Réflexions/Méditations : 1-11.

INTRODUCTION

Quand Dieu se rencontre.

Certaines personnes disent avoir fait la rencontre personnelle avec Jésus, le Christ ressuscité. Que cela soit de l’avoir vu de visu, ou l’avoir entendu leur parler en vision, leur vie a totalement basculé ; si bien entendu, elles acceptent toujours de suivre Dieu dans leur vie. C’est évident ! En effet, Dieu nous laisse le choix de le suivre ou…non. Mais si en leur cœur, elles acceptent de suivre Jésus, le Christ ressuscité, alors, l’Esprit-Saint fait sa demeure en leur esprit. Or, par cette divine présence, pour ces chrétiens, plus rien n’est désormais comme avant ! Pour en avoir discuté avec ces personnes, toutes et tous malgré leurs imperfections, n’ont qu’une crainte : celle de blesser Dieu par la pratique du péché ! Bref, elles vivent un autre chemin : celui de la sainteté. Quant à y parvenir, la Parole de Dieu par les Saintes Ecritures, est leur référence. Même si des habitudes pécheresses essayent malgré tout de survivre, ces personnes par la foi en la puissance de Dieu en eux, lutteront pied à pied, afin de ne pas redevenir esclaves de leurs péchés ! C’est ainsi qu’étant à l’école de Dieu par le Saint-Esprit qui les conduits, ils apprendront par la foi en Jésus-Christ ressuscité, l’obéissance à la nouvelle vie que Dieu leur propose. Et même si des échecs face aux péchés subsistent, ils n’auront qu’une seule envie : celle du repentir immédiat afin de mieux repartir avec leur Seigneur, et d’obtenir par la foi en Dieu ce crucifiement du restant de leur nature charnelle qui les a fait tomber. Telle est leur nouvelle vie en Dieu trois fois Saint.

Pour d’autres, elles n’ont ni rien vu, ni entendu quoi que ce soit, mais elles ressentent une profonde paix et joie, que rien, ni personne, ne peut leur ôter. Là, cette fois-ci, il ne s’agit plus d’une rencontre visible avec Dieu, mais d’une rencontre spirituelle en leur esprit, par l’Esprit de Dieu. Et depuis ce jour béni, elles aussi, ne sont plus les mêmes. Cela est tellement vrai que l’attrait du monde avec tous ses artifices ne les intéressent absolument plus. Nous n’avons même pas besoin de leur poser la question si la vie du monde, attire leur convoitise : leurs attitudes parlent d’elles-mêmes !

Pour toutes ces personnes, un prix alors bien souvent, se paie cash : Celui d’être ‘’plus ou moins’’ rejetées du monde. C’est comme si le monde se vengeait de leur désintéressement qu’elles n’ont plus pour lui ! A bien y réfléchir, cela se comprend fort bien. Et même si elles ne sont pas rejetées, elles peuvent parfois se trouver marginalisées par leur entourage. Mais que leur importe cela. Seul le fait d’être et de demeurer dans la relation d’intimité avec Dieu, est important aux yeux de leur âme ; sans pour autant négliger l’amour du prochain. Cela va de soi ! C’est d’ailleurs à cela qu’elles sont différentes. En effet, elles ne jugent pas. Oh certes, parfois, elles peuvent se faire piéger lorsque dans une conversation, des jugements fusent de tous côtés ! Mais bien vite, l’Esprit-Saint est là, pour leur faire rappeler ce péché commis. C’est alors le temps de la reconnexion. Oui, il faut ‘’recoller les morceaux !’’ C’est ainsi que s’engage pour elles, une contrition sincère et véritable avec le désir ardent de ne plus recommencer. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elles sont éprises de la compassion de Jésus pour tous les pécheurs. Et par la grâce de Dieu, elles font tout leur possible pour faire des œuvres, que l’Esprit-Saint leur incite de faire. Au vu de cette description, c’est idéal d’être ainsi, peut-on penser. Mais est-ce possible, et ces personnes existent-elles ?

Choisir la libération.

Heureusement, oui, c’est possible d’être revêtu de la compassion de Jésus, et bien sûr, ces personnes existent. Et nul ne doute que si vous n’en avez pas encore rencontré, cela se fera. Ou mieux même : pourquoi demain ou un jour prochain, ce ne sera pas vous ? N’avez-vous pas envie tout comme elles, de vivre dans la sanctification ? « Non, c’est impossible pour moi » dira toujours notre nature charnelle ! Il y a donc une résistance à se défaire de ses mauvaises habitudes ; c’est comme ça ! Quel dommage ne croyez-vous pas ? En effet, n’est-ce pas à cause de cela, que persiste bien souvent un mal-être ? Effectivement, comment être serein, si la pratique du péché nous entraîne sur le terrain glissant du négatif, de l’ombre, voir du noir ? Cependant, pour être libéré (e) de toutes ces chaînes qui entravent jusqu’à l’addiction, telles la pornographie, l’impudicité, l’alcool, la cigarette, les jeux d’argent, les médisances, le mensonge ou autres péchés qui mettent mal à l’aise : pourquoi persister à écouter cette mauvaise petite voix ? Par contre si tu te dis chrétien, sans être convaincu qu’il te soit possible de lutter contre tes mauvaises habitudes, ou souhaite d’en être libéré, voici ce que dit la Parole de Dieu par l’apôtre Jean en sa première épître, chapitre 5, verset 18 :

« Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu se conserve lui-même, et le malin ne le touche point. »

Forcément, ce verset interpelle ! Quelle remise en cause pour le chrétien prétextant qu’il lui était impossible de ne pas pécher ! Cela fait mal. Et l’âme toute pécheresse qu’elle est par nature, essaiera de se débattre avec ce verset ci-dessus ; comme avec tant d’autres tels que :

« Quiconque demeure en lui, (en Jésus-Christ) ne pèche point ; quiconque pèche, ne l’a point vu et ne l’a point connu. » Première épître de Jean, chapitre 3, verset 6.

« Celui qui commet le péché est du diable ; car le diable pèche dès le commencement. Or, le Fils de Dieu a paru, pour détruire les œuvres du diable. » Première épître de Jean, chapitre 3, verset 8.

– « Sortez de votre ivresse, pour vivre justement, et ne péchez point ; car quelques-uns sont sans la connaissance de Dieu. Je le dis à votre honte. » Première épître de Paul aux Corinthiens, chapitre 15, verset 34.

– « Car si nous péchons volontairement, après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne nous reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une terrible attente du jugement, et feu ardent qui doit dévorer les adversaires. » Epître aux Hébreux, chapitre 10, versets 26 et 27.

Ces versets sont sans équivoque possible. Ils nous invitent fermement à la sainteté ! Ne croyons pas que c’est impossible. Sinon, comment croire en tous les versets, et dire : « je crois en la Parole de Dieu alors que moi-même, je ne crois pas en tous les versets ? » Alors, si nous pensons que ces versets concernent notre âme encore pécheresse, pourquoi ne pas dire :

« Ô mon Dieu, je pensais que malgré mon péché, je demeurais en Toi, mais ces versets me disent le contraire ! Pardon Seigneur. Sincèrement, je désire changer pour être enfin libéré (e) du péché qui m’enchaîne en de mauvaises habitudes. Je ne désire plus pécher volontairement sans intention réelle d’y mettre fin définitivement. Merci par ton Esprit-Saint qui me conduit afin de m’aider par la foi en Toi, à y parvenir ; car seul (e), je ne le puis. Par Jésus, le Christ ressuscité, notre avocat auprès de Toi Père très juste et bon. » Amen.

Appartenir à Jésus.

Dieu peut-il refuser cela, c’est à dire de nous libérer des chaînes du péché ? Non, bien évidemment ! Il mettra alors dans le cœur de ce chrétien qui désire ne plus pécher, la motivation nécessaire de mieux le découvrir, afin de mieux l’aimer. C’est ainsi qu’en son âme, le dégoût de son accointance (connivence) au péché, s’imposera en son esprit. La Parole de Dieu sera toujours sur la table de chevet de son cœur, afin de mieux l’aimer. Naîtra alors en ce chrétien, un véritable amour pour Jésus, qui sur la croix du Golgotha, a pris sur Lui notre condamnation qui nous était réservée ; à savoir l’enfer pour l’éternité. Et c’est par ce cœur à cœur d’amour de Dieu pour l’homme, et de l’homme pour Dieu, que la marche vers la conversion véritable s’enclenche. Elle devient bien souvent : ‘’tout feu, toute flamme’’ ! C’est alors le temps de la découverte des nombreuses grâces que Dieu donne. La louange devient alors reconnaissance envers Dieu Père, envers son Fils Jésus venu sur terre pour nous sauver, envers la puissance de l’Esprit-Saint en notre esprit régénéré. Tout s’imbrique dans les sentiments : remerciements, soif d’apprendre la Parole de Dieu, envie d’écouter des bonnes prédications etc. Seulement, tel le brasier, ‘’le tout feu, toute flamme’’ ne dure d’une même intensité ! Et comme  tous feux qui veulent s’éteindre, il faut souffler sur leurs braises. Cela se fera par l’action du souffle de l’Esprit-Saint. Oui, Il soufflera sur notre brasier d’amour de Dieu pour nous, et de nous pour Dieu. Et c’est ainsi que poindra en notre esprit  bon nombre des questions pertinentes, telles par exemple :

– Est-ce que j’appartiens véritablement à Jésus-Christ ? :

« Or, ceux qui appartiennent à Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises. » Epître de Paul aux Galates, chapitre 5, verset 24.

Si j’ai crucifié ma chair avec ses passions et ses désirs, alors oui, j’appartiens à Jésus-Christ. Mais si ma chair n’est pas crucifiée, n’est-ce pas parce que je redoute de la crucifier ? Or, par ma peur de crucifier ma chair, est-ce que je désire vraiment lui appartenir ? Et si je voulais tout à la fois être avec Dieu, et rester encore avec des chaînes qui me coupent de sa grâce ? Etc.

– Je dis que j’aime Dieu, mais est-ce bien vrai ? :

« Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime. Et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, et je l’aimerai et je me ferai connaître à lui. » Evangile de Jean, chapitre 14, verset 21.

« Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles, et la parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du  Père qui m’a envoyé. » Evangile de Jean, chapitre 14, verset 24.

Oui, c’est vrai, ces paroles de Jésus sont bien dérangeantes pour notre chair toujours en quête du péché. Pourquoi ? Ne sommes-nous pas dans ce monde ? Évidemment, nous y sommes ! Or, pour chaque chrétien, cette lapalissade que nous sommes dans le monde, est bien souvent son talon d’Achille, puisque la Parole de Dieu nous dit de ne pas aimer le monde ! :

« N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde, si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui. » Première épître de Jean, chapitre 2, verset 15.

Néanmoins, ce n’est que par le désir d’appartenir véritablement à Jésus, que le chrétien dans sa sincérité, comprendra cette nécessité de ne pas être du monde, c’est à dire de ne pas adhérer à tous ces artifices avec ces clinquants et faux semblants ! Dans ce nouveau choix de vie d’appartenance au Seigneur, la grâce de Dieu l’accompagnera tellement, que ce chrétien voudra ressembler aux disciples que Jésus s’étaient choisis pendant le temps de son ministère ; excepté Judas l’Iscariote, cela va de soi ! Mais que de pièges du Malin il aura à déjouer, tant son âme aime le monde ! :

« Je leur ai donné ta Parole, et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du Malin. Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. » Evangile de Jean, chapitre 17, versets. 14 à 16.

Être dans le monde, sans en faire partie ! Nous voyons là où se situe le nœud du problème, dont chaque converti aura par la grâce de Dieu, à faire face. Ce sera son défi permanent qu’il devra relever par la foi de la puissance de Dieu en lui ! Ce n’est que par cette foi-là qu’il en sera vainqueur. Pourquoi ? Parce que la définition de la foi selon les Saintes Ecritures, c’est : une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration des choses que l’on ne voit point : épître aux Hébreux, chap 11, verset 1 ! Dieu peut-il nous refuser cette espérance là par une démonstration de sa Puissance, dont on ne voit pas comment elle s’opère, mais dont on constate son efficacité ? Certainement : non. Mais force est de constater que l’âme charnelle luttera pied à pied contre celle foi-là ! Et cela jusqu’à ce la Puissance de Dieu arrive par notre accord, à dompter notre âme charnelle. Or, nous donnons notre accord à Dieu, que si nous obéissons à notre esprit, qui lui se régénère par l’Esprit de Dieu, et non à notre âme charnelle. A nous donc chrétiennes et chrétiens d’être vigilant(e)s. Se vérifie alors ‘’sans coup férir’’ ce que dit Jésus :

« Car étroite est la porte, et resserrée la voie qui mènent à la vie, et il y en a peu qui la trouvent. » Evangile de Matthieu, chapitre 7, verset 13.

Alors, voulons nous entrer par cette porte, et y demeurer ? De ce choix pourtant, dépend notre vie avec ou sans Dieu pour l’éternité ; rien que çà !

La sainte Bible est sans concession sur le moyen de vivre une vie de sanctification. Ce livre vous en apportera la confirmation. Faut-il s’en plaindre ? En aucun cas, puisque ces versets qui dérangent tant l’âme charnelle, deviennent  pierres d’achoppements, pour ses propres convoitises !

Que ces trente trois réflexions/méditations ; soient pour vous ce recueil à la découverte de la sainteté, tant désirée par Dieu.

Bonnes réflexions/méditations. Soyez béni(e)s.

A Dieu seul, la gloire. Par le nom de Jésus ; le Christ ressuscité. Amen.

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Réflexion/Méditation 1 : Pour bien comprendre la Parole.

Pour celles et ceux qui s’intéressent à la Parole de Dieu écrite en le Saint Livre qu’est la Bible, nous pouvons constater que la Parole de Dieu ne se comprend pas forcément facilement. Certains passages demandent plus de réflexions que d’autres, et c’est-là que nous avons besoin de l’aide du Seigneur par le renouvellement de notre intelligence en la puissance de son Esprit. L’apôtre Paul parle de ce renouvellement de notre esprit, qui ne se fait que si nous nous défaisons de notre conduite passée, pour se revêtir de l’homme nouveau ; ce sont les versets 19 à 24 du chapitre 4 aux Ephésiens :

« Ayant perdu tout sentiments, ils se sont abandonnés à la dissolution, pour commettre toutes sortes d’impuretés, avec une ardeur insatiable. Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris à connaître Christ ; au moins, si vous l’avez écouté, et si, selon la vérité qui est en Jésus, vous avez été instruits en Lui, à vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses ; et que vous soyez renouvelés dans l’esprit de votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, crée à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité. »

Si nous ne le faisons pas, et sans ce renouvellement de notre intelligence, nous aurons toutes les chances de passer à côté de la révélation des Saintes écritures puisque l’Écriture dit que le Saint-Esprit enseigne les choses spirituelles aux spirituels ! :

« Pour nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, pour connaître les choses qui nous ont été données de Dieu. Et nous les annonçons, non avec les discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne le Saint-Esprit, expliquant les choses spirituelles aux spirituels. Or, l’homme animal ne comprend point les choses de l’Esprit de Dieu ; car elles lui semblent folie, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. » Première épître de Paul aux Corinthiens, chapitre 2, versets 12 à 14.

A nous donc d’être des êtres spirituels conduits par l’Esprit de Dieu, et non des êtres conduits par l’esprit de la chair, afin de bien comprendre les saintes écritures. Ne cherchons pas à être spirituel tout en étant charnel puisque dans la Parole de Dieu il est dit que l’esprit de la chair est inimitié contre Dieu, et que ceux qui sont dans la chair ne peuvent plaire à Dieu ! : épître de Paul aux Romains chapitre 8, versets 7 et 8. Alors, avons-nous reçu l’Esprit qui vient de Dieu pour recevoir les choses qui viennent de Dieu ? Est-ce que nous nous sommes nous repentis sincèrement, en nous humiliant sous la main puissante de Dieu en criant à Dieu notre impuissance de résister par nos propres forces aux diverses tentations ? Car, si nous ne le faisons pas, même si nous lisons la Bible, la Parole de Dieu  ne pourra pas en nous faire son effet, puisque Dieu n’écoute pas les pécheurs. Cela est écrit en l’Evangile selon l’apôtre Jean, chapitre 9, verset 31 :

« Or, nous savons que Dieu n’entend pas les pécheurs ; mais si quelqu’un honore Dieu et fait sa volonté, celui-là, il l’entend.

Honorer Dieu en faisant sa volonté, ainsi est la condition, si nous ne voulons pas être égarés par de faux raisonnements concernant notre compréhension de la Parole de Dieu. N’est-ce pas le bon moyen afin de mieux comprendre, par exemple, que par amour, Dieu peut nous soumettre à la tentation ?  Même si certaines personnes pourraient froncer, ou froncent les sourcils, c’est pourtant la prière que nous a appris Jésus, à savoir :

« Ne nous soumets pas à la tentation. » : Bible de Jérusalem.

 « Ne nous laisse pas entrer dans la tentation. » : Bible de la Colombe

 « Ne nous induis pas en tentation. » Bible d’Ostervald, de Martin, de Darby, de Bible Thompson, version Texte de la Nouvelle Bible Second. Bible de Genève 1669.

Voilà donc un exemple de verset qui peut faire controverse si nous ne l’argumentons pas bibliquement ! D’où l’intérêt de bien connaître la Bible ! Cela peut en effet nous paraître déroutant car, nous pouvons penser :

« Dieu ne peut pas nous soumettre, ou nous induire en tentation. Non Dieu ne peut pas nous faire cela, puisqu’il est marqué en l’épître de Jacques que Dieu ne tente pas. » :

 « Que personne ne dise lorsqu’il est tenté : C’est Dieu qui me tente ; car Dieu ne peut être tenté par le mal, et lui-même ne tente personne. » Chapitre 1, verset 13.

S’il est donc parfaitement vrai que Dieu ne peut être tenté par le mal, sans quoi, Dieu ne serait pas Dieu, il est pourtant tout à fait biblique que Dieu peut accorder à Satan la permission de tenter une personne ! Pour qui connaît l’histoire de Job, oui, Dieu peut donner la permission à Satan de tenter une personne !

En effet, Dieu qui sait à l’avance nos actions et nos réactions, sait donc si jusqu’à la fin de notre dernier souffle, nous serons à Lui, ou… non. Or, si Dieu est omniscient, nous savons aussi qu’il est omniprésent et omnipotent. Sachant cela, il va de soi que Dieu fait miséricorde à qui il veut et il endurcit qui il veut :

« Il fait donc miséricorde à qui il veut, et il endurcit celui qu’il veut. » Epître de Paul aux Romains, chapitre 9, verset 18.

Pour argumenter cela, la Bible nous expose quelques cas particuliers ou Dieu a endurcit les coeurs, tel celui de Pharaon qui malgré les plaies envoyées sur son peuple et sur lui-même par la mort de son fils, fit tout ce qui était en son pouvoir, pour empêcher le peuple Hébreux de sortir définitivement de son pays. Tels un très grand nombre de juges et rois du peuple Hébreux qui eurent  leurs coeurs endurcis malgré les avertissements de Dieu ! Nous voyons aussi en certains récits bibliques ou la tentation est un jugement de Dieu qui sait que la personne en question succombera à cette tentation, et même que l’esprit chargé de cette « mission » amènera la personne à sa destruction, voire, à sa mort !

Oui, Dieu peut donner quand il l’estime nécessaire un mauvais esprit à une personne. Voici quelques exemples dont celui du roi Saül qui était jaloux de David au point de vouloir le tuer ! Tout cela parce que suite à la victoire de David sur Goliath, la renommée de David fut bien supérieure à Saül. Et ce roi jaloux et haineux avait peur que David lui prenne son trône ! Cela est écrit dans le premier livre de Samuel au chapitre 18, versets 6 à 9.  C’est pourquoi, Dieu envoya au roi Saül un mauvais esprit :

« Et il arriva, le lendemain, que le mauvais esprit, envoyé de Dieu, saisit Saül… » Premier Livre de Samuel, chapitre 18, verset 10.

Mais si l’on veut chercher d’autres situations bibliques pour nous convaincre du sens de cette prière concernant ce verset, il y en a d’autres dans la Sainte Bible où Dieu envoya un esprit mauvais sur tel ou tel autre personnage. Nous pouvons découvrir également que Dieu envoya un mauvais esprit entre personnes interposées, afin que la ou les personnes tombent sous le jugement de Dieu ! Telle l’histoire du roi Abimélec qui par un esprit mauvais envoyé de Dieu entre Abimélec et les chefs de Sichem, mourut dans une bataille. Cela est écrit dans le livre des juges au chapitre 9, versets 23 à 54. Telle aussi l’histoire du roi Achab qui fut séduit par la bouche de ses prophètes de Baal qui avaient reçus un esprit de mensonge envoyé de Dieu, afin qu’il tombe dans une guerre contre les Syriens. Cela est écrit au premier livre des rois, chapitre 22, verset 22. Telle l’histoire du roi Syrien Sanchérib, qui reçut de Dieu un esprit mauvais et qui l’entraîna dans la mort ! voir le deuxième livre des Rois, chapitre 19 verset 7.  Telle aussi celle de Judas, qui par un esprit mauvais entré en lui, livra Jésus, etc.

C’est donc en lisant et méditant sur tout cela, que nous pouvons mieux appréhender notre compréhension sur la prière de Jésus concernant le Notre Père, où la phrase : ne nous soumets pas, ou ne nous induits pas en tentation pouvait nous poser interrogation. Un frère en Christ bien féru dans les Saintes Ecritures en la Sainte Bible, en fait la réflexion suivante, que voici, sous son autorisation.

« Oui, effectivement, vu sous cet angle-là, on peut dire “ne me soumets pas” ou “ne m’induis pas” en tentation. Non pas que Dieu le fasse directement, mais qu’il laisse l’ennemi le faire quand une personne est tombée sous son jugement. C’est ce qu’on appelle aussi être “livré à Satan” (Première épître de Paul aux Corinthiens, chapitre 5, verset 5) ; dans certains cas, Dieu le permet pour la “destruction de la chair” pour que la personne, arrivée dans un état des plus misérables, se rende compte jusqu’où elle est tombée et dans quel effroyable état elle se trouve, afin qu’elle se repente.  Parfois, c’est aussi un jugement qui amène à la perdition. Lorsque nous prions ainsi, c’est pour dire “Seigneur, que jamais je n’arrive à un point où tu doives me laisser entre les mains de l’ennemi” ! Mais, face à une tentation qui m’arrive, ma prière sera plutôt “Ne me laisse pas entrer…”

Oui, dans la Sainte Bible, de l’ancien au nouveau testament, tout se tient et se coordonne. Notre désir de lire la Parole de Dieu de la Genèse à l’Apocalypse, et notre soif de marcher dans les pas de Jésus, nous sont donc d’une nécessité essentielle afin que la Parole de Dieu ne rentre pas par une oreille, et ne sorte aussitôt par l’autre ! La compréhension de la Parole de Dieu s’accompagnera alors de notre méditation, puisque marchant par l’Esprit, Dieu se chargera de nous faire aimer cette façon de lire sa Parole.  C’est pourquoi, il est si bon de nous en imprégner, comme Dieu l’ordonna à son prophète Ezéchiel dont la naissance remonte à 622 ans avant Jésus-Christ :

 « Il me dit : Humain, mange ce que tu trouveras, mange ce rouleau et va parler à la maison d’Israël ! J’ouvris la bouche, et il me fit manger ce rouleau. Il me dit : Humain, nourris ton ventre et remplis tes entrailles de ce rouleau que je te donne ! je le mangeai, et il fut doux comme du miel.  Il me dit : Humain, va vers la maison d’Israël, et tu leur diras mes Paroles. » Ezéchiel, chapitre 3, versets 1 à 5.

A l’exemple donc de tous les disciples de Jésus, il faut donc manger spirituellement ce Saint Livre qu’est la Sainte Bible afin qu’il devienne notre G P S dans notre quotidien. La méditation de la Parole de Dieu, ce n’est surtout pas d’être zen en faisant le vide de son esprit, mais c’est justement, tout le contraire ! Non, la Bible ne se lit pas comme un roman. Cela est tellement vrai que  parfois, nous arrêtons un instant de lire et méditer la Parole de Dieu, car le Saint-Esprit nous incite à le faire ? Pourquoi faire ? Mais pour prier ! Mais pourquoi le Saint-Esprit nous invite parfois à prier en ces instants ?  Parce que la Parole de Dieu devient notre coeur à coeur avec Dieu. Elle devient source d’interrogations, et de questionnements sur ce que nous sommes, source de révélations pour ce que nous devons être. Source de révélation par Elle-même, nous ne sommes plus jamais seul, tant Dieu nous parle ! Telle en est sa compréhension. Mais à nous de le vouloir ! Alors, le voulons nous ?

Et même si sa compréhension ne sera pas toujours évidente, Dieu en notre désir de sanctification, nous donnera la patience pour qu’un jour, nous ayons la révélation de la signification de tel ou tel passage. Là est la sublime pédagogie de l’Esprit de Dieu qui nous conduits sur la base de sa Parole.

« Ô Seigneur, puissions-nous être aussi comme le roi David qui dans le psaume 104 nous dit » :

« Je chanterai à l’Eternel tant que je vivrai ; je psalmodierai à mon Dieu tant que j’existerai. Que ma méditation lui soit agréable ! Je me réjouirai en l’Éternel. » Versets 33-34.

A Dieu seul, la gloire. Par le nom de Jésus ; le Christ ressuscité. Amen.

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Réflexion/Méditation 2 : Je prie, mais…

« Je prie chaque jour, mais je ne suis jamais exaucé(e) ; le Bon Dieu ne m’écoute pas. »

Beaucoup de personnes disent ou pensent cette phrase, car pour eux, Dieu ne les écoute pas ! Et la tentation peut être forte de rejeter la faute sur Dieu ! Mais ce raccourci n’est-il pas trop facile ? La priorité n’est-elle pas dans la sincérité de notre cœur, en nos sentiments ? Dieu ne regarde-t-il pas les cœurs ? Ne sonde-t-il pas les reins et les cœurs ? Tromper quelqu’un, certes c’est possible ; mais Dieu ! Et même si certaines personnes savent bien que tromper Dieu c’est impossible, certaines pensent que de toute façon, nul n’étant parfait, nous pouvons continuer dans nos péchés ! Car Dieu disent-elles, est tout amour.

Pour qui connaît un tant soit peu les Saintes Écritures, un tel raisonnement relève de l’ignorance sur ce que Dieu attend de nous. Or avec cette ignorance de ce que Dieu attend de nous, comment être dans le vrai avec Dieu ?

Il faut donc bien connaître les Saintes Écritures et s’y tenir afin de comprendre pourquoi Dieu ne nous écoute pas, afin peut-être aussi de se dire : Dieu ne m’exauce pas parce que ce n’est pas bon pour mon âme, ou que si cela est bon pour mon âme, ce n’est pas le bon moment que Dieu juge pour mon âme. Et afin de ne pas tomber dans des confusions en tous genres, mieux vaut certainement pour éviter cet écueil, ne pas chercher à être seul pour vivre sa vie de chrétien (ne). S’entourer d’une personne suffisamment humble ‘’qui respire Dieu’’ dans la connaissance de la Parole de Dieu en la Sainte Bible, dans ses paroles, et dans ses actes, voilà qui nous amène à mieux comprendre la volonté de Dieu. Et c’est aussi faire preuve d’humilité ; ce qui plait toujours à Dieu. Il sera alors d’autant plus facile de se fier à ce que nous dit l’Esprit-Saint, lui, qui a régénéré notre esprit, et de répondre à des questions telles-que :

Mais si je ne suis pas exaucé, si Dieu ne m’écoute pas, il y a peut-être une raison ! Et si je n’étais pas véritablement en accord avec Dieu ?  Est-ce que je mets sa Parole en pratique, ou est-ce que je ne fais que de la lire ? C’est si facile de se dire chrétien et de ne pas l’être ! Par exemple :

– Est-ce que par mon attitude, j’aime mon prochain comme Dieu nous aime ? Est-ce que je demande à Dieu que je puisse pardonner comme Dieu pardonne ? Est-ce que lorsqu’il m’arrive de regarder la paille dans l’œil de mon voisin, j’essaye de l’aimer comme Dieu l’aime ? Est-ce j’essaye de voir ce qu’il y a dans mon œil comme Dieu veut m’en faire prendre conscience et m’en guérir ? Est-ce que je pardonne à ceux qui ont des paroles perfides à mon égard, et : Est-ce que j’écoute ce que me dit en pensée l’Esprit-Saint afin d’y parvenir ? Est-ce que je mets uniquement ma confiance en Dieu, ou en des guérisseurs qui ne disent pas leur secret. Est-ce que je me suis repenti sincèrement avant de recevoir mon baptême comme Jésus nous a dit de le faire ? Est-ce qu’en tel ou tel moment, je ne fus pas orgueilleux ou égoïste ? Et pourquoi je n’ai pas obéi au Saint-Esprit qui me prévenait en ce sens ? Certes je sais que Dieu me pardonne si ma repentance est sincère, mais est-elle est véritablement sincère ?

Quel tour du propriétaire pour mon âme ! Mais qu’il est nécessaire ! Car c’est par cette introspection que je peux comprendre pourquoi Dieu, peut-être, ne m’exauce pas ? Donc, par déduction, je dois dire à Dieu : « Merci Seigneur de ne pas m’exaucer lorsque mon attitude n’est pas correcte selon ce que m’enseigne ta Parole ; sinon, je persisterai dans mon péché ! »

Les raisons que nous ne sommes pas exaucés dans nos prières, peuvent donc avoir pour origine, la non acceptation de me remettre en question, lorsque le Saint-Esprit me fait comprendre sur ce qui ne va pas en mon âme.  Il va de soi que si je veux être exaucé, je me dois d’accepter cette remise en cause ; sinon, je suis dans la désobéissance. Or si je suis dans cette désobéissance, comment puis-je être exaucé dans mes prières ? Car si je suis exaucé en étant dans la désobéissance, cela voudrait dire que Dieu accepte ma désobéissance ! C’est donc logiquement impossible d’être exaucé si je vis dans la désobéissance, car Dieu est Saint, il est parfaitement Saint. C’est obligatoire d’en prendre conscience si je veux être exaucé dans mes prières. C’est d’une évidence implacable ! Or, si j’accepte de vivre dans l’obéissance à ce que le Saint-Esprit me fait comprendre, je vais accepter les conséquences d’une liberté retrouvée, c’est à dire les avantages de ne plus être dans l’addiction du péché répétitif, et dont je ne pouvais me passer, et qui faisaient obstacle à ma connexion en Dieu. Mais par la connaissance des Saintes Écritures, je sais que cela est possible de me passer du péché répétitif, car c’est la puissance de la grâce de Dieu qui agit en moi, afin de lutter efficacement contre l’addiction à tels ou tels péchés. Or si ma connexion divine est retrouvée, le Saint-Esprit va m’inciter à m’abreuver de la lecture quotidienne de la Sainte Bible pour que ce cœur à cœur ne s’arrête jamais !  Or s’il y a cœur à cœur, cela veut dire que je peux parler à Dieu, et si je lui parle, je crois fermement qu’en ma sincérité de cœur, je suis écouté de Dieu. Quel grâce ! Et comme je ne veux pas que cette connexion divine s’arrête, sans cesse, je vais m’abreuver à l’écoute de son Esprit, à la source de sa Parole, en ayant cet objectif d’être écouté de Dieu. C’est capital de comprendre  cela, car sans ce G P S pour notre âme : comment garder le cap que Dieu nous a tracé par sa Parole révélée en la Sainte Bible ?

Sans ce G P S de la Parole révélée en la Sainte Bible : comment garder le cap que Dieu nous fixe par ce cœur à cœur que Dieu désire tant par la puissance de son Esprit, afin que nous demeurions dans sa volonté, afin qu’il nous exauce pour le bien de notre âme ?

Sans ce G P S de la Parole révélée en la Sainte Bible :   comment savoir par exemple que dans tel ou tel passage de l’ancien, au nouveau Testament, je peux me remettre en question tant je me retrouve dans les différents travers qu’à vécu le peuple Hébreux ?

Sans ce G P S de la Parole révélée en la Sainte Bible : comment par les paraboles de Jésus, je peux y trouver certains travers de mon âme ? Mais si je me laisse imprégner par ce cap que Dieu me donne dans sa Parole, en tant que chrétien véritable que je désire être, il me sera d’autant plus facile d’accepter de m’interroger sur mes actions, et mes réactions dans ma vie de tous les jours. Je vais alors vivre une relation personnelle avec Dieu. Et Dieu dans sa bonté, sera toujours prêt à m’encourager en m’exauçant selon ce qui est bon pour moi.

Pour conclure, ne disons donc jamais que Dieu ne veut pas nous exaucer, et qu’il est injuste parce qu’il ne nous exauce pas ! Cela dépend aussi de nous si nous sommes en contradiction manifeste et volontaire en sa Parole révélée en la Sainte Bible. Et si nous ne sommes pas exaucés, sachons que Dieu a ses raisons, car Lui, l’Omniscient, sait ce qui est bon, ou non, pour notre âme. Et si aujourd’hui nous ne sommes pas exaucés au temps voulu par Dieu, demain ou un autre jour, nous y serons si les obstacles en notre âme sont levés ; car Dieu ne veut que le bien de notre âme. Aussi est-ce pourquoi, il nous faut mettre en pratique la Parole de Dieu dans notre vie de tous les jours si nous désirons être exaucés. Et si nous faillissons en cette quête, par sa Parole, Dieu va nous faire prendre conscience. C’est alors qu’en acceptant cette remise en cause, nous allons même  accepter d’être un incompris. Incompris non seulement les non-convertis, voir même être par eux moqués et maltraités, mais aussi par les convertis ! C’est dire comment par la puissance de sa Parole, Dieu nous transforme. Et s’il nous transforme, soyons certains qu’il nous exaucera selon ce qui est bon pour nous. C’est capital aussi de comprendre cela. A nous d’en prendre bonne de conscience. A nous aussi et surtout de ne pas contester Dieu, car comme le dit la Parole de Dieu :

« Ô homme, qui es-tu, toi qui conteste avec Dieu ? Le vase d’argile dira-t-il à celui qui l’a formé : Pourquoi m’as-tu fais ainsi ? Épître de Paul aux Romains chapitre 9, verset 20.

Être l’ouvrage des mains de l’Éternel, se laisser transformer par Lui, voilà notre choix si nous désirons être exaucés ! Et c’est ainsi que par ce choix,  tout devient alors possible. Or, si nous avons ce désir-là, Dieu qui sait mieux que nous ce dont nous avons besoin, nous donnera la foi nécessaire afin que nous puissions être exaucés ! C’est la Parole de Dieu qui nous le dit. Par la foi, soyons-en certains :

« Et tout ce que vous demanderez en priant, si vous croyez, vous le recevrez. » Évangile de Matthieu, chapitre 21, verset 22.

Alors cet homme nouveau, revêtu de cette vraie foi, ne pourra plus jamais dire : « Dieu ne m’écoute jamais, ne m’exauce jamais. » Par contre, si nous lui demandons quelque chose de tordu…!

A Dieu seul, la gloire. Par le nom de Jésus ; le Christ ressuscité. Amen.

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Réflexion/Méditation 3 : La croix : qu’en faisons-nous ? 

– Dans l’ancienne Alliance : la croix était l’objet de malédictions !

« ….Car celui qui est pendu est une malédiction de Dieu… » Est-il écrit dans le Deutéronome au chapitre 21, verset 23. Celui qui était soit bandit, séditieux, ou criminel devait mourir sur la croix, source donc de malédiction !

– Dans l’Alliance nouvelle en Jésus-Christ : la croix est devenue source de notre salut !

« Et Jésus, ayant de nouveau crié d’une voix forte, rendit l’esprit. En même temps, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent. Les sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs corps de saints qui étaient morts ressuscitèrent ; et étant sortis de leurs sépulcres après sa résurrection, ils entrèrent dans la cité sainte, et ils furent vus de plusieurs personnes. » Evangile en Matthieu, chapitre 27, versets 50 à 53.

« Ayant été ensevelis avec Lui par le baptême ; en Lui aussi vous êtes ressuscités, par la foi en la puissance de Dieu qui l’a ressuscité des morts. Et quand vous étiez morts dans vos péchés et dans votre incirconcision charnelle, il vous a vivifiés avec Lui, vous ayant pardonné toutes vos fautes. Il a effacé ce qui était contre nous, l’obligation des ordonnances qui s’élevait contre nous ; il l’a entièrement annulée, en l’attachant à la croix ; ayant dépouillé les principautés et les puissances, qu’il a publiquement exposées en spectacle, en triomphant d’elles sur cette croix » Epître de Paul aux Colossiens, chapitre 2, versets 12 à 15.

Si la croix n’est pas devenue une source de salut, c’est-là, véritablement de la mauvaise foi ; c’est le moins qu’on puisse dire !!!

Or, si aux yeux des juifs, Jésus était un personnage devenu séditieux, donc méritant la mort ; aux yeux de son Père, donc de son Fils, c’était la solution afin que nous puissions être sauvés de la malédiction du péché ! En mourant sur cette croix, Jésus qui n’avait pas péché, pris sur lui cette malédiction aux yeux des hommes, pris sur lui, notre dette qu’il nous fallait payer aux yeux du Père « Alléluia, gloire à Dieu. » Et Dieu qui est Esprit, ressuscita son Fils à la face du monde ! De par notre incapacité à respecter à la lettre toutes les prescriptions de la Loi, Jésus a été traité en pécheur pour nous, afin que par son saint sacrifice, nous devenions juste de la justice de Dieu en Lui  :

« Car Celui qui n’a point connu le péché, Il (Dieu le Père) l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui. » Deuxième épître de Paul aux Corinthiens chapitre 5, verset 21.

Paul dira qu’il ne met sa fierté rien que dans la croix du Seigneur :

« Quant à moi, qu’il ne m’arrive pas de me glorifier en autre chose qu’en la croix de notre-Seigneur Jésus-Christ, par laquelle le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde. » Epître de Paul aux Galates, chapitre 6, verset 14.

Or si Paul nous le dit, il est certainement juste aussi de se dire :

– « Oui, je mets ma fierté en rien d’autre que celle qui est de crucifier par grâce de Dieu, ma nature charnelle, qui elle, est toujours et sera toujours potentiellement pécheresse.  »

– « Et si je ne suis pas arrivé à crucifier ma vieille nature charnelle, fais-en sorte Seigneur que cela puisse se faire ; je désire tant te suivre. »

Et pour cela, je crois au Saint Sacrifice de Jésus qui, à la croix, est puissance de Dieu :

« Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est puissance de Dieu. » Première épître de Paul aux Corinthiens, chapitre 1, verset 18.

La croix n’est plus signe de malédiction pour nous qui sommes sauvés en Jésus-Christ Vainqueur, mais elle est le signe de puissance de Dieu : quelle bénédiction ! Sous l’ancienne alliance, la Loi servait de pédagogue puisqu’elle montrait le péché, mais sans effacer la condamnation ! Or par le Saint Sacrifice de Jésus à la croix, – qui nous l’avons vu nous a justifiés devant Dieu le Père (afin que nous devenions justes de la justice de Dieu son Père en Lui, est-il marqué au deuxième verset de cet article ), nous ne sommes plus soumis à ce conducteur qu’est la Loi, mais : sous la grâce en tant qu’enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ :

« Or la foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce conducteur, car vous êtes tous enfants de Dieu par la foi, en Jésus-Christ. » Epître de Paul aux Galates, chapitre 3, versets 25-26. « Alléluia, merci Seigneur. »

En marchant par la foi, nous épousons de fait Dieu Céleste Trinité, l’Esprit du Père et du Fils, le Christ ressuscité. Mais à nous d’écouter ce que nous dit en pensée le Saint-Esprit, afin de ne pas tomber dans les pièges des tentations qui nous font tomber dans le péché ! Car si nous tombons dans le péché (et cela arrivera), à nous de nous en repentir sincèrement, afin de clouer à la croix ce qui nous reste encore à donner de notre nature pécheresse. Si nous ne le faisons pas, nous ne sommes pas des enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ, mais des enfants du diable, car celui qui commet le péché est du diable est-il écrit en la première épître de Jean, chapitre 3, verset 8 :

« Celui qui commet le péché est du diable ; car le diable pèche dès le commencement. Or le Fils de Dieu a paru pour détruire les oeuvres du diable. »

A nous donc de renouer au plus vite la connexion avec Dieu en crucifiant au plus vite ce qui plaît tant à notre chair ! En effet, ce sont nos péchés, et nos iniquités qui ont mis un mur de séparation entre nous et Dieu, et qui Lui font cacher sa face, pour ne plus nous entendre :

« Mais ce sont vos iniquités qui ont fait la séparation entre vous et votre Dieu, et ce sont vos péchés qui lui font cacher sa face, pour ne plus vous entendre. » Esaïe, chapitre 59, verset 2.

Qu’il est difficile d’entendre cela si nous nous disons chrétiens ! Aussi, est-ce pour cela qu’il nous faut épouser réellement l’enseignement de Jésus-Christ, Fils de Dieu de toute éternité. Car si nous le faisons, par la grâce de Dieu qui nous est alors donnée, nous avons de ce fait, la possibilité de rester fermes face aux péchés qui nous séparent de Dieu. Que notre volonté soit donc toujours celle-ci, car Dieu nous laissera toujours libre de crucifier notre nature charnelle afin de lui appartenir, ou d’être séparé de Lui, si nous refusons de crucifier notre chair avec ses passions et ses désirs :

« Or ceux qui appartiennent à Christ, ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises. » Epître de Paul aux Galates, chapitre 5, verset 24.

Mais que si cela est difficile, puisque comme le dit la Parole de Dieu en l’apôtre Paul : l’esprit de la chair est inimitié contre Dieu, que ceux qui sont dans la chair ne peuvent pas plaire à Dieu, et que celui qui n’a pas l’Esprit de Christ, ne lui appartient pas !!! :

« Car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; en effet, elle ne le peut. Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu. Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui. » Epître de Paul aux Romains, chapitre 8, versets 6 à 9.

Si nous désirons avoir en nous l’Esprit de Dieu, c’est à dire d’être des chrétiens bien affermis selon les vues de Dieu, ces quatre versets doivent vraiment nous faire réfléchir. C’est pourquoi Paul dit aux Corinthiens dans sa première épître, au chapitre 2 et verset 2 :

« Car je ne me suis pas proposé de savoir autre chose parmi vous que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié. »

Là est donc la clé pour parvenir à la crucifixion de notre chair, à savoir : nous identifier à Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié ; par sa grâce bien évidemment ! Pourquoi ? Parce qu’en acceptant la crucifixion de notre chair, nous devenons crucifié(e)s pour monde, comme nous le sommes pour le monde. L’Apôtre Paul aux Galates, chapitre 6, et verset 14, le confirme. Voici :

« Quant à moi, qu’il ne m’arrive pas de me glorifier en autre chose qu’en la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par laquelle le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde. »

Or comme Jésus-Christ est ressuscité, nous recevons alors les arrhes de son Esprit afin de le vivre par la foi. A nous donc de ne pas désirer vivre par la chair, mais de la crucifier avec ses passions et ses convoitises par la puissance de Dieu qui agit en nous, afin que nous puissions y parvenir. Car seuls, nous ne pouvons y parvenir ; nous le savons ! Sinon, nous devenons sans pouvoir s’y échapper, la cible de toutes les opportunités de nous comporter alors en ennemi de la croix :

« Car plusieurs, je vous l’ai dit souvent, et maintenant je vous le redis en pleurant, se conduisent en ennemis de la croix de Christ. Leur fin sera la perdition ; leur Dieu, c’est leur ventre, leur gloire est dans leur infamie, et leurs affections sont aux choses de la terre. » Épître de Paul aux Philippiens chapitre 3, verset 18.

Et si Paul revenait : En parlerait-il en pleurant ? A chacun de nous d’y répondre ; n’est-ce pas ?

A Dieu seul, la gloire. Par le Nom de Jésus, le Christ ressuscité. Amen.

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Réflexion/Méditation 4 : Imposer les mains ; oui, mais :

Certaines personnes courent après les charismes ou les dons. Elles y courent tellement que lorsqu’elles n’en ont pas reçu de Dieu, elles demandent à celles et ceux qui en ont, de leur imposer les mains afin d’en recevoir !

Il se peut aussi que des personnes inspirées par le Malin s’arrangent pour obtenir des pouvoirs, (et non des charismes ou des dons qui eux viennent de Dieu) sans en parler à personne. Dans ce précis, elles reçoivent ces pouvoirs soit par : initiation secrète, avec imposition des mains de l’initiateur, ou par une formule secrète ! Mais là, ce n’est plus un don de Dieu, mais un pouvoir qui vient des esprits des ténèbres.

Que nous disent les Saintes Ecritures à ce sujet de l’imposition des mains ?

« N’impose les mains à personne avec précipitation, et ne participe point aux péchés d’autrui ; conserve toi pur toi-même. » Première épître Paul à Timothée, chapitre 5, verset 22

Concernant ces personnes qui désirent recevoir des dons ou des charismes, par ce moyen de l’imposition des mains, la prudence est donc fortement conseillée. Pour cela, il faut donc impérativement, et en Eglise, non pas être à l’écoute de soi-même, mais de l’Esprit-Saint ; c’est si évident ! Voici ce que nous disent là aussi les Saintes Ecritures à ce sujet ?

« Pendant qu’ils célébraient le culte du Seigneur et qu’ils jeûnaient, le Saint Esprit leur dit : Mettez à part pour moi Barnabas et Saul en vue de l’œuvre à laquelle je les ai appelés. Alors, ayant jeûné et prié, ils leur imposèrent les mains et les firent partir. » Actes des Apôtres chapitre 13, versets 2 et 3.

Que constatons-nous :

– Ce n’est pas Barnabas et Saul qui ont demandé mais : l’Esprit-Saint. « Mettez à part pour moi dit le Saint-Esprit. »

– Que les apôtres célébraient le culte et jeûnaient.

– Après avoir prié et jeûné, les apôtres leur imposèrent les mains et les laissèrent à leur mission.

Nous voyons ici que l’Esprit-Saint avait pour Barnabé et Saul une mission, et c’est pourquoi Dieu a donné aux apôtres le don de recevoir ce que son Esprit leur disait. Ils n’ont donc pas imposé les mains au gré de leur volonté. Et là, force est de reconnaître que les apôtres étaient en état de grâce et qu’ils faisaient tout pour y être.

Par conséquent, nous devons aussi avoir cet état de grâce pour imposer les mains. Car, oui c’est vrai, par le Nom de Jésus, le chrétien peut imposer les mains lors d’une prière d’intercession, tel par exemple sur un malade qui le demande :

« …. Ils imposeront les mains aux malades et ils seront guéris. » dit Jésus à ses disciples en l’Evangile de Marc, chapitre 16, verset 18.

Cependant, il y a aussi un oui…mais ! Il vaut mieux en effet que cela soit « fait dans le cadre de son église, c’est à dire avec son accord. » Car si ce n’est pas ainsi, l’intercesseur aura de fortes chances de se faire passer pour un guérisseur ! Ce qui est catégoriquement faux, puisque c’est Dieu seul qui guérit le malade, par le moyen de la foi du chrétien qui intercède, et du chrétien qui reçoit cette imposition. Et qui dit « fait dans le cadre de son église », veut dire acte d’imposer les mains au Nom de Jésus par ce chrétien bien affermi dans la foi. Autrement dit : Toutes impositions des mains ne devraient être faites que par une personne réellement bien affermie dans l’enseignement des apôtres.

Voilà pourquoi, l’imposition des mains ne peut se faire sans l’approbation de l’Esprit-Saint.

A Dieu seul, la gloire. Par le nom de Jésus ; le Christ ressuscité. Amen.

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Réflexion/Méditation 5 : Pourquoi il est si bon d’être avec Dieu ?

En ce monde ou pléthore d’informations circulent à une telle vitesse, reconnaissons que Dieu est souvent oublié lorsque ce monde dans lequel nous vivons, tente les personnes. Oui, il faut être épris de Dieu si nous ne voulons pas oublier Dieu ! Tentation du paraître, de donner aux autres l’image que nous ne sommes pas en réalité, tentation de suffisance, de fausse-modestie, tentations…. Tentations…. Tentations à n’en plus finir. A nous donc de s’arc-bouter à la Parole de Dieu ; même nous sommes parfois aussi tenter de lâcher du leste sur la mise en pratique de la Parole de Dieu ! Car là aussi est une autre tentation ; et elle est de taille celle-là ! Ô que l’Ennemi aimerait tant que nous y tombions ! Mais, si par mégarde, nous cédons à une ou plusieurs de  ces tentations, faut-il pour cela s’en désoler à tel point de s’en attrister ? Pour le chrétien, aimant Dieu de tout son coeur, celui-ci sera effectivement attristé :

« Car la tristesse qui est selon Dieu, produit une repentance à salut, dont on ne se repent jamais ; au lieu que la tristesse du monde produit la mort. » Deuxième épître de Paul aux Corinthiens, chapitre 7, verset 10.

En tant que chrétien, ce passage souligne le bienfait d’une tristesse d’avoir succombé aux tentations, car elle nous amène au salut par une véritable repentance, qui elle, nous reconnecte avec l’Esprit de Dieu. Dans cette démarche-là, la tristesse du monde qui elle nous conduit à la mort spirituelle, pour nous, n’est plus ! Pourquoi ?  Réponse : Puisque par le sacrifice de Jésus à la croix du Golgotha en son sang versé pour nous, en notre repentance sincère et véritable, nos péchés sont effacés. Et par le Sacrifice de son Fils, nous sommes alors justifié(e)s devant le Père. Par contre, si notre tristesse se passe sans le secours de Dieu, dans le cœur de cette personne, la culpabilité s’invitera. Or par ce sentiment de culpabilité, cette personne ne risque-t-elle pas de s’auto-dévaluer ? Ne risque-t-elle pas à force d’échecs d’avoir succombé à toutes ces tentations, de baisser les bras en s’accommodant de ses tentations ?

Mieux vaut donc prendre un nouveau départ, et se jeter dans les bras de Jésus-Christ, mort et ressuscité pour nous, plutôt que de se laisser ronger par le poids de la culpabilité. Pour cela, un choix sans équivoque se doit d’être pris définitivement :

– Soit je désire véritablement me convertir.

– Soit je continue à vivre comme avant, c’est à dire, vivre au gré de mes tentations, jusqu’à ce que je me tape la tête contre ce mur de la culpabilité, qui bien vite, me rongera telle une gangrène morbide !

Oui, il me faut choisir mon camp dans lequel je veux vivre. Si je désire en mon cœur transformer la culpabilité en sérénité, c’est le chemin que me propose Jésus que je dois suivre ; c’est certain. Avec Jésus, plus de vengeance, plus de haine, plus de rancœur, plus de faux semblants, etc. Notre amour pour Dieu ne sera pas feint, et comme toujours, la réciprocité de l’amour de Dieu pour nous, se fera ressentir au plus profond de notre être. Certes, il y aura des combats spirituels. Mais en notre cœur d’enfants de Dieu, l’Esprit-Saint nous guidera. Par nos chutes et relèvements, nous prendrons alors conscience de tout ce qui ne va pas en nous. Le vrai travail de sincère repentance en nous continuera, pour ensuite se faire baptiser adulte si nous ne le sommes pas. Ce sera ensuite à nous de faire partager la Parole de Dieu en tant que disciple de Jésus-Christ. C’est en effet ce que nous dit la Parole de Dieu :

« Allez, faites des gens de toutes les nations des disciples, baptisez-les pour le nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Et enseignez-leur à garder tout ce que je vous ai commandé. Quant à moi, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. » Évangile de Jésus-Christ selon l’apôtre Matthieu, chapitre 28, versets 19-20. Bible Thompson, Version Louis-Second.

Quant à moi dit Jésus : je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde !  Comme le dit une expression populaire bien connue : c’est quelque chose de fort ! Et cela est si fort que le cœur à cœur de l’enfant de Dieu que nous sommes avec notre Dieu, se fera alors avec davantage d’acuité. Jésus avec nous, et en nous, nous fera prendre conscience d’exécrer le péché, afin que nous puissions mieux goûter la puissance de sa grâce. Mais ce n’est pas parce que nous sommes devenus des baptisés avec la conscience de suivre l’enseignement de Jésus, que le combat contre les tentations cessera ! Bien au contraire ! La guerre contre notre ennemi qu’est le diable s’intensifiera, car, il n’aura qu’un but : nous faire tomber et tomber encore et toujours. Mais à nous de retenir par la foi que Jésus avec nous et en nous, est plus fort que les tentations, plus fort que la puissance de l’air dirigée par le diable. Et c’est-là qu’intervient notre foi pour vaincre les tentations ; si bien sûr nous désirons véritablement suivre Jésus, et non de manière hypocrite, c’est à dire en passant par le renoncement de soi-même et de se charger de notre croix, dont nous parle Jésus en l’Évangile en Matthieu, chapitre 16, versets 24 25 :

« Alors Jésus dit à ses disciples : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix et me suive. Car quiconque voudra sauver sa vie, la perdra ; et quiconque perdra sa vie pour l’amour de moi, la trouvera. »

Et s’il nous arrive de tomber en tentations malgré notre désir de suivre Jésus en esprit et en vérité, c’est à dire en renonçant à nous-mêmes et en portant notre croix, nous n’aurons alors que notre humiliation à lui offrir. Là sera le fruit de notre cœur brisé, qui est cette tristesse qui selon Dieu qui produit en nous cette repentance à salut pour nous reconnecter à Dieu au plus vite. Humiliez-vous sous la main puissante de Dieu nous dit la Parole :

« Humiliez-vous donc sous la main puissante de Dieu, afin qu’il vous élève quand il en sera temps ; vous déchargeant sur Lui de tous vos soucis, parce qu’il a soin de vous. Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer » 1ère épître de Pierre, chapitre 5, verset 6-7-8.

Oh oui, n’ayons pas peur de nous humilier devant Dieu et de lui crier d’un cœur contrit et peiné : « Ô Seigneur, je crie vers toi, aies pitié de moi, pardonne-moi, pauvre pécheur que je suis, aide-moi, je t’en supplie, viens à mon secours, je ne suis rien sans Toi. Mon âme a soif de Toi. »

Oui, Dieu aime un cœur brisé, un cœur contrit. David qui après son adultère avec Bath-Shéba, et le meurtre d’Urie, (le mari de Bath-Shéba) l’avait bien compris. Et malgré le décès de son enfant qui s’en est suivit, quel grand roi il fut pour son peuple, quel soif de Dieu il avait ! A nous cependant d’être bien attentif, car oui, l’ennemi qu’est le diable cherchera toujours notre perte. Il cherchera toujours à nous morfondre de cette culpabilité qui nous rongeait le sang lorsque par le péché non repenti, nous étions éloigné de Dieu.

Voilà pourquoi il est si bon d’être avec Dieu. Où est cette culpabilité qui avant de connaître Dieu nous rongeait « le sang ? » Désormais, elle n’est plus pour nous ! C’est Jésus qui l’a prise à la croix du Golgotha ;  et pour notre salut, il en a payé le prix à notre place ! L’épée de la Parole qui est l’épée de l’Esprit de Dieu, nous l’atteste. « Merci Seigneur, oui : c’est si bon d’être avec Toi. »

 A Dieu seul, la gloire. Par le nom de Jésus ; le Christ ressuscité. Amen.

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Réflexion/Méditation 6 : Résister, et résister encore !

Résister, résister, résister encore et toujours contre les tentations : tel est le combat que chaque chrétien aura toujours à mener tout au long de sa vie. Est-ce normal peut-on se dire ? Oui, bien sûr puisque Jésus Lui-même, fut tenté comme nous, en toutes choses :

« Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses comme nous, mais sans péché. » Epître aux Hébreux, chapitre 4, verset 15.

Oui mais Jésus n’a pas péché nous dit la Parole. Et nous le croyons, puisque c’est Le seul dans le monde qui est ressuscité en un corps glorieux. Tandis que nous !!!! évidemment, c’est la vérité ! Mais cependant, Dieu ne nous tentera pas au-delà de nos forces :

« Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été humaine. Or Dieu est fidèle, et il ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter. » Première épître de Paul aux Corinthiens, chapitre 10, verset 13.

Donc, Dieu ne permet pas que nous soyons tentés au-delà de nos forces : « Alléluia, merci Seigneur. » Et il nous en donne aussi l’issue, afin que nous puissions supporter toutes tentations : « Alléluia, merci Seigneur. » Or, si nous pouvons les supporter, c’est parce que ces tentations ne nous ont pas vaincus ! Oui, « Merci Seigneur car, par ce verset, ta Parole nous donne l’évidence que nous avons la victoire sur ces diverses tentations par la force que tu nous donne. » Chers ami(e)s : ne l’oublions pas. Sans quoi : bonjour l’orgueil !  Cependant, la Parole de Dieu nous met en garde de ne pas provoquer les tentations. C’est pourquoi, il est dit de ne pas prendre part à l’injustice (le contraire de ce qui est juste et droit aux yeux de Dieu) aux ténèbres, aux diverses idoles, à ce qui est impur, et qu’ainsi, Dieu nous recevra :

« Ne vous mettez pas sous un même joug avec les infidèles ; car qu’y a-t-il de commun entre la justice et l’iniquité ? Et quelle union y a-t-il entre la lumière et les ténèbres ? (Verset 14.) Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial ? (Autre nom donné à Satan) Où quel part a le fidèle avec l’infidèle ? (Verset 15.) Et quel rapport entre le temple du Dieu vivant et les idoles ? Car vous êtes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : j’habiterai au milieu d’eux et j’y marcherai ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. (Verset 16.) C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et séparez-vous, dit le Seigneur, et ne touchez point à ce qui est impur, et je vous recevrai ; (verset 17.) et je serai votre Père, et vous serez mes fils et mes filles, dit le Seigneur tout-puissant. » Deuxième épître de Paul aux Corinthiens, fin du chapitre 6, versets 14 à 18.

Nous voyons là que toute cohabitation malsaine, ne peut-être en nous la norme si nous désirons être avec Dieu ! Cela est si évident, puisque Dieu nous dit : « Ne vous mettez pas sous un même joug avec les infidèles .» Et si nous désobéissons à cet ordre sans réelle repentance, comment affirmer être le peuple de Dieu !  Cela est d’autant plus vrai que pour nous recevoir, Dieu nous dit également : « Sortez du milieu d’eux, et séparez-vous, et ne touchez point à ce qui est impur, et je vous recevrai. » 

Par contre, si notre désir est de nous conformer sincèrement à sa Parole en ne s’alliant pas à tout ce qui est malsain, tout est alors réuni pour que nous puissions sortir vainqueurs des tentations, puisque par Dieu, nous sommes reçus. Quant aux belles promesses énumérées dans cette deuxième épître de Paul aux Corinthiens, chapitre 6, versets 15 à 18, (voir versets cités plus haut) elles nous engagent à nous purifier des souillures de la chair et de l’esprit :

« Ayant donc bien-aimés, de telles promesses, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu. » Deuxième épître de Paul aux Corinthiens, chapitre 7, verset 1.

Oui, il nous faut achever notre sanctification dans la crainte de Dieu. Comme quoi, ce n’est pas parce qu’un jour nous avons dit au Seigneur : « Oui Seigneur j’accepte de me dépouiller de ma nature charnelle, que l’on est depuis ce jour sanctifiés pour toujours ! Une des autres tentations  serait de se dire : « Qu’importe si je cède toujours aux tentations, puisque de toute façon, Jésus me pardonne. » Non, il nous faut aussi résister à cela, car si nous raisonnons ainsi : où est notre sincère et véritable repentance ?  C’est donc au quotidien qu’il nous faut résister aux tentations afin d’être toujours sanctifiés. Mais pourquoi la crainte de Dieu ? Par peur justement d’être par le péché, séparé définitivement de Dieu ; si bien sûr, notre repentance n’est que façade. Certes, Dieu est ô combien patient. Mais ne croyons pas que nous pouvons jouer par hypocrisie avec Dieu ! Dieu n’aime pas l’hypocrisie. Certes, Dieu fait miséricorde, et heureusement pour nous, sa miséricorde est ô combien patiente ! Mais n’oublions jamais que notre Seigneur endurcit aussi qui il veut. Oui, n’oublions jamais cela, sinon, notre repentance aura trop de probabilité de n’être que façade. Notre obéissance n’a-t-elle pas un prix à payer ; à savoir mourir à soi-même ? Oui, notre Seigneur endurcit aussi les cœurs ! :

« Il fait donc miséricorde à qui il veut, et il endurcit celui qu’il veut. » Epître de Paul aux Romains, chapitre 9, verset 18.

Alors, ne faut-il pas prendre au sérieux cet avertissement ? Mieux vaut donc être du bon côté en résistant par la force en son Esprit en nous, aux tentations. Dieu nous a donné la grâce de recevoir le Saint-Esprit afin que nous puissions y faire face. Crions à Lui notre impuissance de ne pouvoir résister aux diverses tentations, par notre propre volonté. Et Dieu qui connaît notre cœur sera-là bien présent en notre esprit, pour exaucer notre désir de lui être agréable. N’est-ce pas en nous humiliant ainsi devant Lui, que Dieu exaucera notre désir de résister aux tentations avec la possibilité que nous puissions y arriver ? Dieu qui ne veut que notre sanctification ne fera t-il pas naître en nous le désir de l’aimer si fort afin notre péché devienne à nos yeux une sainte horreur ? Nous ne pouvons que répondre que : Oui bien sûr. C’est pourquoi, mettons-nous en règle avec Dieu, ne soyons pas des hypocrites et n’aimant notre chair plus que Dieu ! Achevons notre sanctification, et nous recevrons la couronne de vie que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment :

 « Heureux l’homme qui endure la tentation ; car après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment. » Épître de Jacques, chapitre 1, verset 12.

Quelle belle perspective, quel beau destin qui nous attendent ! Alors oui, soyons heureux d’engager la bataille contre les tentations. L’apôtre Jacques nous dit dans ce chapitre, qu’il faut regarder comme le sujet d’une joie parfaite, les diverses tentations qui nous arrivent. Que cela produit en nous la patience, qui par son efficacité parfaite nous aide à être parfaits et accomplis dans la volonté de Dieu :

« Frères, regardez comme le sujet d’une parfaite joie, les diverses tentations qui nous arrivent, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. Mais que la patience ait une efficacité parfaite, afin que vous soyez parfaits et accomplis, ne manquant de rien. » Épître de Jacques, chapitre 1, versets 2 à 4.

Néanmoins, et quoi qu’il nous en coûte, il ne faut certainement pas perde de vue, que si par la force de Dieu en nous il est possible de résister aux diverses tentations du péché, les épreuves seront-là afin de peut-être, faire vaciller notre foi ; voir pire : l’abandonner ! Si nous n’y prenons pas garde, des réflexions telles que : « Seigneur : pourquoi tu permets cela ? Ce n’est pas normal, et puis : à quoi sert que j’ai la foi en toi ? » Etc, etc…. peuvent poindre sournoisement en notre esprit, afin d’en affecter notre âme. Si tel est le cas, là aussi est une des grandes tentations, dont nous devons sortir vainqueurs. Mais il nous faudra alors nous accrocher à ce trésor de la foi qu’est la sainte Bible ; tant et tant de versets ne nous aident-ils pas à tenir bon face à toutes les tentations, et à toutes sortes d’épreuves ? Certainement ; tels par exemple ces deux premiers versets cités au tout début de cet article, dont pour rappel, voici :

« Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses comme nous, mais sans péché. » Epître aux Hébreux, chapitre 4, verset 15.

« Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été humaine. Or Dieu est fidèle, et il ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation, il vous en donnera aussi l’issue ; afin que vous puissiez la supporter. » Première épître de Paul aux Corinthiens, chapitre 10, verset 13.

« Seigneur notre Dieu, sans toi, nous sommes incapables de sortir vainqueurs des tentations. Mais, toi, tu nous donne les moyens d’en être vainqueurs, lorsque nous désirons sincèrement nous conformer à ta Parole. D’où la nécessité absolue de résister  à la tentation, qui est de ne pas nous y conformer. Car, tel est le plan de Satan. Merci Seigneur de nous donner cette force de pouvoir résister même jusqu’au sang aux péchés, car l’éternité avec toi nous attend. » Amen :

« Vous n’avez pas encore résister jusqu’au sang, en combattant contre le péché. » Epitre aux Hébreux, chapitre 12, verset 4.

Comme quoi : Si nous avons la force de Dieu en nous, notre volonté est avant tout mise à contribution. Dieu ne nous laisse-t-il pas libre d’avoir le désir impérieux de : résister…ou non ?

A Dieu seul, la gloire. Par le Nom de Jésus-Christ ressuscité. Amen.

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Réflexion/Méditation 7 : Notre être tourné vers Dieu : qu’advient-il ?

Quand est-il de notre être, lorsqu’il est tourné vers Dieu ? Mais avant d’y répondre, nous pouvons nous poser cette question : La Bible parle-t-elle de la définition de notre être ? Par ces deux versets ci-dessous, oui, nous constatons que les Saintes Ecritures nous parlent de notre être en l’âme, l’esprit, et le corps ; voici :

« Or, que le Dieu de la paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps soit conservé irrépréhensible lors l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! » Première épître de Paul aux Thessaloniciens, chapitre 5, verset 23.

« Car la Parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus aiguisée qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles et jugeant des pensées, et des intentions du cœur. » Epître aux Hébreux, chapitre 4, verset 12.

Par ces écrits, nous voyons donc que la différentiation : âme, esprit et corps, font notre être. Maintenant, qu’advient-il de notre être, c’est-à-dire de notre esprit, de notre âme, et de notre corps lorsqu’il est tourné vers Dieu ? :

Notre esprit :

« Car qui connaît ce qui est en l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même aussi, personne ne connaît ce qui est en Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. Pour nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, pour connaître les choses qui nous ont été données de Dieu. » Première épître de Paul aux Corinthiens, chapitre 2, versets 11 et 12.

Pour nous, est-il écrit au début du verset 12 : faisons-nous partie de ce….. Nous ? Si c’est le cas : quelle joie d’appartenir à Dieu ! Pourquoi ? Eh bien, comme le dit ce verset, nous avons en nous l’Esprit qui vient de Dieu ; extraordinaire ! :

« Mais l’homme spirituel juge de toutes choses, et n’est lui-même jugé par personne. Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, avons la pensée de Christ. » Première épître de Paul aux Corinthiens, chapitre 2, versets 15 et 16.

– Mais nous, est-il écrit au début de ce verset 16 : nous avons la pensée du Christ. C’est ainsi que par la pensée du Christ, l’esprit de l’homme est forcément régénéré ; c’est l’évidence ! Et son âme ne peut qu’en être fortifiée. Là est aussi le but de l’action de l’Esprit-Saint, afin que nous puissions lutter par sa force contre les désirs charnels qui font la guerre à l’âme :

Notre âme :

« Bien-aimés, je vous exhorte, comme des étrangers et des voyageurs à vous abstenir de convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme. » Première épître de Pierre, chapitre 2, verset 11.

– Notre âme qui est le siège de nos pensées et de nos émotions, de notre volonté, a besoin d’être fortifiée par l’Esprit de Dieu en notre esprit, afin de ne pas rester dans son animalité. Car si l’on y reste, nous sommes toujours esclaves du péché dans sa globalité c’est-à-dire : pensées impures, luxures, jalousie, colère, ressentiment, etc.

« Merci Seigneur pour la puissance de ton Esprit en notre esprit qui aide notre âme à vivre dans la sainteté ! Merci Seigneur car par notre âme conduite par notre esprit avec la puissance de ton Esprit en notre esprit, nous devenons ton temple ! Par le nom de Jésus-Christ ressuscité ; j’ai ainsi prié. Amen. »

Notre corps :

« Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? » Première épître de Paul aux Corinthiens, chapitre 6, verset 19.

– C’est pourquoi, en Dieu, le corps de l’homme, c’est-à-dire tout son être, devient son temple ; normal ! Et par cette présence de Dieu en lui, l’homme de Dieu apprécie avec davantage d’acuité la beauté de la création dans ses plus beaux atours. Ne réagissons-nous pas en notre corps par la vue, le toucher, l’ouïe, l’odorat et le goût ? Et même si quelque fois, nous sommes plus ou moins rétifs aux désirs de Dieu, l’Esprit-Saint qui en nous, reçoit du Père et du Fils, fera tout afin de parfaire notre éducation spirituelle.

Et notre corps en sera gratifié par le reflet de son visage, qui devient le reflet visible de l’action de Dieu ; jusqu’à en être transformés à son image de gloire en gloire par son Esprit ! :

« Ainsi nous tous qui, le visage découvert, contemplons, comme dans un miroir, la gloire du Seigneur, nous sommes transformés à son image, de gloire en gloire, comme par l’Esprit du Seigneur. » Deuxième épître de Paul aux Corinthiens, chapitre 3, verset 18.

« Alléluia, gloire à toi Seigneur. » Alors, nous deviendrons aussi ton ouvrier, ton édifice :

« Car nous sommes ouvriers avec Dieu ; vous êtes le champ de Dieu, l’édifice de Dieu. » Première épître de Paul aux Corinthiens, chapitre 3, verset 9.

« Seigneur, lorsque tout notre être est tourné vers toi, notre visage devient le reflet de ta présence en notre esprit, en notre âme. Notre corps par nos sens apprécie la beauté de ta création ! Transformés par ton Esprit, nous connaissons la joie de t’appartenir, et nous devenons ton collaborateur, ta construction. A nous qui sommes si faibles, mais si forts en toi, le mot merci, semble si faible. Et pourtant, quoi te dire d’autre ? Si ce n’est que de te dire encore une fois merci ! quel privilège ! »

A Dieu seul la gloire. Par le nom de Jésus, le Christ ressuscité. Amen.

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Réflexion/Méditation 8 : La louange agréée ou …non !

« JUSTES, réjouissez-vous en l’Eternel ! La louange convient aux gens droits. Célébrez l’Eternel avec la harpe ; chantez pour lui des cantiques sur la lyre à dix cordes ! Chantez-lui un cantique nouveau ; faites retentir vos instruments et vos voix ! » Psaume 33, versets 1 à 3.

Être juste et droit est donc le passage obligé pour louer Dieu. Si nous ne le sommes pas, Dieu ne nous écoute pas. Un autre passage comme tant d’autres va dans ce sens :

« Eloigne de moi le bruit de tes cantiques ! Je ne veux pas entendre le son de tes luths. Mais le jugement coulera comme de l’eau, et la justice comme un fleuve intarissable. » Livre du prophète Amos au chapitre 5, versets 23, 24.

« Eloigne de moi le bruit de tes cantiques ! » Il ne sert donc à rien de louer Dieu si notre cœur non repentant, ne désire pas se convertir non pas par nos propres forces, mais par la foi en Jésus-Christ ressuscité, et l’Esprit-Saint qui agit en notre personne. Oui, il ne sert à rien de louer Dieu, si consciemment nous savons que nous ne sommes pas en règle avec la Parole de Dieu ! Dieu au temps du prophète Amos, dénonçait l’hypocrisie de son peuple qui faisait des holocaustes en oppressant le juste, et en se faisant extorqueur de rançons :

« Car je connais vos crimes nombreux, vos péchés sont nombreux, et vos péchés multipliés ; vous opprimez le juste, vous recevez des présents, et vous faites fléchir à la porte le droit des pauvres. » Amos, chapitre 5, verset 12.

Telle était la raison du refus de Dieu d’écouter les cantiques de son peuple ! Quant à Jésus, sur les actes de générosité, il précise les raisons de les concrétiser :

« Ils répondront aussi : « Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu avoir faim, ou soif, ou être étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et que nous t’avons point assisté ? Et il leur répondra : Je vous dis en vérité, qu’en tant que vous n’avez pas fait ces choses à l’un de ces plus petits, vous ne me les avez pas faites à moi-même. » Et ils iront aux peines éternelles, mais les justes iront à la vie éternelle. » Evangile de Matthieu, chapitre 25 versets 44 à 46.

Mais Dieu pose également une autre condition afin d’agréer nos louanges :

« Mais vous avez porté la tente de votre roi et le piédestal de vos idoles, l’étoile de votre dieu que vous vous étiez fait. C’est pourquoi je vous transporterai au-delà de Damas, dit l’Eternel, dont le nom est le Dieu des armées. » Amos au chapitre 5, aux versets 26 et 27.

Ce passage nous parle  des idoles que ces hommes avaient fait. A cela, Dieu dit non et…non ! Et je vous transporterai au-delà… ! Dieu n’en veut véritablement pas. Comment alors Dieu peut-Il accepter nos louanges si nous nous prosternons devant ces idoles ? Ceci ne doit-il pas nous faire réfléchir ; non ? Bien sûr que oui !

Au temps des prophètes, et des apôtres, le culte des idoles existait. La Bible nous en parle à maintes reprises. L’apôtre Paul dira d’ailleurs ceci aux Corinthiens dans la première lettre qu’il leur adressa :

« Vous savez que vous étiez des Gentils,(non juifs) entraînés vers des idoles muettes, selon qu’on vous menait. » Chapitre 12, verset 2.

S’il en était ainsi en ces temps anciens, que doit-on penser de nos jours ? Ne fabrique-t-on pas des idoles muettes, telles les statues ? Etc. Or, pour agréer nos louanges, va-t-il se contredire pour nous rassurer, nous faire plaisir ? La réponse va de soi ; n’est-ce pas ? C’est donc avec un cœur droit et juste, tout en en n’adorant pas d’autres idoles, qui ne sont pas nécessairement que des statues, mais qui peuvent être des dépendances dont le monde essayera toujours de nous rendre en esclavage, que nous pouvons par grâce de Dieu, nous approcher du Trône de la Grâce de Dieu par la louange. Ainsi, par cette louange agréée par Dieu, nous pouvons en toute confiance rendre grâce à Dieu :

« Entretenez-vous ensemble par des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels, chantant et psalmodiant de votre coeur au Seigneur. Rendez grâce toujours pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur-Jésus-Christ. » Epître de Paul aux Ephésiens, chapitre 5, versets 19 et 20.

Et notre foi devient soif de reconnaissance de nous avoir délivrés  :

« Chantez à l’Eternel, louez l’Eternel ! Car il a délivré l’âme du pauvre de la main des méchants. » Livre du prophète Jérémie chapitre 20, verset 13.

« Seigneur, nous savons que seule ta Parole est vérité. La respecter en un coeur véritablement repenti, c’est de savoir que tu agrées nos louanges. Merci Seigneur de nous y aider. »

A Dieu seul, la gloire. Par le nom de Jésus ; le Christ ressuscité. Amen.

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Réflexion/Méditation 9 : Sommes-nous de Dieu ?

« Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu nous écoute ; celui qui n’est point de Dieu ne nous écoute point : à cela nous connaissons l’Esprit de Vérité et l’esprit d’erreur. » Première épître de Jean, chapitre 4, verset 6.

Nous, nous sommes de Dieu ! Celui qui n’est pas avec nous, à l’esprit d’erreur ! Mais qui nous fait dire que nous sommes de Dieu ? Portons-nous par exemple, de bons fruits tels les fruits de l’Esprit-Saint, ou des mauvais fruits, tels ceux de l’esprit charnel ? Or, ces fruits, que sont-ils ? :

Les bons fruits sont :

« Mais le fruit de L’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance. La Loi n’est point contre ces choses. Or ceux qui appartiennent à Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit. Ne recherchons pas la vaine gloire en nous provoquant les uns les autres, et en nous portant envie les uns aux autres. » Épître de Paul aux Galates, chapitre 5, versets 22 à 26.

Les mauvais fruits sont :

« Or les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont : l’adultère, la fornication, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, les enchantements, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, les envies, les meurtres, les ivrogneries, les débauches, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je vous l’ai déjà dit :  que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu. » Épître de Paul aux Galates, chapitre 5, versets 19 à 21.

A nous de choisir ce que nous voulons : être cet arbre malade ou bien portant :

« Ainsi tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. » Évangile de Matthieu, chapitre 7, verset 17.

Et si nous sommes cet arbre aux mauvais fruits, la sanction est des plus sévères : nous y serons jetés au feu :

« Tout arbre qui ne porte point de bon fruit est coupé et jeté au feu. » Évangile de Matthieu, chapitre 7, vers 19.

Par ces fruits que nous produisons, notre arbre est malade ou bien-portant. Mais afin d’être ce bon arbre, ne faut-il pas savoir ce qui ce qui le rend… beau ou souillé ? :

« Ecoutez, et comprenez ceci : Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme ; mais ce qui sort de la bouche, c’est ce qui souille l’homme. » Évangile de Matthieu, chapitre 15, verset 11.

Et Jésus précise au verset 19 :

« Car c’est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les fornications, les larcins, les faux témoignages, les blasphèmes. »

Mais venant du cœur, c’est à dire de nos pensées, de nos sentiments : il est donc logique que notre volonté en découle. C’est pourquoi nous devons accepter de vivre par et en Jésus-Christ afin que notre cœur s’aligne à sa Parole. Et c’est ainsi que nous allons mieux comprendre ce que Dieu veut nous dire. Aussi, est-ce pour cela que la Parole dit : 

« Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu’il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable et la vie éternelle. » Première épître de Jean, chapitre 5, verset 20.

 Il est écrit en ce verset ci-dessus que Jésus nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable en son Fils Jésus-Christ. « Merci Seigneur. » Mais qu’est-elle cette intelligence ?

Puis Il dit à l’homme : « Voici, la crainte du Seigneur, c’est la sagesse, et se détourner du mal, c’est l’intelligence. » Job, chapitre 28, verset 28.

L’intelligence primordiale pour Dieu, c’est donc de se détourner du mal. Alors, sommes-nous de Dieu en ayant le désir d’être sages en craignant Dieu,  et intelligents en fuyant le mal ?

« Merci Seigneur de nous tenir éveillés par ta Parole, car c’est par l’écoute et la lecture de ta Parole que nous pouvons savoir si nous la mettons en pratique ou….non. » En effet : comment savoir si nous sommes sur la bonne route, si nous ne savons pas où aller ?

A Dieu seul, la gloire. Par le nom de Jésus ; le Christ ressuscité. Amen.

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Réflexion/Méditation 10 : Enfants de Dieu : faire attention !

« Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. » Première épître de Jean, chapitre 3, verset 2.

Seulement, pour devenir les véritables enfants de Dieu, ne faut-il pas toujours se rappeler ce verset en l’Évangile de Matthieu, chapitre 7, verset 21 :

« Ce n’est pas tout homme qui me dit : « Seigneur, Seigneur ! » qui entrera dans le royaume des cieux ;  mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. »

La personne qui fait la volonté du Père, sera donc sainte et aura part à la vie éternelle avec Dieu. Et celle qui aura même des dons spirituels, sans faire la volonté de Dieu, ou qui aura adhéré à une fausse doctrine, n’y aura pas droit. Quelle illusion spirituelle ! :

« Plusieurs me diront en ce jour-là : « Seigneur, Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? Et n’avons-nous chassé les démons en ton nom ? Et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité. » Évangile de Matthieu, chapitre 7, versets 22 et 23.

Mais revenons à la première épître de Jean dont est tiré le premier verset :

La suite de cette épître, au chapitre 3 cité au début ce cet article est intéressante. Oui en effet, car elle nous parle de la sainteté des enfants de Dieu. Par exemple le verset 22 nous dit l’agir de Dieu dans la sainteté de ses enfants, et pourquoi l’action de Dieu se manifeste en eux :

« Et quoi que nous demandions, nous le recevons de Lui, (c’est l’agir de Dieu) parce que nous gardons ses commandements et que nous faisons ce qui lui est agréable. » (C’est le pourquoi.) Chapitre 3, verset 22.

Jean encourage et exhorte les enfants de Dieu. Parce que la Parole de Dieu demeure en eux, et qu’ils ont reçu la grâce de Dieu, Jean dit qu’ils sont devenus forts :

« Petits enfants, je vous écris parce que vous avez connu le Père. Pères, je vous ai écrit, parce que vous avez connu celui qui est dès le commencement. Jeunes gens, je vous ai écrit parce que vous êtes forts, et que la Parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincus le malin. » Première épître de Jean, chapitre 2, verset 14.

Les enfants, les pères, les jeunes gens, tous demeurent dans la Parole de Dieu. Demeurer dans la Parole de Dieu est donc le point essentiel et capital pour vaincre le malin ; c’est à dire ne plus pécher volontairement sans une sincère repentance. La suite des versets, c’est à dire du verset 15 au verset 23 est une mise en garde pour ne pas qu’ils retombent dans leurs péchés que l’âme charnelle aime tant se délecter. L’avertissement porte aussi sur les fausses doctrines, c’est à dire de l’esprit qui est contre le Christ, ou qui nous disent des demi-vérités et qui nous égarent :

« Que ce que vous avez entendu dès le commencement, demeure donc en vous. Si ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous, vous demeurerez aussi, dans le Fils et dans le Père. Et la promesse qu’il nous a faite, c’est la vie éternelle. Je vous ai écrit ces choses au sujet de ceux qui vous séduisent. » Première épître de Jean, chapitre 2, versets 24 à 26.

En ces temps actuels,  la mise en garde est plus que jamais de mise ! Tant et tant de fausses doctrines plus ou moins sournoises, ne tournent-elles pas et ne rodent-elles autour de nous ?

L’Évangile de la prospérité, le new-age, les spiritualités transcendantales qui veulent capter les énergies pour les redistribuer, le vide mental, et autres sciences occultes, le culte des morts, c’est à dire des saints, des idoles (les statues) et autres, sont autant de pièges pour mieux nous séduire ! Or, Jésus a t-il enseigné cela ? Non, jamais qui n’est jamais. D’ailleurs, pas question pour Jésus de faire appel aux énergies ou autres stratagèmes, puisqu’il ne faisait rien de par sa propre volonté ! :

« Je ne peux rien faire de moi-même ; je juge selon ce que j’entends ; et mon jugement est juste, car je ne cherche point ma volonté, mais la volonté du Père qui m’a envoyé. » Évangile de Jean, chapitre 5, verset 30.

Quel enseignement en ce si petit verset ! Vous vous rendez compte de ce que dit Jésus ? Mais quelle humilité ! N’oublions surtout pas que bien qu’il soit homme, il était Dieu, Le Verbe incarné du Père ! Oui, quelle humilité. Pour être des véritables enfants de Dieu, nous devons être à l’image de Jésus, c’est à dire être humbles, et chercher la volonté de Dieu. Même si c’est plus facile à dire qu’à faire, tant notre empressement d’agir par nous-mêmes peut parfois nous rattraper, le Saint-Esprit qui reçoit du Père et du Fils pour nous enseigner, saura à sa façon nous remettre sur les bons rails ; si bien sûr nous sommes épris de Dieu. Oui, en tant qu’enfants de Dieu, il nous faut faire attention. C’est pourquoi il faut se laisser guider par ce que nous dit le Saint-Esprit en pensée. Si nous l’écoutons, fini alors les énergies, le culte des saints etc. que Jésus n’a jamais enseignés ! Il nous faut donc faire attention sur l’information qui nous est diffusée. Ne faut-il pas également être vigilants aux versets sortis de leur contexte afin d’argumenter une opinion ? Bien sûr que oui ! Tel par exemple ce verset qui sert d’excuse à tous pécheurs qui en vérité, n’ont pas encore donné à Jésus-Christ, ce qui leur restait encore de leur nature charnelle :

« Car je ne fais pas le bien que je veux, mais je fais le mal que je ne veux pas faire. » Epître de Paul aux Romains, chapitre 7, verset 19.

Seulement, ce qui est oublié de dire : c’est que par les versets 14 à 25, de ce même chapitre 7, Paul fait la démonstration de l’esclavage du péché, parce que l’homme en lui-même est pécheur. Et que par le péché, l’homme reste captif du péché. Or, dans le chapitre suivant, Paul nous dit que ceux qui sont sous la loi de l’Esprit de la vie en Jésus-Christ, sont libérés de la loi du péché et de la mort :

« Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’Esprit ; parce que la loi de l’Esprit de vie qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. » (Spirituelle) Épître de Paul aux Romains, chapitre 8, versets 1-2.

Donc, comme le dit ce verset : si nous ne marchons plus selon la chair, mais selon l’Esprit, nous sommes affranchis, donc libérés de la loi du péché. Par conséquent, cela veut tout de même bien dire que nous ne sommes plus soumis à la loi du péché ! Heureusement, sinon, cela voudrait dire que la loi du péché, donc de Satan est plus forte que la loi de l’Esprit de la vie en Jésus !!! Oui, à ce qu’on dit, en tant qu’enfants de Dieu : il nous faut faire attention !

Et continuer de dire que nous serons toujours pécheurs, ce n’est pas connaître ce verset de Paul sur ce sujet :

« Selon qu’il (Le Père) nous a élus en Lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité -l’amour-. Nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté. » Epître de Paul aux Ephésiens, chapitre 1, versets 4-5.

Mais s’il est évident que nous pouvons toujours pécher, (notamment lorsque l’orgueil ‘’sort de sa tanière’’) dire ou entendre dire qu’il est impossible de vivre dans la sainteté inconsciemment ou non, cela ne nous entraîne-t-il pas à nous dédouaner lorsque nous péchons ? Pourtant, nous sommes appelés à la sanctification. Jésus dans le temple qui fut pris de compassion pour la femme adultère ne lui a-t-il pas dit de ne plus continuer dans son péché ? :

« Alors Jésus s’étant relevé, et ne voyant personne que la femme, lui dit : Femme, où sont tes accusateurs ? Personne ne t’a-t-il condamnée ? Elle dit : Personne Seigneur. Jésus lui dit : Je ne te condamne pas non plus ; va et ne pèche plus. » Évangile de Jean, chapitre 8, versets 10 et 11.

Si cela est impossible à l’homme de ne pas continuer à vivre dans son péché qui le rend esclave jusqu’à l’addiction parfois : pourquoi aurait-il dit à cette femme « Va, et ne pèche plus ? » Jésus aurait-il fait supporter à cette femme un fardeau qu’elle était incapable d’assumer ? Certainement pas, d’autant plus que c’était justement un des nombreux reproches qu’il faisait aux Pharisiens :

« Car ils lient des fardeaux pesants et insupportables, et les mettent sur les épaules des hommes, mais ils ne veulent pas les remuer du doigt. » Évangile de Matthieu, chapitre 23, verset 4.

Comme nous venons de le lire, Jésus ne peut pas nous faire supporter une charge trop lourde à porter puisqu’il stigmatisait cela ! Et cette injonction de Jésus : « Va, et ne pèche plus. » s’adresse de ce fait, aussi à nous. C’est donc possible de ne pas continuer dans notre péché. A moins de remettre la Parole de Jésus en doute, dire le contraire est donc une fausse doctrine ! C q f d = ce qu’il fallait démontrer. Bien d’autres versets nous parlent de la sainteté :

« Dieu, en effet ne nous a point appelés à la souillure mais à la sainteté. » Première épître de Paul aux Thessaloniciens, chapitre 4, verset 7.

« Recherchez la paix avec tous, ainsi que la sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur. » Épître aux Hébreux, chapitre 12, verset 14.

C’est tout de même Jésus qui le dit !

« Mais comme Celui qui vous a appelé est saint, soyez vous-mêmes saints dans toute votre conduite. En effet, il est écrit : Soyez saints, car je suis saint. » Première épître de Pierre, chapitre 1, versets 15 et 16.

« Soyez mes imitateurs comme je le suis aussi de Christ. » Première épître de Paul aux Corinthiens, chapitre 11, verset 1.

Qui dit imiter le Christ, veut bien dire être saint !

« Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi…» Épître de Paul aux Galates, chapitre 2, verset 20.

Si nous avons vu que cela est possible, la Bible nous dit tout de même que ce n’est pas non plus si évident que cela ; soyons réalistes comme l’était Jésus quand il disait :

« Entrez par la porte étroite ; car large est la porte et spacieuse est la voie qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui y entrent. Car étroite est la porte et resserrée la voie qui mènent à la vie, et il y en a peu qui la trouvent. » Évangile de Matthieu, chapitre 7, versets 13 et 14.

D’où l’intérêt d’être vigilants en ne nous égarant pas sur des chemins séducteurs de fausses doctrines ; et qui arrangent bien notre vieille nature charnelle ! En ces temps permissifs, faire attention ne doit-il pas être le leitmotiv des enfants de Dieu ? Sans quoi, nous ne serons pas semblables aux anges, lorsque nous serons dans l’éternité avec notre Seigneur :

« Car lorsqu’on ressuscitera, les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris ; mais ils seront comme les anges qui sont dans le ciel. » Évangile de Marc, chapitre 12, verset 25.

Puissions faire partie de ce voyage de toute éternité avec notre Seigneur !

« Merci Seigneur de nous tenir éclairés par ta Parole. Elle nous porte dans l’intention de te suivre ; si bien sûr, nous y faisons attention en t’écoutant ô Saint-Esprit, toi qui reçoit du Père et du Fils, pour nous conduire sur ce chemin ô combien étroit de la sanctification  ! »

A Dieu seul, la gloire. Par le nom de Jésus ; le Christ ressuscité. Amen.

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Réflexion/Méditation 11 : Le cœur endurcit : comment y échapper ?

« Frère, prenez garde que quelqu’un de vous n’ait un cœur mauvais et incrédule en se détournant du Dieu vivant. Mais exhortez-vous les uns les autres chaque jour, pendant qu’il est dit : aujourd’hui ; de peur que quelqu’un de vous ne s’endurcisse par la séduction du péché. » Épître aux Hébreux, chapitre 3, versets 12-13.

De peur que quelqu’un de vous ne s’endurcisse par la séduction du péché ! Cela doit, ou devrait nous faire réfléchir ; du moins celles et ceux qui se disent chrétiens. En effet, cette peur d’avoir le cœur endurci par la séduction du péché : l’avons-nous ?

– Si nous l’avons, réjouissons-nous. Et surtout, rendons grâce à Dieu, car ne l’oublions pas, c’est la puissance du Saint-Esprit qui agissant en notre cœur, (c’est-à-dire en nos sentiments, nos émotions, notre volonté) nous donne cette envie d’une sincère repentance, et d’un vrai désir de conversion ; lorsque par accident, nous tombons dans le péché.

– Si tel n’est pas le cas, il est encore tant d’implorer la miséricorde de Dieu. Nous qui avons dit : « Oui, Jésus, je veux te suivre en abandonnant mes vieux vêtements salis par le péché », ne négligeons pas notre salut comme le dit la Parole de Dieu en l’épître aux Hébreux, chapitre 2, versets 2-3 :

« Car si la parole annoncée par les anges a eu son effet, et si toute transgression, toute désobéissance a reçu une juste punition, comment échapperons-nous, si nous négligeons un si grand salut, qui, ayant été premièrement annoncé par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l’avaient entendu ? »

Mieux vaut en effet ne pas rester dans cette rébellion à pécher sans désir de repentance et de conversion. Le risque d’avoir notre cœur endurci, n’est pas à considérer avec légèreté ! Or, si nous devions être dans une telle situation d’endurcissement de notre cœur, les prédications n’auraient même plus d’impacts salutaires et durables en notre cœur impénitent ! C’est ainsi que la crainte d’offenser Dieu serait alors totalement absente en notre âme. Et il se peut, que dans un tel cas de misère spirituelle, nous n’ayons même plus envie de lire la Parole de Dieu en la Sainte Bible, ni de la méditer ! Or sans cette nourriture spirituelle lue, méditée, et acceptée en notre cœur, comment se dégager de cette boue du péché ? Seule cette nourriture spirituelle lue, méditée et acceptée en notre cœur, nous permet par la grâce de Dieu, de recevoir en nous la puissance de Dieu, qui nous permet de rester fermes face à cette séduction du péché :

« Je vous écris en peu de mots par Sylvain, qui est, comme je l’estime, un frère fidèle, vous exhortant, et vous assurant que la vraie grâce de Dieu est celle dans laquelle vous demeurez fermes. » Première épître de Pierre, chapitre 5, verset 12.

Tout comme l’auteur de l’épître aux Hébreux, (citée au premier verset de cet article) Pierre exhorte donc, ses frères et sœurs chrétiens, à demeurer fermes ; c’est-à-dire, de mettre en pratique la Parole de Dieu, qu’ils avaient reçue. C’est pourquoi, il est bon de se soutenir mutuellement par l’écoute de prédications fidèles à la Parole de Dieu. Et les conséquences qui en découlent, sont alors pour nous, de bonnes exhortations. Et même s’il est dit dans ce passage de l’épître aux Hébreux (voir au tout début de l’article) : « Exhortons-nous les uns les autres chaque jour » si parfois, c’est impossible chaque jour, le Saint-Esprit nous fera aimer de nous exhorter mutuellement contre ce risque de la séduction du péché ; là est aussi, son rôle. Cependant, même s’il est vrai que nous sommes si faibles et fragiles tant notre nature peut se laisser séduire par le péché, il est bon de se rappeler qu’en ses enfants obéissants à sa Parole, Dieu nous a fait passer en une nouvelle naissance spirituelle. De se le dire, voilà certainement une exhortation, qui proposée à nos frères et sœurs en Christ, fera du bien à nos âmes. Pourquoi ?

Réponse : Parce qu’en cette nouvelle naissance, nous savons que c’est la force de Dieu qui en nous, agit et combat, puisqu’elle nous incite à rester fermes. Et c’est là, la seule vraie grâce de Dieu dont nous parle l’apôtre Pierre, dans ce dernier verset énoncé ci-dessus. Le Saint-Esprit nous fera aussi aimer de prier, pour les uns et les autres ; c’est évident. Tous les serviteurs et servantes de Christ, c’est-à-dire celles et ceux qui acceptent de suivre les enseignements de Jésus-Christ dans leur vie de tous les jours, ne cesseront de prier les uns pour les autres. Et si nos prières sont ferventes, qu’avons-nous à y perdre ? Sinon, il est vrai, qu’un peu de notre temps ! Mais au fait, et si l’on sacrifiait moins de notre temps devant un écran de télévision, ou d’un ordinateur ? Si bien entendu, tel est le cas. Par contre, comme le dit la Parole de Dieu, nous avons tout à y gagner ; voici :

« L’Éternel s’éloigne des méchants ; mais il exauce la requête des justes. » Livre des proverbes chapitre 15, verset 29.

« Confessez vos fautes les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris ; car la prière fervente du juste a une grande efficacité. » Épître de l’apôtre Jacques, chapitre 5, verset 16.

Alors, nous qui avons connaissance de cela, non vraiment, un cœur endurci ne devrait jamais être pour nous. A moins qu’à l’instar d’Ésaü, de Pharaon, de Saül, de Samson, et de si nombreux rois des royaumes d’Israël et de Juda, sans oublier Judas l’Iscariote, il ne soit trop tard ! Oui, vraiment, veillons, prions et exhortons-nous les uns les autres afin de ne pas sombrer pour toujours, sous les coups de boutoirs de la séduction du péché.

« Merci Père Éternel d’être sous le règne de ta grâce. Par elle, et en l’Esprit-Saint qui  nous conduits, tu nous apprends à écouter avec assiduité les prédications fidèles à ta Parole, à nous exhorter mutuellement, et à prier les uns pour les autres, afin de ne pas tomber dans l’endurcissement de notre cœur. Par ton Fils Jésus, le Christ ressuscité. » Amen.

A Dieu seul, la gloire. Par le nom de Jésus ; le Christ ressuscité. Amen.
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Gilles.