ostervald révisée 1996.

« Changez donc radicalement, faites demi-tour, pour que vos péchés soient effacés ; qu’ainsi des temps de réconfort viennent du Seigneur, et qu’Il envoie le Christ qui vous a été destiné, Jésus. Actes des apôtres, chapitre 3, verset 19-20. Sainte Bible Thompson, texte de la nouvelle Bible Segond.

Que ces deux versets sont importants pour bien comprendre ce qu’est une véritable repentance ! MALHEUREUSEMENT, trop de personnes croient que leurs péchés sont effacés, par le simple fait que Jésus nous a pardonné à la croix ! Certes, Jésus a subi, le châtiment qui nous était réservé à cause de tous nos péchés, mais il ne faut jamais oublier cette condition essentielle, qui est de s’en repentir, et de se convertir. Et qui dit de se convertir, dit : changer radicalement de vie. Et qui dit changer radicalement de vie, dit désirer ardemment suivre Jésus-Christ ressuscité. Et qui dit suivre Jésus-ressuscité, dit ne plus désirer reprendre ses vieux vêtements salis par le péché. SI NOUS NE LE FAISONS PAS, DIEU NE NOUS EFFACE PAS NOS PECHES ! Ne cherchons pas midi à quatorze heures, c’est la Parole de Dieu qui le dit. Ô que cela doit nous faire réfléchir !

Autres paroles (parmi tant d’autres) de Jésus qui atteste que nous devons changer radicalement pour être pardonné :

«En ce temps-là, quelques personnes qui se trouvaient là, racontèrent à Jésus ce qui était arrivé à des Galiléens, dont Pilate avait mêlé le sang avec celui des sacrifices. Et Jésus, répondant, leur dit : Pensez-vous que ces Galiléens fussent plus grands pécheurs que les autres Galiléens, parce qu’ils ont soufferts ces choses ? Non, vous dis-je ; mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous de même. » Évangile de Luc, chapitre 13, versets 1 à 3.

Ces paroles contredisent donc complètement l’idée que si l’on demande simplement pardon, sans désirer changer d’attitude face au péché, cela nous suffit pour être et demeurer avec Dieu ! Cette idée de la sur-grâce ne tient pas la route ; désolé. Dieu connaît notre cœur, et il sait bien si je suis sincère ou… non. Avec Dieu, il n’y a pas moyen de tricher lorsque l’on s’adresse à Lui ; c’est comme ça ! Comment peut-il nous entendre si dans notre cœur nous désirons encore et toujours, nous accommoder du péché ; tel par exemple : le mensonge pour nous ‘’tirer’’, d’un embarras. Tel par exemple : je ne veux pas arrêter la fornication, et le plaisir solitaire ; et que m’importe que ce péché  m’entraîne dans l’adultère en pensée ; etc ? Ne faut-il pas dans ce cas, demander à Dieu de recevoir : la crainte de Dieu qui est de le blesser, avec toutes les conséquences pour notre âme, si nous ne désirons pas sincèrement notre conversion ? L’avertissement de Jésus n’est-il pas assez sévère ? Pour rappel :

« Mais si vous ne vous ne repentez, vous périrez TOUS DE MÊME. » Évangile de Luc, chapitre 13, verset 3.

« Merci Seigneur pour ton action en notre esprit. Tu nous aides à déchirer notre cœur afin de changer radicalement d’attitude face au péché par la repentance sincère, et la véritable conversion. Merci pour cette grâce ô combien nécessaire si nous voulons être, et demeurer en Toi. »

Puissions-nous toujours nous en souvenir !

A Dieu seul, la gloire. Par le nom de Jésus ; le Christ ressuscité. Amen.

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Réflexion/Méditation 20 : Y avons-nous pensé ?

Voici parmi tant d’autres, des versets qui doivent nous interpeller !

« Vous serez donc parfaits comme votre Père Céleste qui est dans les cieux est parfait. » Évangile de Matthieu chapitre 5, verset 48

« Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur. » Épître aux Hébreux chapitre 12, verset 14.

« Selon qu’il nous a élus en Lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant Lui par la charité. » Épître de Paul aux Éphésiens, chapitre 1, verset 4.

« Celui qui commet le péché est du diable, car le diable pèche dès le commencement. Or, le Fils de Dieu a paru pour détruire les œuvres du diable. » Première épître de Jean chapitre 3, verset 8.

« Ayant donc, bien-aimés de telles promesses, purifions-nous de toute souillures de la chair et de l’esprit, achevant notre sanctification dans la crainte du Seigneur. » Deuxième épître de Paul aux Corinthiens chapitre 7, verset 1.

« Quiconque est né de Dieu ne commet point de péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. » Première épître de Jean chapitre 3, verset 9.

« Or que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps soit conservé irrépréhensible, lors l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ. » Première épître de Paul aux Thessaloniciens chapitre 5, verset 23.

Tous ces versets sont donc parfaitement explicites : ils nous invitent à la sainteté ! Oui, il nous faut désirer vivre de sainteté. D’autant qu’en l’épître aux Hébreux chapitre 10, versets 26 à 31, un avertissement sévère est donné aux personnes qui ont eu connaissance de la vérité :

« Car si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une terrible attente du jugement, et un feu ardent qui doit dévorer les adversaires. Quelqu’un a violé la loi de Moïse, il meurt sans miséricorde, sur le témoignage de deux ou trois personnes ; de quel plus grand supplice pensez-vous que sera jugé digne celui qui foulera aux pieds le Fils de Dieu, et qui tiendra pour profane le sang de l’alliance, par lequel il avait été sanctifié, et qui outragera l’Esprit de la grâce ? Car nous connaissons celui qui a dit : A moi appartient la vengeance ; je rendrai la pareille dit le Seigneur. Et ailleurs : Le Seigneur jugera son peuple. C’est une chose terrible de tomber aux mains du Dieu vivant ! »

Bien-sûr, Dieu est miséricordieux. Mais comme il est dit, nous ne devons pas pécher volontairement sans repentance réelle, car nous n’avons plus d’excuse, puisque nous avons reçu la connaissance de la vérité !

« Merci Seigneur de vouloir faire de tous tes enfants des êtres saints. Et lorsque par la foi, nous vivons par l’Esprit-Saint qui nous enseigne tout ce qu’il reçoit de Toi et de ton Fils Jésus-Christ ressuscité, tu fais de nous des êtres saints. Merci aussi Seigneur de l’avertissement de ton Apôtre Pierre en sa deuxième épître, chapitre 3 versets 17 et 18 » :

« Vous donc, bien-aimés, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté ; mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit la gloire, et maintenant, et pour le jour de l’éternité ! » Amen.

« Merci Seigneur, car tu aides tes enfants à vivre dans la sainteté. Puissions-nous par notre foi, toujours nous souvenir de ces si nombreux versets qui nous parlent de cette nécessité de vivre dans la sanctification. » Tel rappelons-nous, ce verset 14 du chapitre 12 de l’épître de Paul aux Hébreux que nous avons vu au début de cette réflexion/méditation :

« Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur. »

Y avons-nous pensé ?

A Dieu seul, la gloire. Par le nom de Jésus ; le Christ ressuscité. Amen.

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Réflexion/Méditation 21 : Ah la religiosité !

« *Deux hommes montèrent au temple pour prier ; l’un était pharisien, et l’autre péager. Le pharisien se tenant debout priait ainsi en lui-même : Ô Dieu, je te rends grâce de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ni ainsi comme ce péager. Je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tout ce que je possède. Mais le péager, se tenant éloigné, n’osait même pas lever les yeux au ciel ; mais il se frappait la poitrine en disant : Ô Dieu, sois apaisé envers moi qui suis pécheur ! Je vous le dis, c’est celui-ci qui redescendit justifié dans sa maison préférablement à l’autre ; car quiconque s’élève sera abaissé, et quiconque s’abaisse sera élevé. » Evangile de Luc, chapitre 18 versets 10 à 14.

Jésus dans ce passage met en évidence un exemple d’autosatisfaction d’un pharisien qui respectait la Parole de Dieu. Mais piégé par sa fatuité, (contentement excessif de soi) il a jugé un pécheur qui se repentait de ses fautes devant Dieu ! D’où la condamnation de Jésus de ce pharisien qui jugeait ce pécheur dont la repentance était sincère devant Dieu. A notre grand dam, sans la puissance de l’Esprit-Saint en notre esprit, l’on peut oublier ce qu’à dit Jésus à ce sujet :

« Ne jugez point, et vous ne serez point jugés ; ne condamnez point et vous ne serez point condamnés ; pardonnez et on vous pardonnera. » Évangile de Luc, chapitre 6, verset 37.

« Car on vous jugera du même jugement dont vous jugez ; et on vous mesurera de la même mesure dont vous mesurez. Et pourquoi regardes-tu la paille dans l’œil de ton frère, tandis que tu ne vois pas la poutre dans ton œil ? » Évangile de Matthieu, chapitre 7, versets 2 et 3.

En effet, qui suis-je pour juger ? Et même si par grâce de Dieu, j’en viens à ne plus pécher (sauf par accident, donc par manque de vigilance, mais que je m’en repends dès aussitôt devant Dieu), n’ai-je pas été moi aussi comme telle ou telle personne ? Oui, il nous faut véritablement faire attention à nous-mêmes !

Nous remarquons également que le Pharisien se mettait en évidence, alors que le péager (collecteur de taxes) osait à peine lever les yeux vers le ciel. N’est-ce pas là, un des dangers que peut rencontrer le fervent et fidèle chrétien ? Se donner une bonne image, n’est-ce pas valorisant pour notre nature charnelle ? Par exemple : J’ai rendu service à untel et je le dis, je rends service à une personne de l’église et le fais bien remarquer à cette personne à qui je rends ce service ; et je le dis même à d’autres fidèles de l’église ! Je fais un jeûne pour telle ou telle personne, pour telle ou telle situation et….je le dis. Je fais celui qui est humble, mais en fait, c’est pour le faire remarquer au sein de mon église, etc. Que de pièges notre nature charnelle nous tend par ce que l’on peut appeler, de la religiosité !

1 – Car pour le jeûne par exemple, sauf si cela est institutionnalisé jour de jeûne dans l’église, à quoi bon dire que l’on jeûne ! Notre père des cieux ne le voit-il pas ? :

« Mais toi quand tu jeûnes, oins ta tête et lave ton visage ; afin qu’il ne paraisse pas aux hommes que tu jeûnes, mais seulement à ton Père qui est présent en secret ; et ton Père qui voit dans le secret te récompensera publiquement. » Évangile de Matthieu chapitre 6, vers 17 et 18.

2 – Car lorsque je rends service et le fait bien comprendre à la personne et tout autour de moi : suis-je si bon et loyal que cela ? Est-ce que je trouve grâce aux yeux de Dieu ? Et que dit Jésus à ce sujet ? :

« Mais quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite, afin que ton aumône se fasse dans le secret ; et ton Père qui voit dans le secret, te le rendra publiquement. » Évangile de Matthieu, chapitre 6, versets 3- 4.

3 – Car je fais celui qui est humble, mais aux yeux de Dieu, je peux être comme ce pharisien qui jugeait le péager : non, je ne suis pas comme ces personnes qui sont injustes, adultères, pleins d’impuretés, etc. Alors avant de se donner soi-même un satisfecit, même si cela peut nous paraître vrai, ne faut-il pas sans concession, s’examiner soi-même, afin de rester humble devant la grâce de Dieu qui nous est donnée de pouvoir le suivre ? :

« Examinez-vous vous vous-mêmes, pour voir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous point que Jésus-Christ est en vous ? A moins peut-être, vous ne soyez réprouvés. » Deuxième épître de Paul aux Corinthiens, chapitre 13, verset 5.

S’examiner c’est donc fort bien. Sinon, comment se remettre en cause devant Dieu ? A moins de prétendre que cela ne nous est jamais nécessaire !!! Ceci dit, rassurons-nous car, si piégés nous avons été, (et qui ne l’a pas été ?) il n’est jamais trop tard de nous humilier devant Dieu. Notre marche en avant avec Dieu, n’est-elle pas à ce prix ? Alors et seulement alors :

Le piège de tous péchés et notamment de religiosité lorsque l’on se croit clean, aura moins de chance de se refermer sur l’entendement de chacun et chacune d’entre nous.

Nous le voyons, par l’orgueil, il est si facile de tomber dans un de ces travers de la religiosité ! Et qui n’est pas tombé dans un de ces panneaux ? Par exemple : oui, moi j’ai la foi, j’ai fait cela, etc. Certes, il n’est pas mauvais de témoigner de notre foi afin d’édifier nos frères et sœurs. Mais encore faut-il le faire en ayant à l’esprit, que ce n’est ni par nos propres forces et nos mérites, mais par pure grâce de Dieu ! Et puis, n’avons-nous pas reçu l’Esprit-Saint, afin que nous puissions mener une vie empreinte de sainteté ? Si nous l’oublions, alors l’orgueil spirituel est déjà prêt à se manifester, avec ce qu’il a de plus sournois et de plus subtil en ces péchés de religiosité.

« Merci Seigneur de nous tenir éveillés par ta Parole. Par toi Esprit-Saint qui nous enseigne et nous guide, tu nous avertis si nous sommes prêts à retomber dans un seul de ces travers. Mais encore faut-il que notre vigilance ne faiblisse pas ! Merci Seigneur de nous reprendre au plus vite, si tel était le cas. »

A Dieu seul, la gloire. Par le nom de Jésus ; le Christ ressuscité. Amen.

*Cette réflexion/méditation, comme tous les autres sujets, n’est pas abordée dans le but d’accuser, mais de nous tenir en garde par la Parole. Je n’ai aucune leçon à donner, car je suis tombé dans un ou plusieurs de ces travers. Quand l’orgueil nous rattrape et qu’elle nous paraît justifiée, nous sommes bien sûr coupés de la grâce de Dieu. A nous de désirer au plus vite, d’être ‘’reconnecté’’ à l’action de l’Esprit-Saint ; c’est à dire de se repentir au plus vite afin d’en ressentir Sa Présence.

Par le nom de Jésus ; le Christ ressuscité. Amen.

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Réflexion/Méditation 22 : Notre Défenseur nous aide.

« Car lorsque nous étions encore sans force, Christ est mort en son temps, pour des impies. » Épître de Paul aux Romains, chapitre 5, verset 6.

Si nous lisons les versets (1 à 5) qui précèdent celui-ci, Paul nous dit que nous sommes justifiés en vertu de la foi, qu’il met sa fierté dans les détresses parce qu’elles produisent l’endurance ; c’est à dire la patience. Que la patience produit la résistance à l’épreuve, et la résistance, l’espérance. Que cette espérance ne déçoit pas parce que Dieu dans son amour a répandu en notre cœur : l’Esprit-Saint. « Merci Seigneur. »

Mais s’il fallait vivre selon la loi et même en n’étant pas des impies, ne serions pas sans force comme ce fut le cas pour les apôtres, qui pourtant, pendant trois ans avaient suivi leur Maître ? En présence de Jésus, l’Esprit-Saint était à côté d’eux, mais sans Jésus : plus de force ! En effet, ils n’avaient pas encore reçu cette puissance de l’Esprit-Saint que l’on appelle le baptême de l’Esprit-Saint. Pourtant à l’exception de Judas l’Iscariote, Jésus nous dit que ses apôtres étaient nets :

« Vous, vous êtes déjà nets, à cause de la Parole que je vous ai annoncée. » Evangile de Jean, chapitre 15, verset 3.

Malgré qu’ils étaient nets en leur cœur, lorsque Jésus fut arrêté, les apôtres étaient sans force ! Pour preuve : pendant la crucifixion, à l’exception de Jean son disciple bien-aimé, ils ont tous abandonné Jésus ! Sans cette puissance de l’Esprit-Saint, la possibilité de faire en totalité la volonté de Dieu est donc quasiment vouée à l’échec. Oui mais voilà, Jésus-Christ est mort sur la croix du Golgotha ; et cela a tout changé pour toutes les personnes désirant marcher dans les pas de Jésus. En effet, non seulement nous n’avons plus à payer la dette de nos péchés passés, mais  il nous a ressuscités par la foi en la puissance de Dieu qui l’a ressuscité des morts :

« Ayant été ensevelis avec lui par le baptême ; en lui aussi vous êtes ressuscités, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité des morts. Et quand vous étiez morts dans vos péchés et dans votre incirconcision charnelle, il vous a vivifiés avec lui, vous ayant pardonné toutes vos fautes. Il a effacé ce qui était contre nous, l’obligation des ordonnances qui s’élevait contre nous, et il l’a entièrement annulée, en l’attachant à la croix. » Épître de Paul aux Colossiens, chapitre 2, versets 12 à 14.

Ainsi, nous sommes vivants puisque ensevelis avec Jésus par le baptême. Ce qui ne veux pas dire que nous pouvons continuer de pécher à qui mieux-mieux ; surtout pas ! Ce qui n’aurait aucun sens, puisqu’il est écrit qu’en Jésus-Christ ressuscité, nous sommes vivifiés ! « Alléluia, gloire à Toi Seigneur. » Et par notre sincère repentance, et notre renoncement à notre ancienne vie qui précèdent notre baptême, nous entrons alors dans une nouvelle naissance spirituelle. Tout est alors réuni pour que nous puissions recevoir cette force de l’Esprit-Saint :

« Et je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous. L’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. » Évangile de Jean, chapitre 14, versets 16 et 17.

Mais il se peut que certaines personnes reçoivent le Saint-Esprit, appelé aussi le Consolateur, le Défenseur, le Consolateur, le Paraclet, avant de recevoir leur baptême. Si de nos jours, cela peut arriver, ce fut aussi le cas du centurion Corneille, des gens de sa parenté, et de ses amis intimes qui étaient chez lui pour écouter l’apôtre Pierre :

« Comme Pierre tenait encore ce discours, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient ce qu’il disait. » Actes des Apôtres, chapitre 10, verset 44.

« Alors Pierre reprit : Quelqu’un peut-il refuser l’eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit, aussi bien que nous ? » Actes des Apôtres, chapitre 10, verset 47.

Par ce don de Dieu, l’Esprit-Saint nous aide, comme par exemple, prendre une bonne décision. Pour la bonne marche de l’Église, des dons spirituels sont donnés aux membres de son corps que nous sommes. Nous avons aussi la soif de lire et relire les Saintes Écritures en la Bible, pour y puiser la sève de notre foi. C’est elle, la Parole de Dieu, qui nous confère le désir de ne plus offenser Dieu : c’est la circoncision de Christ en nous :

« En Lui, vous avez été circoncis d’une circoncision sans main, en dépouillant le corps des péchés de la chair, ce qui est la circoncision de Christ. Épître de Paul aux Colossiens, chapitre 2, verset 11.

Ainsi, il en va de la puissance de Dieu en notre esprit. Dieu est un bon forgeron. Il l’est tellement, qu’il transforme avec notre accord, (Dieu nous laisse toujours libre) notre mentalité, notre âme, donc nos pensées, nos émotions, notre volonté, notre cœur, c’est à dire nos sentiments. Cela ne peut être autrement, puisque par la grâce de Jésus-Christ ressuscité, et l’amour de Dieu notre Père, c’est l’intime communion du Saint-Esprit qui agit en chaque chrétien véritablement converti :

« La grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu et la communion du Saint-Esprit soient avec vous tous ! Amen ! » Deuxième épître aux Corinthiens, chapitre 13, verset 13.

En cette intime communion, notre Défenseur ne peut donc être sans action en nous. Il nous aide ; forcément ! Avant que nous ne pratiquions le péché, il nous dit par exemple en notre pensée : « « non. » Dieu ne fait jamais de long discours ! Mais si malgré cela, la chute arrive, alors nous lui dirons : « Pardon Seigneur de ne pas t’avoir écouté. Je suis triste et regrette sincèrement mon péché, et je désire ardemment changer radicalement. Je te remercie Seigneur de m’accorder ton pardon. Par le nom de Jésus-Christ ressuscité. Amen. » Pour celles et ceux qui vivent ainsi selon les injonctions de l’Esprit-Saint, c’est un fait certain : Dieu par le Saint-Esprit fait haïr le péché en ces personnes qui ont reçues le baptême du Saint-Esprit. C’est un fait incontestable. Sans quoi, cela voudrait dire que le Saint-Esprit ne haït pas le péché ; ce qui est totalement impossible, puisque Dieu est Saint ! Donc, si nous prétendons avoir reçu le baptême du Saint-Esprit, et que nous ne haïssons pas le péché, n’est-il pas grand temps de nous interroger ?

Mais si malgré notre volonté de ne pas pécher, nous tombons, à cause d’une addiction à tel ou tel péché, ou d’une autre cause, ne faudrait-il pas demander de l’aide à des personnes bien affermies dans la foi au sein de son église ? Dieu qui ne désire qu’aucun de ses enfants ne se perdent, parlera certainement en ces personnes. C’est ainsi que par l’éclairage du Saint-Esprit en ces personnes affermies dans la sainteté tant désirée par Dieu, ces personnes empêtrées dans leur addiction, seront au sein de l’Église, délivrées de l’esclavage de leurs péchés répétitifs. Oui vraiment, notre Défenseur nous aide. « Merci ô Toi notre Dieu, qui est Père, Fils et Saint-Esprit en un seul et même Esprit. » Amen.

A Dieu seul, la gloire. Par le nom de Jésus ; le Christ ressuscité. Amen.

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Réflexion/Méditation 23 : Les œuvres : oui, mais lesquelles ?

« Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance afin que nous y marchions. » Épître de Paul aux Éphésiens chapitre 2, versets 8 à 10.

Nous ne sommes pas sauvés en vertu des œuvres, mais par grâce. Et c’est au moyen de la foi, par le don de Dieu. Dont-acte. Mais alors, que veut dire le verset 10 où il est fait mention des bonnes œuvres, auxquelles nous devons nous y adonner ?

Il y aurait-il alors deux sortes d’œuvres ? C’est à dire les œuvres qui ne nous sauvent pas, et les œuvres bonnes citées dans ce verset 10 ? Si nous lisons d’autres épîtres de Paul, nous constatons en effet, que Paul nous parle de ces œuvres qui ne nous sauvent pas ! Et ces œuvres-là, s’appellent les œuvres de loi.

Voici quelques versets où Paul nous parle des œuvres de la loi :

« Nous concluons donc que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi. » – Épître aux Romains, chapitre 3, verset 28.

« Sachant que l’homme est justifié non par les œuvres de la loi, mais par la foi en Jésus-Christ, nous avons nous-mêmes cru en Jésus-Christ, afin d’être justifiés par la foi en Christ, et non par les œuvres de la loi, parce que nulle chair n’est justifiée par les œuvres de la loi. » Épître aux Galates, chapitre 2, verset 16.

« Mais tous ceux qui s’attachent aux œuvres de la loi, sont sous la malédiction, puisqu’il est écrit : Maudit est quiconque ne persévère pas à faire toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi ! » Épître aux Galates, chapitre 3, verset 10.

Toutes ces choses se composent de 613 commandements dont 248 positifs : fais ceci, et 365 négatifs : ne fais pas cela.

Et Jésus n’était pas ‘’tendre’’ quand il parlait des pharisiens aux sujets de ces œuvres !

« Car ils lient des fardeaux pesants et insupportables, et les mettent sur les épaules des hommes, mais ils ne veulent pas les remuer du doigt. » Évangile de Matthieu, chapitre 23, verset 4.

Maintenant, quelques versets où il est fait mention des bonnes œuvres :

« Recommande aux riches du présent siècle de n’être point orgueilleux, de ne point mettre leur confiance dans l’incertitude des richesses, mais dans le Dieu vivant, qui nous donne toutes choses abondantes pour en jouir ; de faire le bien, d’être riches en bonnes œuvres, prompts à donner, faisant part de leurs biens ; s’amassant ainsi pour l’avenir un trésor placé sur un bon fonds afin d’obtenir la vie éternelle. » Première épître de Paul à Timothée, chapitre 6, versets 17 à 19.

« Et que les nôtres aussi apprennent aussi à faire de bonnes œuvres, dans les besoins pressants, afin qu’ils ne demeurent pas sans fruit. » Épître de Paul à Tite, chapitre 3, verset 14.

« Ayant une conduite honnête parmi les Gentils, afin qu’au lieu qu’ils médisent sur vous, comme si vous étiez des malfaiteurs, ils glorifient Dieu au jour de la visitation, en voyant vos bonnes œuvres. » Première épître de Pierre, chapitre 2, verset 12.

« Or, celui qui aurait des biens de ce monde, et qui, voyant son frère dans le besoin, lui fermerait ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeurerait-il en lui ? Mes petits enfants, n’aimons pas de paroles, ni de la langue, mais en action et en vérité. » Première épître de Jean, chapitre 3, versets 17 et 18.

« Mes frères, à que servira-t-il à quelqu’un de dire qu’il a la foi, s’il n’a point les œuvres ? Cette foi pourrait-elle le sauver ? Et si un frère ou une sœur sont nus, et qu’ils manquent de la nourriture chaque jour, et que quelqu’un leur dise : Allez en paix, chauffez-vous, et rassasiez-vous, et que vous ne leur donniez point ce qui leur est nécessaire pour leur corps, à quoi cela sert-il ? Il en est de même de la foi, si elle n’a pas les œuvres, elle est morte en elle-même. Mais quelqu’un dira : tu as la foi, et moi, j’ai les œuvres. Montre-moi ta foi par tes œuvres, et moi, je te montrerai ma foi par mes œuvres. » Épître de Jaques, chapitre 2, versets 14 à 18.

En conclusion : Suffisamment de versets nous démontrent que les œuvres de la loi ne peuvent pas sauver l’homme, mais que seules les œuvres par la foi en Jésus-Christ prouvent que Dieu agit en l’homme. Et dire :

« De toute façon, ce n’est pas par mes œuvres que je suis sauvé, donc tant pis, si je ne fais pas des œuvres » : c’est tout simplement oublier que nous sommes efficaces en Jésus-Christ par notre foi qui agit par la charité, c’est à dire par l’amour :

« Car en Jésus-Christ, ce qui est efficace ce n’est pas la circoncision, ni l’incirconcision, mais la foi agissant par la charité. » Épître de Paul aux Galates, chapitre 5, verset 6.

« Alors, voulons nous être efficace en et par Jésus-Christ ? « 

A Dieu seul, la gloire. Par le nom de Jésus ; le Christ ressuscité. Amen.

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Soyez béni(e)s.

Gilles.