Réflexions/Méditations : 24-33.

Réflexion/Méditation 24 : Comme dans un miroir !

« Ainsi nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en son image, de gloire en gloire ; comme par l’Esprit du Seigneur. » Deuxième épître de Paul aux Corinthiens, chapitre 3, verset 18.

Ainsi nous tous qui : tels sont les premiers mots de ce verset. Ils ne s’adressent pas à une élite, mais bien à toutes et à tous qui ont fait la rencontre personnelle avec leur Seigneur ; notre Seigneur. C’est ainsi que ces personnes sans compromission, suivent l’enseignement de Jésus, par le Saint-Esprit qui les conduit.  Sans bien sûr s’en glorifier, elles contemplent comme dans un miroir, la gloire de Dieu par les transformations que Dieu a opéré et opère en eux. Ces personnes dans leur présent, ne se reconnaissent plus dans leur « hier » sans Dieu.

Si nous nous reconnaissons ainsi, c’est donc par notre témoignage de vie en Christ dans notre vie quotidienne, que nous pouvons contempler, ou refléter la gloire du Seigneur. Oui, le Seigneur transforme le cœur du chrétien de gloire en gloire. Non pas de la gloire des hommes, mais de Dieu ; bien-sûr.

Mais alors, en tant que chrétien accompli, ces gloires de Dieu en lui, par exemple : que sont-elles ?

– La colère fait place à la douceur, à la compassion.

– La méchanceté et la vengeance font place au pardon et à l’amour de ses ennemis.

– La langue perfide fait place au non jugement.

–  L’injustice fait place à la soif de justice.

– La veuve et l’orphelin, l’opprimé et l’affamé sont pris en juste considération.

– Dieu transforme notre tristesse en paix et joie ; non pas celle du monde, mais celle qui vient de lui. Nous n’habitons plus alors rue des lamentations, mais rue de la paix et de la joie de Dieu.

– Dieu nous exauce selon ses voies par la foi que nous avons reçue de Lui. Etc.

« Alléluia ; merci Seigneur. »

A Dieu seul, la gloire. Par le nom de Jésus ; le Christ ressuscité. Amen.

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Réflexion/Méditation 25 : Ah nos soucis !

« Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève quand il en sera temps ; vous déchargeant sur Lui de tous vos soucis, parce qu’il a soin de vous. » Première épître de Pierre, chapitre 5, versets 6 et 7.

Voilà un verset qui peut-on penser, n’est pas toujours mis en application ! En effet, se décharger sur Dieu de tous nos soucis, et toutes nos inquiétudes, devrait enlever toutes angoisses ! Et si nous allons au bout de cette logique, nous ne devrions même pas avoir d’angoisses ! Or est-ce toujours le cas ?

– Si c’est le cas, c’est que votre foi, notre foi, en Dieu est totale. Et alors, et ce à bon escient bien sûr, pourquoi ne pas dire à des personnes angoissées :

« Et si tu confiais à Dieu tes anxiétés, il pourrait te venir en aide ? »

– Mais si vous avez besoin que l’on vous dise cela, c’est que votre foi, notre foi en Dieu n’est sans doute pas totalement à cent pour cent ; non ? Mais qui n’a pas été dans ce cas précis ? Effectivement, qui n’a pas connu un seul jour d’angoisse ? La réponse est d’une telle évidence ! Mais alors, que faut-il faire lorsque nous sommes dans ce cas précis ? Eh bien, pourquoi ne pas chercher Dieu autrement ? Comme par exemple lui demander la grâce de pouvoir s’abandonner totalement à sa volonté. Car c’est bien de l’abandon dont il est question en ce verset ; non ? Déchargez-vous sur lui de toutes vos soucis, n’est-ce pas donner à Dieu tous nos soucis quotidiens ? D’autant qu’il est dit à la fin de ce verset, et nous le croyons : il a soin de nous ! Nous devrions donc en toute foi s’abandonner totalement en la puissance de Dieu. Or si nous le faisons pas, n’est-ce pas un manque de foi en la puissance de Dieu ? Et pourtant, n’est-ce pas Dieu qui agit en nous ? :

« Car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir. » Epître de Paul aux Philippiens, chapitre 2, verset 13.

Donc en tant qu’enfants de Dieu, par la foi, nous devons savoir que Dieu a tout loisir de faire ce qu’il veut de nous. Cependant, nous sommes libres de choisir la bénédiction où la malédiction :

« J’en prends aujourd’hui les cieux et la terre à témoin contre vous, que j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis donc la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité. » Deutéronome, chapitre 30, verset 19.

Il nous faut donc choisir : ou la bénédiction, ou la malédiction. Autrement dit : ou la vie, ou la mort spirituelle ! Mais si nous choisissons cette dernière, soyons absolument certains que cet autre camp prendra ses positions dans notre vie, jusqu’à y établir des forteresses. Or dans ce cas, n’accusons pas Dieu. Mais sachons que nous n’entrerons pas dans le repos de Dieu :

« Car l’heureuse promesse nous a été faite aussi bien qu’à eux ; mais cette parole qu’ils avaient entendue ne leur servit point, parce que ceux qui l’entendirent, n’y ajoutèrent point de foi. Pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, suivant ce qu’Il a dit : C’est pourquoi j’ai juré dans ma colère, qu’ils n’entreront point dans mon repos ! Cependant ses oeuvres étaient accomplies depuis la création du monde. » Epître aux Hébreux, chapitre 4, versets 2 et 3.

Comme le stipule ce dernier verset, prenons tout de même garde que la Parole que nous avons entendue ne nous serve à rien ! Sans quoi, si nous n’avons pas foi en la Parole de Dieu, comment entrer dans le repos de Dieu ? Mais peut-être êtes-vous cette personne arrivée à ce stade spirituel de l’abandon ? Dans ce cas, « merci Seigneur » car, en ne vous inquiétant de rien, la paix de Dieu gardera votre cœur et vos pensées en Jésus-Christ :

« Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec actions de grâces. Et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera votre cœur et vos pensées en Jésus-Christ. » Epître de Paul aux Philippiens, chapitre 4, verset 6 et 7.

Mais si nous ne sommes pas encore arrivé à ce stade de l’abandon, persévérons dans la prière. N’avons-nous pas un bon avocat auprès du Père qui s’appelle Jésus-Christ, Le Ressuscité ? Oui, ne désespérons pas ; car Dieu Père, et son Fils Jésus en la puissance de son Esprit, n’abandonne jamais son enfant qui lui a tendu la main. Et puis, ne sommes-nous pas le temple du Saint-Esprit ? Oui,  soyons certains que Dieu entend nos sincères prières, et qu’il nous exauce selon ce qui est bon pour nous.

Voilà ce qui doit nous rassurer, voilà pourquoi il n’y a pas à hésiter un seul instant : donnons à Dieu tous nos soucis, toutes nos inquiétudes. Et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, sera là pour que nos soucis et nos inquiétudes, soient moins pénibles à porter. « Alléluia, merci Seigneur. » Là est le travail de Dieu en notre esprit, en notre cœur, en notre âme. Mais comme l’athlète qui est arrivé au sommet de sa forme, le plus dur c’est d’y rester et,… d’y rester et…d’y rester ! C’est au pied du mur que l’on voit le maçon ; n’est-ce pas ! Tels les saints qui persévèrent par la patience, il nous faut persévérer ! :

« C’est ici la patience des saints, ce sont ici ceux qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus. » Apocalypse, chapitre 14, vers 12.

« Merci Seigneur, car tu aides toujours celles et ceux qui se confient en Toi. Tu nous convie à la persévérance dans l’observance de tes commandements. Cela renforce notre foi et notre confiance en Toi, car Toi seul, sait ce qui est bon pour nous. A celles et ceux qui s’abandonnent en Toi, elles peuvent te dire d’un cœur confiant et serein : « Merci Seigneur d’avoir pris toutes mes inquiétudes, et mes soucis, car tu prends toujours soin de moi. » Amen.

A Dieu seul, la gloire. Par le nom de Jésus ; le Christ ressuscité. Amen.

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Réflexion/Méditation 26 : Et si nous savons qu’Il nous exauce……Oui, mais :

« Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées. » Première épître de Jean, chapitre 5, versets 14 et 15.

Cette assurance que Dieu écoute et exauce ses enfants qui se conforment à sa volonté, est le résultat de la personne qui dans la foi a la certitude d’être exaucée. Voilà ce que signifie ce verset. Ceci dit, ce verset sous-jacent une interrogation : comment savoir si ce que nous demandons est conforme à la volonté de Dieu ? Telle est la question que l’on est en droit de se demander !

Eh bien, face à cette question, si nous la retournions en se disant par exemple : « Puisque Dieu répond toujours lorsque cela est conforme à sa volonté, si je ne suis pas exaucé, c’est parce que cela n’est pas conforme à sa volonté ; ou que Dieu peut-être m’exaucera, mais… en son temps ! Ainsi, nous avons la réponse ! Et par celle-ci, notre foi n’est pas mise en danger ; logique. Non ? Eh oui, c’est logique !

Mais avant tout, ne faut-il pas prier pour connaître la volonté de Dieu qui est Père, Fils et Esprit-Saint ? :

« Mais  le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, qui vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites. » Evangile de Jean, chapitre 14, verset 26.

Or si l’Esprit-Saint nous rappellera tout ce que Jésus a dit, et nous enseignera toute choses dont nous avons besoin dans notre marche avec Dieu Père Fils et Saint-Esprit, il ne peut que renouveler notre esprit afin de connaître la volonté de Dieu :

« Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que éprouviez que la volonté de Dieu, est bonne, agréable et parfaite. » Epître de Paul aux Romains, chapitre 12, verset 2.

Ne pas nous conformer pas à ce monde, est donc le passage obligé si nous désirons être transformés selon les plans de Dieu à notre égard. Aussi, mieux vaut éviter d’adhérer aux convoitises de ce monde :

« N’aimez pas le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du père n’est point en lui ; car tout ce qui  est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. » Première épître de Jean, chapitre 2, versets 15 et 16.

Mais encore faut-il pouvoir résister à toutes ces convoitises ; même si nous le voulons ! Cependant, ne croyons pas que cela nous est impossible, puisqu’une autre exhortation nous est donnée afin d’y parvenir :

« Ayant perdu tout sentiment, ils se sont abandonnés à la dissolution, pour commettre toutes d’impuretés, avec une ardeur insatiable. Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris à connaître Christ ; au moins, si vous l’avez écouté, et si, selon la vérité qui est en Jésus, vous avez été instruits en lui, à vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses ; et que vous soyez renouvelés dans l’esprit de votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité. C’est pourquoi, ayant dépouillé le mensonge, que chacun parle selon la vérité à son prochain, car nous sommes membres les uns des autres.» Épître de Paul aux Éphésiens, chapitre 4, versets 19 à 25.

Comme toujours, nous le voyons là aussi : tout dépend de notre volonté puisqu’il s’agit :

– De nous défaire de notre ancienne conduite, donc encore une fois de vouloir changer radicalement. Dieu n’est tout de même pas un magasin où l’on pourrait acheter une nouvelle conduite sans faire quoi que ce soit !

  – Ce premier pas franchit, il faut ensuite se laisser renouveler par l’Esprit de Dieu par la lecture de la Parole et de la prédication. C’est ainsi que notre intelligence spirituelle, se renouvelle par l’Esprit de Dieu. La foi en la Parole de Dieu devient de fait, effective en nos pensées.

Ainsi, conduits par cette soif de demeurer dans une intime relation de la présence de Dieu en nous, par la puissance du Saint- Esprit qui nous enseigne, tout est alors réuni pour connaître la volonté de Dieu. Soyons mêmes certains que par la présence de Toi Saint-Esprit, tout enfant de Dieu vivant de cette foi-là, se rappellera avec confiance ce verset de la première épître de Jean, chapitre 5, versets 14 et 15 :

« Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées. »

A Dieu seul, la gloire. Par le nom de Jésus ; le Christ ressuscité. Amen.

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Réflexion/Méditation 27 : Se renier, porter sa croix !

« En appelant le peuple avec ses disciples, il leur dit : Quiconque veut venir après moi, qu’il renonce à soi-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. » Evangile de Marc, chapitre 8, verset 34.

Pour suivre Jésus, il faut donc se renier ! Et que l’on se charge de notre croix ! C’est ‘’dur’’ à entendre peut-on penser ! Mais rassurons-nous, se renier, ce n’est pas faire de nous des hommes et des femmes sans caractère, sous prétexte que nous voulons suivre Jésus ; heureusement ! D’ailleurs dans les écrits bibliques, nous constatons à maintes reprises que Jésus ne manquait pas de caractère ! N’a-t-il pas chassé les marchands du temple à coups de fouets ? N’a-t-il pas été jusqu’au bout de sa mission en mourant sur la croix ? Oh qu’il en fallait du caractère pour accomplir la volonté de son Père, notre Père ! Et les apôtres, n’ont-ils pas subi l’épreuve de la prison, des coups de fouets et du martyr pour la plupart d’entre eux ? Nous voyons bien-là que pour suivre Jésus, il nous faut être à son image et ce par un caractère ‘’bien trempé.’’ Bien et saint trempé, doit-on absolument ajouter. Et c’est ici que prend tout le sens du reniement à soi-même. En effet, par cet acte de reniement à soi-même, nous ne pouvons plus suivre le monde et ses convoitises ; sinon :

– Jamais notre caractère de pécheur, ne pourra obéir aux injonctions de l’Esprit-Saint pour parvenir à suivre Jésus jusqu’au bout.

– Jamais nous n’allons accepter de supporter les croix de l’incompréhension du monde qui est notre Golgotha.

– Jamais nous ne prendrons ces croix sans nous plaindre.

– Non jamais notre nature pécheresse, ne pourra accepter railleries ou pire encore, de la part de celles et ceux qui inconsciemment ou non, combattent Dieu !

C’est pourquoi, il nous faut demeurer ferme dans ce reniement à soi-même. Sinon, comment renoncer par exemple à la loi du talion, c’est à dire : œil pour œil, dent pour dent ? Oui, il nous faut tout abandonner de ce que notre nature charnelle, donc pécheresse, voudrait encore s’assouvir. Ah, notre orgueil en prend un sacré coup ; pour sûr ! Voilà pourquoi Jésus nous dit de se charger de notre croix parce que l’esprit du monde ne peut nous comprendre. En se reniant, c’est notre orgueil, cette racine du péché, qui est combattue.

Les apôtres l’avaient bien compris : se renier, c’est devenir esclave du Seigneur, c’est à dire, esclave de la sainteté voulue par Dieu en reniant notre nature pécheresse. Humm, facile à dire ; certes. Mais qu’importe, cela ne doit pas nous faire peur. Car comme toujours, Jésus nous donne des solutions pour atteindre ce Graal qu’est la sainteté par notre reniement aux péchés :

« Venez à moi, vous tous qui tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai. Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger. » Évangile de Matthieu chapitre 11, versets 28 à 30.

Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi nous dit Jésus ! Et vous trouverez le repos de vos âmes ! Effectivement, si nous ne sommes pas attachés à Jésus, comment peut-on devenir élèves de l’instruction de l’Esprit-Saint qui reçoit du Père et du Fils ?  C’est ainsi qu’élèves volontaires préposés à sa Sainteté, nous pouvons par la grâce de la foi, renier les caprices de notre nature charnelle en refusant son désir du péché, et porter par ce fait, notre croix. Même s’il faut bien l’avouer, ce n’est pas aussi simple qu’il n’y parait tant l’ennemi et là pour essayer de nous insuffler des mauvaises pensées ! En reniant ce que Dieu désire que nous reniions, telle est notre croix que nous devons porter.

A nous d’écouter ce que Dieu Esprit-Saint, nous dit en pensée afin de nous y aider. Tel doit être notre motivation, si nous voulons trouver le repos de notre âme.

A Dieu seul, la gloire. Par le nom de Jésus ; le Christ ressuscité. Amen.

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Réflexion/Méditation 28 : Justifié ou condamné ! 

« Or, je vous dis que les hommes rendront compte, au jour du jugement de toute parole vaine qu’ils auront dite ; car tu seras justifié par tes paroles, et par tes paroles que tu seras condamné. » Évangile de Matthieu chapitre 12, versets 36 et 37.

Pas de fioritures : c’est clair, net et précis. Jésus comme toujours nous met devant notre responsabilité. La finalité c’est donc : ou tu es justifié ou… condamné ! Si bien sûr nous nous disons chrétiens, cela devrait toutes et tous nous faire réfléchir, mais est-ce toujours le cas ?

Par contre, si quelqu’un ignore les Saintes Ecritures, et qu’il refuse Dieu dans sa vie, comment peut-il y réfléchir avec discernement ? Mais si cette personne est chrétienne, et qu’elle agit comme si ce passage biblique n’existait pas, n’est-ce pas son âme qui est partagée ?

« Approchez-vous de Dieu et il s’approchera de vous. Pécheurs, nettoyez vos mains ; et vous qui avez le cœur partagé, purifiez vos cœurs ; sentez vos misères, et soyez dans le deuil, et pleurez ; que votre rire se change en pleurs, et votre joie en tristesse. Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera. » Epître de Jaques, chapitre 4, verset 8.

Comme nous le montre ce passage, la contrition véritable et sincère par le brisement de notre « moi » en notre état de pécheur, trouve un écho favorable aux yeux de Dieu. Car il nous est dit que ce n’est qu’à cette condition que nous sommes justifiés, puisqu’il nous élèvera si nous nous humilions devant Lui. Et tant que notre « moi » ne sera pas passé à la moulinette de l’abaissement de notre orgueil, nous en subirons les conséquences :

« Moi, l’Éternel, je sonde le cœur, et j’éprouve les reins ; et cela pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses actions. » Jérémy chapitre 17, verset 10.

Nous recevons donc le jugement de Dieu selon nos agissements :

– Que cela soit de notre vivant par les corrections de Dieu que nous recevons :

« Car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de ses verges tout fils qu’il reconnaît. » Épître de Paul aux Hébreux, chapitre 12, verset 6.

– Que cela soit à notre mort, nous serons en tant que chrétiens véritables, jugés au tribunal de Christ, afin d’y recevoir notre récompense :

« Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps. » Deuxième épître de Paul aux Corinthiens, chapitre 5, verset 10;

– Que cela soit après notre mort, si nous sommes restés rebelles à mettre la Parole de Dieu en pratique, nous serons jugés au jour du jugement final pour aller dans la géhenne, c’est à dire en enfer :

« Et quelqu’un lui dit : Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ? Et il leur dit : Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite ; car je vous le dis que plusieurs chercheront à y entrer, et qu’ils ne le pourront. Quand le père de famille sera entré, et qu’il aura fermé la porte, et que, vous étant dehors, vous vous mettez à heurter et à dire : Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ; il vous répondra : Je ne sais d’où vous êtes. Alors vous direz : Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ; il vous répondra : je ne sais d’où vous êtes. Alors vous direz : Nous avons mangé et bu en ta présence, et tu as enseigné dans nos places publiques. Et il répondra : Je vous dis que je ne sais d’où vous êtes ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier de l’iniquité. Là seront les pleurs et les grincements de dents, quand vous verrez Abraham, Isaac, et Jacob et tous les prophètes, et que vous serez jetés dehors. » Évangile selon Luc, chapitre 13, versets 23 à 28.

Quant au terme vous serez jetés dehors, Jésus dans l’Évangile selon Matthieu, au chapitre 13, verset 41-42, il est dit ceci :

« Le Fils de l’homme enverra ses anges, qui ôteront de son royaume tous les scandales et ceux qui feront l’iniquité ; et ils les jetteront dans la fournaise ardente : là seront les pleurs et les grincements de dents. »

Certainement ces personnes n’y pensent pas, où remettent cela au lendemain ! Et que dire si à cause de ces personnes, (dont il ne nous appartient surtout pas de juger), des gens de leur entourage, où par des ouïs dire, en venaient à perdre leur âme. Voici :

« Jésus dit à ses disciples ; il ne peut se faire qu’il n’arrive de scandales ; toutefois, malheur à celui par qui ils arrivent. Il vaudrait mieux pour lui qu’on lui mît au cou une meule de moulin, et qu’on le jetât dans la mer, que de scandaliser un de ses petits. Prenez garde à vous. Si ton frère t’a offensé, reprends-le ; et s’il se repent, pardonne-lui. Et s’il t’a offensé sept fois le jour, et que sept fois le jour il revienne vers toi, et dise : je me repens ; pardonne-lui. » Évangile de Luc chapitre 17, vers 1 à 4.

Mais quel malheur pour celui par qui cela arrive. Prenez garde à vous-mêmes ! Pour nous réveiller de la torpeur de notre tiédeur, ces deux phrases prononcées par Jésus ne nous suffisent-elles pas ? A moins que peut-être, sommes-nous bien éveillés par La Parole ; semence de notre foi qui germe et éclos en nos cœurs par la grâce de Dieu. Dans ce cas, nous rejetons tout ce qui ne vient pas de Dieu :

« C’est pourquoi, vous dépouillant de toute souillures et d’excès de la malice, recevez avec douceur la Parole qui est plantée en vous, qui peut sauver vos âmes. » Épître de Jaques, chapitre 1, vers 21.

La fin de ce verset : Et qui peut sauver vos âmes, nous fait bien comprendre que rien n’est gagné d’avance ! Il nous faut la mettre en pratique, sinon, nous nous abusons nous-mêmes ! :

« Mettez en pratique la Parole ; ne vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. Car si quelqu’un écoute la Parole, et ne la met point en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel ; et qui dès qu’il s’est regardé, s’en va, et oublie aussitôt quel il était ! » Épître de Jacques, chapitre 1, versets 22 et 23.

Et nous, oublions-nous notre visage, après l’avoir regardé dans le miroir ? Oublions-nous de regarder notre visage, face au miroir de notre âme ? Justifié ou condamné, tel sera notre sentence. A moins que nous soyons ces personnes dont nous parle l’apôtre Paul dans sa première épître aux Thessaloniciens, chapitre 4, versets 15 à 17 :

« Car nous vous déclarons ceci par la Parole du Seigneur, que nous les vivants qui seront restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui seront restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. »

Ces personnes ne passeront donc pas en jugement pour être condamnées puisque Dieu les ayant trouvées justes, seront ou ressuscitées, ou enlevées. Puissions-nous en être du nombre !

A Dieu seul, la gloire. Par le nom de Jésus ; le Christ ressuscité. Amen.

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Réflexion/Méditation 29 : La réincarnation : qu’en penser ?

Au sujet de la réincarnation, certaines personnes disent : j’ai lu ceci, ou cela, et je suis assez d’accord avec ces personnes, et je crois en la réincarnation ! Pourquoi pas, après tout ! Mais si l’on adhère à la Parole de Dieu, la réincarnation n’est pas possible. Pour les personnes qui croient en la réincarnation cela peut paraître ‘’fort de café,’’ lorsque le chrétien affirme cela d’un ton péremptoire. Mais en tant que Chrétien convaincu, il est pourtant impossible de dire : « L’on peut penser que la réincarnation puisse exister. » Car en tant que chrétien, je m’appuie sur la Parole de Dieu, et là, toute ambiguïté sur une éventuelle réincarnation, ne peut tenir :

« Et tout comme il est réservé aux humains de mourir une seule fois, et après cela, vient le jugement. » Epître aux Hébreux, chapitre 9, verset 27.

Après avoir lu ce verset ci-dessus, il va de soi, que le doute n’est plus permis quant à cette dite réincarnation ; si bien évidemment j’adhère à la Parole de Dieu. Pourtant, de nombreux chrétiens se laissent séduire par cette idée de l’existence de la réincarnation. Il est vrai que cette idée de renaître sous une autre enveloppe charnelle peut paraître séduisante, sous certains aspects ; tels par exemple :

– Si je crois à la réincarnation, je peux donc me dire : « Tant pis si j’ai fait du mal en cette vie, car de toute façon, j’aurai une autre vie pour me racheter ! »

– Si je crois en la réincarnation, je peux m’auto-affranchir d’actions que je n’aurai sans doute pas commises, si… j’avais été certain du jugement définitif de Dieu sur ma vie après ma mort ?

L’on peut donc comprendre qu’il y a un côté séduisant pour les tenants de la réincarnation ayant ce raisonnement-là.

Pour tout chrétien, croyant en la Parole de Dieu, oui, nous sommes certains qu’il il sera trop tard lorsque ce croyant de la réincarnation se trouvera face à face avec Dieu, lorsqu’il passera de ‘’l’autre côté ?’’ Nous n’aurons pas une deuxième chance pour nous rattraper dans une autre vie. Et la parabole de Jésus du pauvre Lazare méprisé par un homme riche, à de quoi nous faire réfléchir quand viendra l’heure du jugement ! Voici :

« Et étant en enfer, dans les tourments, il leva les yeux, et vit de loin Abraham et Lazare sur son sein ; et s’écriant, il dit : Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, afin qu’il trempe dans l’eau le bout de son doigt pour me rafraîchir la langue : car je suis extrêmement tourmenté dans cette flamme. Mais Abraham répondit : Mon enfant, souviens-toi que tu as eu tes biens pendant ta vie et que Lazare, y a eu des maux ; maintenant il est consolé, et toi tu es dans les tourments. Outre cela, il y a un grand abîme entre vous et nous, de sorte que ceux qui voudraient passer d’ici à vous ne le peuvent ; non plus que ceux qui voudraient traverser de là jusqu’à nous. » Evangile de Luc chapitre 16, versets 23 à 25.

Le passage où il est dit : « Mon enfant, souviens-toi que tu as eu tes biens pendant ta vie et que Lazare, y a eu des maux ; maintenant il est consolé, et toi tu es dans les tourments. » souligne de façon irréfutable, l’irrecevabilité d’avoir une seconde vie (ou même plusieurs) pour nous racheter de toutes les fautes commises sur cette terre. Comme nous venons de le lire en cette Parabole, cette théorie est totalement anti christique, puisque contraire à l’enseignement de Jésus. Tout chrétien assidu à la lecture de la Parole de Dieu, le confirmera, par une foi sûre et affermie. Non, jamais il n’adhérera pas à l’idée la réincarnation ; ni d’ailleurs à aucun autre enseignement non écrit dans la Parole de Dieu.

A Dieu seul, la gloire. Par le nom de Jésus ; le Christ ressuscité. Amen.

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Réflexion/Méditation 30 : Où en est notre foi, et : qu’en faisons-nous ?

Et les apôtres dirent au Seigneur : « Augmente-nous la foi. Et le Seigneur dit : Si vous aviez de la foi gros comme une graine de moutarde, vous diriez à ce sycomore : déracine-toi et plante-toi dans la mer ; et il vous obéirait. » Evangile selon Luc, chapitre 17, versets 5 et 6.

Donc, à lire ces versets, Jésus dit à ses apôtres : « Vous n’avez même pas la foi aussi petite qu’une graine de moutarde ! » Les pauvres peut-on penser. Toutefois, nous pouvons remarquer que Jésus ne leur a pas dit : « D’accord, j’augmente votre peu de foi ! » Par contre, c’est à nous de nourrir notre foi par une lecture régulière de la Parole, mais aussi de son écoute en de bonnes prédications :

« La foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la Parole du Christ. » Epître de Paul aux Romains chapitre 10, verset 17.

Alors, pour avoir la foi : Sommes-nous assidus(e)s à la prédication, et avons-nous une foi aussi petite qu’une graine de moutarde ; ce qui est suffisant aux yeux de Jésus ? Si tel est le cas, nous savons que nous plaisons à Dieu, puisque sans la foi, nul ne lui est agréable :

« Or, il est impossible de lui être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s’approche de Dieu, croie que Dieu est, et qu’il est le rémunérateur de ce ceux qui le cherchent. » Epître aux Hébreux, chapitre 11, verset 6.

Or si nous savons que par une foi aussi petite qu’une graine de moutarde, nous sommes agréables aux Yeux de Dieu, pourquoi alors lui dire : « Seigneur augmente notre foi ? » D’autant que par cette si petite foi, nous verrons s’accomplir des miracles ! Pour rappel, Jésus nous dit dans l’Evangile selon Luc, chapitre 17, verset 6 :

« Si vous aviez de la foi gros comme une graine de moutarde, vous diriez à ce sycomore : déracine-toi et plante-toi dans la mer ; et il vous obéirait. »

Par conséquent, c’est à nous d’être attentifs à ce que nous dit Jésus ; à savoir qu’un petit rien de foi, tel un grain de moutarde, doit nous suffire ; sinon, le doute ne risque-t-il pas de s’installer en notre esprit, en notre âme ? Quant à ce doute, n’est-il pas l’ennemi de la foi ? Et si face à notre doute, Jésus nous disait en guise de réponse : « Si vous aviez de la foi aussi petite qu’une graine de moutarde ? » A bien y réfléchir !

Ceci dit, encore faut-il que cette graine de foi que nous avons reçue, nous l’entretenions dans de la bonne terre ! Jésus nous en donne l’éclairage, par la parabole du semeur ; dont voici :

« Un semeur sortit pour semer sa semence, et en semant, une partie du grain tomba le long du chemin, et elle fut foulée, et les oiseaux du ciel la mangèrent toute. Et une autre partie tomba sur un endroit pierreux ; et quand elle fut levée, elle sécha, parce qu’elle n’avait point d’humidité. Et une autre partie tomba parmi les épines, et les épines levèrent avec le grain, et l’étouffèrent. Et une autre partie tomba dans une bonne terre ; et étant levée, elle rendit du fruit, cent pour un. En disant ces choses, il criait : Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende ! » Evangile selon l’apôtre Luc, chapitre 8, versets 5 à 8.

Aux versets 12 à 15 de ce même chapitre, Jésus explique à ses disciples le sens de cette parabole. Au verset 12, il est spécifié que la semence : c’est la Parole de Dieu. Voilà pourquoi, il nous faut être assidus à la lecture de la Parole de Dieu en la Sainte Bible, mais aussi en écoutant les bonnes prédications. Là est le bon terreau, la bonne terre. Mais, ce « tout réuni » qui est la foi si petite soit-elle, et cette bonne terre, ne suffisent certainement pas pour que notre foi s’affermisse. Non, loin de là, puisqu’il faut mettre ‘’ce tout’’ en pratique dans le quotidien de notre vie. Et, c’est là qu’intervient en notre esprit, la puissance du Saint-Esprit. Par sa force, le Saint-Esprit nous aide à mieux comprendre la Parole de Dieu.  Ainsi notre esprit et notre âme, en deviennent vivifiées et notre foi fortifiée en Dieu.

Ce fut le cas des apôtres lorsqu’au jour de la Pentecôte, la puissance du Saint-Esprit vint sur eux. Et à partir de cette théophanie (manifestation divine), que leur foi était active dans leur quotidien ! Leur foi se démontrait : par des nouveaux disciples qui étaient touchés par leurs prédications, par les miracles que Dieu opérait par eux au nom de Jésus, mais aussi par leur capacité à supporter l’opprobre, voir les persécutions dont ils étaient les victimes. Là, leur foi démontrait qu’ils étaient dans de la bonne terre. Pour qui connaît les Saintes Ecritures, le livre des Actes des apôtres, nous l’atteste. Mais lorsqu’ils étaient avec Jésus, que de difficultés ils avaient à comprendre ce que disait leur Maître, mais aussi, du manque de foi dont ils se plaignaient ! Pourtant, malgré l’insigne honneur d’être en présence de leur Rabbi (Maître) Jésus, ils côtoyaient le Saint-Esprit sans en avoir reçu sa puissance ; qui, pourtant était à leur côté ! En conclusion, il nous faut être revêtus de la puissance de l’Esprit-Saint, afin de mieux comprendre la Parole de Dieu, et qu’ainsi notre foi devienne solidement ancrée en notre esprit, en notre âme. Mais si nous n’avons pas encore reçu le baptême du Saint-Esprit, donnons véritablement et définitivement notre ancienne vie de pécheur non repenti à notre Seigneur Jésus, le Christ ressuscité, et il nous revêtira bien vite du baptême de son Esprit ; c’est certain. Parés de ce vêtement de la puissance de Dieu qu’est le baptême du Saint-Esprit, il va de soi que nous ne pouvons plus douter de notre foi. Une simple petite graine de foi sera en nous toujours active pour nous exaucer selon les vues de Dieu, et nous entretiendra dans cette bonne terre, qu’est la Parole de Dieu.

Par contre, il se peut qu’une personne vive dans une mauvaise terre en mettant sa foi dans des pratiques dont Dieu ne veut absolument pas, et qu’elle soit malgré tout exaucée ! Or, dans cette configuration, qui l’a exaucée dans sa foi ? La réponse ne peut-être que de Satan puisque Dieu a en horreur ces pratiques ! Oui, Satan peut par exemple faire disparaître les symptômes d’une maladie mais, c’est pour mieux nous piéger par la suite. Il n’attend que cela !

C’est ainsi que bon nombre de personnes qui se disant chrétiennes, se sont faites piégées lorsqu’elles sont allées consulter soit un marabout, un guérisseur appelé aussi magnétiseur, un voyant, et autres praticiens de l’occultisme. En acceptant de mettre leur foi en leur puissance, elles se sont mises sous leur pouvoir, c’est à dire sous leur joug. Or ce joug appartient à l’Ennemi puisque Dieu a ces pratiques en abominations :

« Il ne se trouvera personne parmi toi qui fasse passer par le feu son fils ou sa fille ; ni devin, ni pronostiqueur, ni enchanteur, ni magicien, ni personne qui use de maléfices, ni personne qui consulte un sorcier, ni aucun diseur de bonne aventure, ni personne qui interroge les morts ; car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Eternel, et c’est à cause de ces abominations que l’Eternel ton Dieu chasse ces nations de devant toi. » Deutéronome, chapitre 18, versets 10 à 12.

En lisant ces derniers versets, nous constatons, qu’il n’est pas fait mention de guérisseur. Pourtant, il ne faut pas mettre sa foi en leur pouvoir, puisque Jésus seul guéri. Mais en écho à cette vérité que Jésus seul guéri non seulement le corps, mais aussi notre esprit et notre âme, une question devrait toutes et tous nous interroger : « Pourquoi en effet ces guérisseurs ne sont jamais fatigués, malgré le nombre de malades qu’ils reçoivent ? » Pourtant, ils devraient être complètement épuisés ! Mais non, c’est tout le contraire ! « Plus je magnétise, plus j’ai d’énergie » disent-ils, pour la plupart d’entre-eux. Cherchez l’énigme ? Réponse : Leur pouvoir ne vient pas de leur propre énergie, mais des esprits guérisseurs qui, en eux, agissent ! Le magnétisme est donc une pratique occulte, qui agit par l’aide d’esprits guérisseurs gouvernant les plans occultes, dont leur chef est Satan. De si nombreux témoignages de personnes délivrées en église de ces esprits guérisseurs, nous prouvent la véracité de ces dires. Mettre sa foi dans la voyance, c’est le même constat puisque ce don s’exerce par un esprit, dont son chef est Satan. Cet esprit est appelé Python. Pour ce qui est de la pratique de ces « toucheurs » qui par exemple agissent contre les brûlures, le zona, les verrues, etc.., le résultat est le même : sans le savoir, pour la plupart d’entre-eux, leurs prières secrètes invoquent un esprit dont le chef est Satan. Mais la prière « dite du feu » est tellement subtile, que ces personnes de l’occulte croient agir par l’Esprit de Dieu, alors qu’elles agissent par cet esprit de mort !!! D’autant qu’il ne suffit même pas de dire ou de marmonner la prière, mais d’y penser, tellement c’est facile de la retenir ! Voilà ce que m’a dit un « feu » ami homme de Dieu, qui en Eglise, combattait ces démons qui gouvernent ce genre de pratiques occultes.

C’est donc plus que dangereux de mettre sa foi dans les pouvoirs de tous ces praticiens de l’occulte. Accepter d’y consentir, équivaut à se placer sous une malédiction. Et en cela, il n’y a rien de plus funeste, car avec l’Ennemi, rien n’est gratuit. Il enlève le symptôme de la maladie, pour mieux par la suite, provoquer d’autres maladies. Or comme cette personne a remarqué que les symptômes dont elle souffrait avaient disparus, elle viendra à nouveau rendre visite soit à son toucheur, son magnétiseur, ou son marabout, afin que son praticien lui enlève à nouveau les symptômes du mal dont elle souffre. Telle la mâchoire d’un piège qui se referme sur sa victime, il en sera toujours de même pour la personne qui a mis sa foi dans ces pratiques occultes, que Dieu réprouve tant. Et c’est ainsi que ce malade videra son compte en banque, et s’enchaînera encore davantage avec ces esprits guérisseurs, dont leur origine vient des ténèbres !

Or, si nous suivons l’Enseignement que Jésus nous a légué, une simple prière de foi selon ce que nous inspire le Saint-Esprit, agit avec la plus grande célérité, et efficacité qui soit. Je peux l’affirmer ; Dieu m’en est témoin. Quant à mettre sa foi dans les saints pour guérir telle ou telle maladie : elle n’est pas biblique, puisque seul Jésus guérit ! Et puis, comment avoir la foi en Dieu, si l’on confie sa foi en quelqu’un d’autre qui agit selon ce que Dieu a en horreur ? Pourtant, Jésus nous a dit de le prier avec foi, et : il nous exaucera ! Le premier verset mentionné au tout début de cet article nous l’affirme, mais aussi celui-ci ; dont voici :

« C’est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous le recevrez ; et cela vous sera accordé. » Evangile selon l’apôtre Matthieu, chapitre 21, verset 22.

Cependant, Jésus précise aux deux versets suivants :

« Mais quand vous vous présentez pour faire votre prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez-lui, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne vos offenses. Que si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est dans les cieux ne vous pardonnera pas non plus vos offenses. » Evangile selon l’apôtre Marc, chapitre 11, verset 25-26.

En lisant ces deux derniers versets, il nous est aisé de comprendre la différence essentielle qui existe entre une personne qui a foi en Jésus seul qui guérit, et une autre personne qui met sa foi en quelqu’un d’autre, dont sa pratique est honnie par Dieu. Par contre ; qui peut affirmer qu’un magnétiseur, un toucheur, un marabout, un sorcier, ou autre praticiens(nes) de l’occulte, guérissent à la fois l’âme et le corps ?

Non, dans ces officines, ce n’est pas le cas. Et pour le démontrer, nous savons que même le plus grand des criminels, peut trouver en ces praticiens de l’occulte, la fin des douleurs de tous ses maux ! Le pouvoir de ces personnes ne peut donc pas venir de Dieu. C’est une évidence, puisque seul Dieu guérit et l’âme et le corps. Et qu’il se sert d’une guérison soit pour réconforter le foi de la personne, ou : pour l’amener à la foi.

Alors, que cela soit en toute connaissance de cause, ou par ignorance, si nous avons mis notre foi en ces personnes, n’est-il pas temps de demander pardon à Dieu de l’avoir fait, et de faire appel à une personne de l’Église, bien affermie dans sa foi ? Il priera Dieu par et en son Fils Jésus, le Christ ressuscité. Et cette personne qui s’était placée sous le joug de ces gens aux pouvoirs occultes, sera délivrée de la malédiction qui l’avait enchaînée à ces esprits des ténèbres. Ces chaînes qui n’apportent que malchances à répétitions, angoisses, envies de suicide, et autres conséquences pour la santé du corps et de l’âme seront brisées au Nom et par le Nom de Jésus, le Christ ressuscité. Il n’est point-là, question de juger qui que ce soit ; ce qui ne serait pas biblique. Il est si facile de se laisser tenter lorsque l’on souffre ! Cependant, notre foi ne doit pas faillir en la mettant sous le joug de ces gens qui pratiquent des choses dont Dieu a en abomination. La puissance de Dieu que nous avons reçue nous suffit. N’en doutons pas un instant. Aussi, est-il important de le dire à nos frères et sœurs chrétiens, et non-chrétiens ; mais aussi de savoir où en est notre foi, et de ce que nous en faisons.

« Merci Seigneur de nous éclairer par ta Parole et par les prédications qui, sous l’influence de ton Saint-Esprit, fortifie notre foi. » Amen.

A Dieu seul, la gloire. Par le nom de Jésus ; le Christ ressuscité. Amen.

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Réflexion/Méditation 31 : Une foi qui se fructifie : une recette.

Nous savons que par la foi, l’Esprit-Saint nous guide par ce qu’il reçoit du Père et du Fils. Donc, il nous enseigne par sa Toute-Puissance en notre esprit régénéré. Mais l’apôtre Pierre en sa deuxième épître au chapitre 1, versets 3 à 7 ‘’va plus loin’’ en nous donnant le moyen, ou ‘’ la recette ‘’ pour faire fructifier notre foi. Voici ce qu’il écrit :

« Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde à la vie et à la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelé par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne par la convoitise ; ainsi en y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi, la vertu ; et à la vertu, la science ; et à la science, , la tempérance ; et à la tempérance, la patience ; et à la patience , la piété ; et à la piété, l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel, la charité. »

Pour résumer tout ce passage, il est dit que Dieu nous a donné par sa divine puissance tout ce qui contribue à la vie du royaume de Dieu dès maintenant, et à la piété. Nous n’avons donc pas de mérite, puisque cela nous est donné, et que Jésus nous a appelés par sa Gloire et par sa vertu. « Merci Seigneur. »

Ainsi notre foi par la divine puissance de Dieu, se fructifie afin de nous aider à tenir bon dans les épreuves et les tentations. Les fruits de cette Puissance divine en nous, Pierre nous les énumère : Dès ici-bas, le résultat de cette puissance divine, en y apportant notre zèle, nous procure : la vertu. Et par le fruit de la vertu, nous avons l’ingrédient qui nous amène à la connaissance de Dieu, c’est à dire la science à travers sa Parole et à l’action de l’Esprit-Saint en notre cœur ; c’est-à-dire en nos sentiments. Or nous savons que la Parole de Dieu par tout ce qu’elle recèle, nous fait aimer et désirer la sainteté. C’est ainsi qu’en cette sainteté, la connaissance de Dieu fait poindre dans le cœur du chrétien converti, la tempérance. Car sans tempérance, pas de paix de Dieu en notre cœur !

Nous voyons bien là que tout s’enchaîne. Et comme tout s’y s’enchaîne et s’y imbrique, l’Esprit-Saint invite ce chrétien à la patience, et à la piété. Cette piété, qui nous rappelle sans cesse la vie de Jésus-Christ et son enseignement, nous fait épouser des sentiments de l’amour fraternel, qui lui, nous conduit à la charité. Tout est alors réuni pour faire naître en notre cœur, l’amour tel que Dieu veut voir en chacun de nous. C’est-à-dire un amour charitable qui ne condamne, ni ne juge et qui aime sans condition, et surtout sans rien demander en retour. Par la foi et les grâces de Dieu pour y parvenir, l’apôtre Pierre vivait cela, et Dieu manifestait en lui sa puissance. Dieu étant hier le même qu’aujourd’hui, pourquoi maintenant en serait-il autrement ? Dieu n’a pas changé ! Voilà pourquoi, nous ne devons pas nous endormir sur les lauriers de la divine puissance que nous avons reçue.

Prenons l’exemple d’un sportif ayant des qualités physiques hors normes. Ne faut-il pas qu’il s’entraîne afin de les exploiter à leur maximum ? Eh bien, pour notre vie spirituelle, c’est la même chose. Il nous faut faire de même. C’est-à-dire, faire des efforts pour joindre à notre foi toutes ces qualités décrites dans ce passage. Notre foi ne doit donc pas être passive. Aussi est-ce pour cela que l’apôtre Paul nous dit de nous examiner et de s’éprouver soi-même, pour voir si nous sommes dans la foi :

« Examinez-vous vous-mêmes, pour voir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes ; ne reconnaissez-vous point que Jésus est en vous ? A moins que, peut-être, vous ne soyez réprouvés. » Deuxième épître de Paul aux Corinthiens, chapitre 13, verset 5

Oui, Dieu attend toujours de nous, que nous lui tenions la main par des actes qui entretiennent notre foi. Sinon, c’est la tiédeur spirituelle de notre foi qui insidieusement l’emporterait, avec probablement ‘’le doute sur son porte-bagages.’’ Et pour en donner une image de cette foi passive aux effets néfastes pour sa vie : n’est-elle pas comme une voiture qui roule avec un carburant frelaté ? Elle roule quand même, mais au fil du temps, son moteur s’encrasse et finit bringuebalante comme sur un chemin caillouteux, par tomber en… panne ! Voulons-nous de cela ? Bien sûr que non ; n’est-ce pas ?

« Seigneur, par cette exhortation, ton apôtre Pierre invitait ses contemporains à faire des efforts pour joindre à leur foi toutes les qualités qui ont pour noms : la vertu, la science (la connaissance selon Dieu), la tempérance, la patience, la piété, l’amour fraternel, la charité. Toutes ces qualités, tu les donnes gratuitement, et elles s’imbriquent d’elles-mêmes. Mais encore faut-il, que nous le voulions. En te tendant notre main avec un désir sincère de ne jamais la quitter, nous devenons par la grâce que nous recevons de Toi, participants à ta nature divine. Merci Seigneur de nous le faire comprendre. » Amen.

A Dieu seul, la gloire. Par le nom de Jésus ; le Christ ressuscité. Amen.

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Réflexion/Méditation 32 : Le Corps du Christ : la réalité.

« Je suis le vrai cep et mon Père est le vigneron. Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit, et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit. Vous, vous êtes déjà nets, à cause de la Parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment et il sèche ; puis on ramasse les sarments et on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples. Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimé. Demeurez dans mon amour.» Evangile de Jean, chapitre 15, versets 1 à 9.

Jésus insiste sur le fait de demeurer en lui ou… non. Comme toujours, nous avons le choix. Mais ce choix se résume par une autre interrogation : voulons-nous oui ou non, être son disciple, et…faire ainsi partie de son corps qui est l’église ? Telle est bien la teneur de ce message. D’après les Saintes Ecritures, nous savons que Jésus est la tête du corps qui est l’église, et que nous sommes tous unis en un même corps. Voici quatre versets qui nous disent ceci :

« Et c’est Lui, Jésus qui est la tête du corps qui est l’Eglise. Il est le commencement, le premier né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. » Epître de Paul aux Colossiens, chapitre 1, verset 18.

« Mais que, professant la vérité, dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef ; Christ. » Epître de Paul aux Ephésiens, chapitre 4, verset 15.

« Ainsi, nous, qui sommes plusieurs, nous sommes un seul corps en Christ ; et nous sommes chacun en particulier les membres les uns des autres. » Epître de Paul aux Romains chapitre 12, verset 5.

« Or vous êtes le corps du Christ, et vous êtes ses membres, chacun en particulier. » Première épître de Paul aux Corinthiens, chapitre 12, verset 27.

Or en tant que membres de son corps, parce que sans lui, nous ne pouvons rien faire, nous savons aussi que le Père, par Jésus, nous a envoyé l’Esprit-Saint, afin de nous enseigner, et de nous rappeler tout ce que Jésus nous a dit. Voici :

« Je vous dis ces choses, tandis que je demeure avec vous. Mais le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites. » Evangile de l’Apôtre Jean, chapitre 14, versets 25 et 26.

« Mais l’onction que vous avez reçu de lui, demeure en vous, et vous n’avez pas besoin qu’on vous enseigne ; mais comme cette même onction vous enseigne toute chose, et qu’elle est véritable, et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui, selon qu’elle vous a enseignés. » Première épître de Jean chapitre 2, verset 27.

L’onction que vous avez reçue de lui, demeure en vous ! Quelle assurance qui nous est donnée là ! « Alléluia, merci Seigneur. » Mais si l’Esprit-Saint nous enseigne tout, n’oublions pas que Dieu a placé des ministères pour l’édification du corps du Christ. Cela ne nous exonère donc en rien d’être encouragés, et exhortés par les prédicateurs, pasteurs, et autres membres de son corps, que Dieu à mis à part pour son peuple que nous sommes ; évidemment ! Aussi est-il dit :

« Mais la grâce est donnée à chacun de nous, selon la mesure du don de Christ. » Epître de Paul aux Ephésiens, chapitre 4, verset 7.

Par chacun de nous, ainsi nous formons individuellement en tant que chrétien : le corps de Christ. Mais cela ne peut se faire sans une véritable communion fraternelle en complète union les uns les autres :

« Je vous exhorte donc, moi le prisonnier du Seigneur, à vous conduire d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée. En toute humilité et douceur, avec un esprit patient, vous supportant les uns les autres avec charité ; vous appliquant à conserver l’unité de l’esprit, par le lien de la paix. Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme vous êtes appelés à une seule espérance, par votre vocation. » Epître de Paul aux Ephésiens, chapitre 4, versets 1 à 4.

Cela est-il suffisant que pour que cette communion soit totale ? Non, car ne sommes-nous pas également en communion en son corps et en son sang, représentés par le pain et le vin à commémoration de la Sainte Cène ? :

« La coupe de bénédiction, que nous bénissons, n’est-elle pas la communion au sang du Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas la communion au corps du Christ ? Comme il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, ne sommes qu’un seul corps ; car nous participons tous au même pain. » Première épître de Paul aux Corinthiens, chapitre 10, versets 16 et 17.

Par ailleurs nous savons que spirituellement celui qui mange le corps du Christ en ce pain représenté, et boit son sang représenté par ce vin :

– Ne participe nullement à un sacrifice renouvelé de Christ appelés par certaines religions ‘’non sanglant,’’ puisque Jésus dit ceci :

« …Tu n’as point voulu de victime, ni d’offrande, ni d’holocaustes, ni de sacrifices pour le péché (chose qui sont offertes selon la Loi) et tu n’y as point pris plaisir ; il ajoute ensuite : voici, je viens ô Dieu pour faire ta volonté. Il abolit le premier sacrifice (d’animaux) afin établir le second (qui est le sien). » C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés par l’oblation faite une seule fois du corps de Jésus-Christ. » Hébreux, chapitre 10, versets 8 à 10.

– Mais, participe à ce repas : Même si le pain reste du pain et que le vin reste du vin, à la commémoration de la Sainte Cène, spirituellement, nous mangeons en une intime communion, au corps brisé et au Sang versé de notre Sauveur Jésus-Christ à la croix du Golgotha. Par ce repas, nous dit Jésus, nous avons en Dieu la vie éternelle :

« Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour. » Evangile de Jean, chapitre 6, verset 54.

Et c’est ainsi que nous ne sommes plus qu’un avec Dieu Père, Fils et Esprit-Saint.

Telle est la réalité du corps du Christ en sa finalité « Merci Seigneur. » Amen. C’est pourquoi, à cette affirmation, il bon de toujours se rappeler ce que Jésus a dit à son Père, lorsqu’il priait pour ses disciples avant son arrestation :

« Afin que tous soient un, comme toi ô Père, tu es en moi, et moi en toi, afin qu’ils soient aussi un en en nous, pour que le monde croie que c’est toi qui m’as envoyé. » Evangile de Jean chapitre 17, verset 21.

Et n’oublions pas ce que nous avons à y gagner :

« Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. » Pour rappel, voir : Evangile de Jean, chapitre 15, verset 7 cité au début de cette réflexion/méditation.

Puissions-nous toujours nous en souvenir, afin de ne pas défaillir lorsque les épreuves nous surviennent !

A Dieu seul, la gloire. Par le nom de Jésus ; le Christ ressuscité. Amen.

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Réflexion/Méditation 33 : Se tenir éveillé, être prêt !

« Veillez donc, et priez en tout temps, afin que vous soyez trouvés dignes d’éviter toutes ces choses qui doivent arriver et de subsister devant le Fils de l’homme. » Evangile de Luc, chapitre 21, verset 36.

Rester éveillés par la prière en tout temps : Paul en parle également aux habitants de la région de Thessalonique lorsqu’il leur dit :

« Soyez toujours joyeux, priez sans cesse, rendez grâce en toutes choses, car telle est la volonté de Dieu en Jésus-Christ à votre égard. » Première épître de Paul aux Thessaloniciens chapitre 5 versets 16 à 18.

Prier sans cesse, et là nous pouvons penser que c’est avoir le regard tourné vers Dieu en toutes les circonstances, d’où l’exhortation de Paul de rendre grâce en toute choses. Mais pour rester debout, c’est-à-dire en état de sanctification, donc de sainteté, nous savons aussi que la Parole de Dieu est de facto l’arme qui débusque ce qui n’est pas de Dieu :

A Satan qui était venu tenter Jésus au désert, Jésus lui dit :

« Il est écrit : L’être humain ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » Evangile de Matthieu, chapitre 4, verset 4.

Donc si nous voulons être debout, nous avons-là, deux clés pour y parvenir : La prière en toute circonstance, et de bien connaître la Parole de Dieu. Ceci est capital, car l’homme en lui-même étant faible, il lui faut résister aux esprits séducteurs, ces faux prophètes dont nous parlent en de multiples endroits les Saintes Ecritures :

« Bien-aimés, ne croyez pas tout esprit ; mais éprouvez les esprits pour voir s’ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. » Première épître de Jean, chapitre 4, verset 1.

Beaucoup de faux prophètes sont venus dans le monde ! Si c’était donc comme cela au temps des apôtres qui ont suivi Jésus, de nos jours, il n’y a vraiment rien de nouveau sous le soleil ! Nous le constatons ; hélas ! Il est dit de ne pas croire tout esprit, mais d’examiner les esprits pour voir s’ils sont de Dieu. Pour faire court : ne soyons pas naïf et interrogeons l’Esprit-Saint qui vit en nous :

« Vous petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. » Première lettre de Jean, chapitre 4, verset 4.

Cela nous évitera de ne pas ‘’avaler’’ n’importe quoi concernant des paroles, ou des lectures, ou des vidéos, relatives à ce qui serait sensé de… nous édifier spirituellement. Se référer aux Saintes Ecritures, aidé par la prière incessante, c’est-à-dire en ayant toujours le regard tourné vers Dieu dans tout notre quotidien, voilà qui fait de nous des vainqueurs par l’Esprit de Dieu qui vit en nous. Et cela vaut mieux pour les personnes, qui sur cette terre, seront présentes lorsque Jésus viendra à nouveau :

« Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris et l’autre laissé ; de deux femmes qui moudront au moulin, l’une sera prise et l’autre laissée. Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur viendra. Or considérez ceci, que si un père de famille était averti à quelle veille (heure) de la nuit le larron viendra, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. C’est pourquoi, vous aussi, tenez-vous prêts ; car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous ne pensez pas. » Evangile de Matthieu chapitre 24, versets 40 à 44.

Sans vouloir polémiquer, en ces versets 40 à 44 ci-dessus, il est bien question du retour de Jésus qui viendra enlever son Eglise, et cela se passera de visu, et non pas de manière invisible comme certains le disent ! Les personnes qui seront jugées dignes de participer aux Noces de l’Agneau, seront enlevées visiblement aux yeux de l’humanité ; mais oui ! :

« Réjouissons-nous, et faisons éclater notre joie, et donnons-lui gloire, car les noces de l’Agneau sont venues, et son épouse s’est parée. Et il lui a été donnée d’être vêtue d’un fin lin, pur et éclatant, car le fin lin, ce sont les justices des saints ; alors l’ange me dis : Ecris : Heureux ceux qui sont appelés au banquet des noces de l’Agneau ! Il me dit aussi : Ce sont là les véritables paroles de Dieu. » Apocalypse, chapitre 19, versets 7 à 9.

Lorsqu’il est écrit que l’un sera pris et l’autre restera : il n’y a rien de plus concret. S’il y a un sujet qui dans certaines religions est peu ou prou abordé, c’est bien celui du retour de Jésus qui vient prendre son Eglise pour l’emmener aux banquet des noces de l’Agneau. Et pourtant la Sainte Bible en parle bel et bien ! Voilà une raison de plus de se méfier des pensées, ou paroles qui tordent les Saintes Ecritures ; sinon, comment peut-on être prêts ? C’est pourquoi, il est bon de se rappeler toujours du premier verset cité au début de cet article en l’Evangile de Luc, chapitre 21, verset 36 :

« Veillez donc, et priez en tout temps, afin que vous soyez trouvés dignes d’éviter toutes ces choses qui doivent arriver et de subsister devant le Fils de l’homme. »

« Seigneur, tu désires que nous soyons sans cesse éveillés, afin d’être prêts. Et si demain nous mourons, serons-nous ces choisis qui seront ressuscités afin de participer au banquet de tes Noces ? Et si nous sommes présents lors de ta seconde venue, serons-nous participants au banquet de tes Noces, Toi, l’Agneau immolé ? » :

« Car nous vous déclarons ceci par la Parole du Seigneur, que nous les vivants qui seront restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec la voix d’un archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et nous serons toujours avec le Seigneur. » Première épître de Paul aux Thessaloniciens, chapitre 4, versets 15  à 17.

« Ô Seigneur, merci Seigneur de nous guider par ta Parole, et par ton Esprit-Saint. Puisions-nous savoir toujours t’écouter comme tu le souhaites tant ; puissions-nous être prêts ! »

A Dieu seul, la gloire. Par le nom de Jésus ; le Christ Ressuscité. Amen.

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Conclusion.

Choisir d’être libre de toutes nos chaînes qui entravent notre marche vers la sainteté, ce n’est rien de le dire, mais encore faut-il le vouloir véritablement ! Lorsque nous lisons et méditons la Parole de Dieu en la sainte Bible, le regard sur soi-même que nous pouvons établir, ainsi que le regard de Dieu sur nous-mêmes, nous confrontent à notre propre miroir.

Ces  versets dans la Sainte Bible choisis pour ces réflexions/méditations, comme tous les autres, nous invitent à la découverte de la sainteté. Ils sont là pour nous le rappeler. Mais aussi et surtout pour nous dire qu’avec Dieu, Satan n’a aucun pouvoir sur nous, si notre désir est sincère d’abandonner définitivement le péché. A nous donc de choisir de quel côté de la barrière, nous voulons être.

De ce que nous faisons de notre vie : où je vais au paradis, où je vais en enfer ! Il est absolument capital d’en prendre conscience ; oui, c’est du sérieux. L’éternité, c’est si long ! A l’heure de notre mort, l’heure des comptes pour nous sonnera. Si nous sommes dans ce choix non assumé de la sainteté, notre fard devant Dieu tombera. Certes quand le fard coule sur un visage, ce n’est pas joli-joli ; c’est vrai. Cependant mieux vaut que ce fard qui trompait les hommes, tombe de notre vivant ! Sinon, à notre mort, nous n’aurons que nos yeux pour pleurer, avec comme désespoir : nos grincements de dents ! Oui, il sera trop tard pour dire devant Dieu : « Je choisis maintenant de me convertir en esprit et en vérité. » Et ne comptons pas quand viendra l’heure de notre mort, aller au purgatoire, pour aller ensuite au paradis par les prières de celles et ceux qui pour nous, auront prié de leur vivant. Si nous croyons en cela, relisons les Saintes Ecritures, et nous constaterons que jamais, ô grand jamais, Jésus n’a enseigné de telles choses ! Cela aussi, il faut le dire. Ce n’est pas l’heure de s’autocensurer.

A cela, une conclusion s’impose : Il est toujours sain de vérifier ce que nous dit l’obédience religieuse à laquelle nous appartenons. Soyons comme ces Béréens qui vérifiaient tous les jours l’Ecriture pour voir si ce qu’on leur disait était exact. C’est écrit en Actes des Apôtres, chapitre 17, verset 11. Cela nous évitera de croire ce que beaucoup de personnes s’imaginent ; comme par exemple : Se convertir, c’est simplement croire en Dieu ! Non, c’est bien plus que cela. Sinon,cela équivaudrait à ce que la majorité du monde entrerait par cette porte étroite, et cette voie resserré, dont nous parle Jésus ! Ce qui est un non-sens, puisque peu de gens trouvent cette voie resserrée, et cette porte étroite qui mènent à la vie éternelle avec Dieu ! Pour rappel, ces propos de notre Sauveur, sont en l’Evangile selon Matthieu, au chapitre 7, versets 13-14 :

« Entrez par la porte étroite ; car large et spacieuse est la voie qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui y rentrent. Car étroite est la porte et resserrée la voie qui mènent à la vie, et il y en a peu qui y rentrent. »

Croire en Jésus, ce n’est pas simplement croire en son Saint Sacrifice qui nous as sauvé de la damnation éternelle, Non, cela ne suffit pas. Il nous faut désirer que fasse place en notre cœur, la vertu au détriment du péché, tel que : le pardon à la haine, ou à la rancœur, l’humilité à l’orgueil, le contentement à l’envie capricieuse, la chasteté à la fornication, à l’impudicité, à la luxure, etc. La générosité à l’avarice, le courage à la paresse, la patience à l’impatience, la modération à la gourmandise, la foi à l’incrédulité, et au doute, l’espérance à la désespérance, l’amour du prochain à l’égoïsme ; etc. Saisir cette réalité de la conversion, c’est entrer de plein pied dans la grâce de Dieu, qui par elle, nous pouvons obtenir la pleine victoire sur le péché ! C’est pourquoi, un chrétien véritablement converti, ne peut en aucune manière détester un péché, et continuer d’en aimer un autre. La Parole de Dieu ne dit pas autre chose sur ce sujet.

Pour bien comprendre cette conséquence de la conversion, celle-ci peut véritablement s’apparenter à celle d’une monnaie, comme par exemple la conversion de notre ancienne monnaie qui était le franc, à celle de l’euro. Or, depuis que nous avons abandonné le franc au profit de l’euro, nous savons bien personne ne peut continuer à acheter ou vendre tantôt avec du franc, tantôt avec de l’euro. Eh bien, la conversion c’est cela. Et si nous persistons à vouloir vivre de notre ancienne vie de pécheur, tout en désirant en même temps vivre avec Jésus, c’est comme si nous voudrions acheter et vendre avec du franc ou de l’euro quand cela nous arrange !

Par conséquent, comme il est impossible d’avoir deux monnaies pour acheter ou vendre, parce que la conversion monétaire a eu lieu, il est impossible de se dire converti, tout en étant dans notre nouvelle naissance spirituelle, et dans l’ancienne. Le penser, c’est être dans l’illusion spirituelle. En effet, comment concevoir autrement qu’une nouvelle naissance n’est nouvelle, que si elle ne se vit plus comme l’ancienne !

Cela aussi, il faut le dire. Ce n’est pas l’heure de s’autocensurer. Imaginons ce que dirait Jésus si de nos jours, parcourant nos routes, était le temps de son ministère ! Nous pouvons être certain qu’il renverserait bien des tables, comme il le fit dans le temple de Jérusalem, avant qu’il ne soit mis à mort sur la croix du Golgotha !

Lorsque le péché est commis volontairement sans intention réelle d’y mettre fin, lorsque de fausses vérités bibliques entraînent les personnes en enfer, que ce livre recueil renverse les tables du compromis, dont le maître de table n’est autre que Satan.

Bonnes réflexions, bonnes méditations. Soyez bénis.

A Dieu seul, en revient toute la gloire. Par le nom de Jésus ; le Christ ressuscité. Amen.

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Appendice.

– Je remercie Pascal un frère en Christ avec qui j’ai beaucoup partagé la Parole de Dieu. Il m’a aidé à peaufiner mes réflexions sur la vie que Dieu nous propose. Ces remerciements ne sont pas de trop, tant nous avons passé du temps ensemble.

Tous les versets sont de la Sainte Bible D’Ostervald, version révisée édition 1996.

Que ces réflexions/méditations puissent vous apporter réflexions et méditations selon les vues de Dieu.

A Dieu seul, la gloire. Par le nom de Jésus ; le Christ ressuscité. Amen.

A toutes et à tous : paix et joie de Jésus ; Le Christ ressuscité.

Fraternellement en Jésus-Christ : Gilles.

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Soyez béni(e)s.

Gilles.