Ne jouons pas avec Dieu !

Oui, il ne faut pas jouer avec Dieu. Sinon, par le péché volontairement pratiqué, nous affaiblissons notre âme. Et sans conteste possible, nous tombons sans cesse sous les traits enflammés du malin. C’est ainsi qu’en ayant repris nos vieux vêtements de pécheur invétéré, nous ne pouvons plus nous défaire de nos péchés qui deviennent alors répétitifs ; à moins que notre amour pour Dieu, et de notre prochain soit plus fort que notre nature charnelle ! Si cela est le cas, oui, l’espoir est encore possible. La moindre de notre faille charnelle à qui nous faisons un compromis, offre l’opportunité à Satan de s’y engouffrer. Celui qui commet le péché est du diable dit l’apôtre Jean dans sa première épître :

« Celui qui commet le péché, est du diable ; car le diable pèche dès le commencement. Or le Fils de Dieu a paru pour détruire les œuvres du diable. » Première épître de Jean, chapitre 3, verset 8.

Dans ce cas précis, nous redevenons par le péché pratiqué volontairement, son esclave. Et seule une véritable et sincère repentance, avec l’ardent désir de ne plus recommencer, brise les liens de l’esclavage du péché, dont Satan en est le chef d’orchestre ! Si nous n’avons pas cette sincère repentance, Satan aura toujours un droit sur nous puisque nous sommes redevenus son esclave ! Pourquoi ? Eh bien, puisque nous savons que Dieu est le Maître de tout, Satan qui tire en notre âme toutes les ficelles du péché, peut-il faire quoi que ce soit, sans la permission de Dieu ? La réponse est des plus évidentes ! Ou nous croyons que Dieu est souverain sur toutes choses, ou nous ne le croyons pas. Or nous le croyons. Donc, Dieu est Omniscient, Omnipotent, Omniprésent. Ce qui n’enlève en rien, à sa justice ; c’est évident. En effet, si nous avons un Dieu ô combien bon et miséricordieux, nous avons aussi un Dieu ô combien juste. Et s’il est juste, il est automatiquement ô combien bon. Car bien-sûr, sa justice fait partie de son amour. Or si la crainte de Dieu consiste à craindre de blesser Dieu et ses semblables, la crainte de Dieu consiste aussi à redouter les coups de fouets qu’il donne à ses enfants qui ont la nuque raide :

« Car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il, frappe de verges  tout fils qu’Il reconnaît. » Epître aux Hébreux, chapitre 12, verset 6.

Mais il y a une autre mise en garde concernant cette crainte de Dieu que nous devons avoir, si nous continuons de nous détourner de Dieu : Voici :

« Prenez garde de ne pas mépriser Celui qui vous parle ; car si ceux qui méprisaient Celui qui les avertissaient sur la terre de la part de Dieu le Père,  nous échapperons encore moins, nous qui nous nous détournons de Celui qui parle des cieux ; dont la voix ébranla alors la terre, et qui maintenant a fait cette promesse en disant : Encore une fois, j’ébranlerai non seulement la terre, mais aussi le ciel. » Epître aux Hébreux, chapitre 12, versets 25-26.

Ce passage parle de ceux qui méprisent Dieu en ne l’écoutant jamais, et de ceux qui se disent chrétiens puisque l’auteur de cette épître dit : nous échapperons encore moins. En effet, ce n’est pas parce que nous sommes sous la nouvelle Alliance, et que par la foi, nous sommes au bénéfice de la grâce de Dieu, que la justice de Dieu n’existe pas !

Aussi, dans cette magnifique lettre aux Hébreux, il est dit deux et trois versets plus loin, qu’il nous faut conserver la grâce. Donc, s’il est dit que nous devons conserver la grâce, cela veut tout de même bien dire que nous pouvons aussi ne pas la conserver ! Eh oui, il faut faire attention à bien méditer la Parole. Voici ce passage où il nous est dit que nous devons conserver la grâce de Dieu :

« C’est pourquoi, saisissant le royaume inébranlable, conservons la grâce, afin que par elle nous rendions notre culte à Dieu d’une manière qui lui soit agréable, avec respect et crainte ; car notre Dieu est aussi un feu consumant. » Epître aux Hébreux, chapitre 12, versets 28-29.

Que ce passage est interpellant ! Il est dit de nous saisir du royaume inébranlable ; c’est-à-dire par la foi reçue de Jésus qui nous amène dans son royaume, Lui qui est assis à la droite du Père, par l’Esprit-Saint qui nous y conduit dès maintenant sur cette terre. Ceci étant, il nous faut conserver la grâce, (donc, par notre vouloir de la conserver ou non) par la grâce de Dieu que nous recevons afin d’y parvenir. Car, ne l’oublions jamais : si nous essayons par notre seule force, nous n’y arriverons pas. En effet, si c’était le cas, je ne vous dis pas dans quel orgueil nous serions !  Ce faisant, nous rendons alors un culte à Dieu qui lui est agréable, avec le respect et la crainte. Il ne faut donc pas oublier ce que nous dit l’Ecriture dans ce passage en Héb 12/28-29 qui vient d’être marqué ; à savoir qu’il nous faut être dans ce respect et cette crainte de Dieu. Car, si nous n’avons pas ce respect et cette crainte de Dieu, nous serons consumés par le feu de Dieu ! Et si en ne conservant pas la grâce de Dieu, nous venions à mourir, où serions-nous alors ? Non, ne jouons pas avec la grâce de Dieu sans réelle repentance. Oui, nous devrions bien y réfléchir ! D’ailleurs, avant le baptême de Jésus, Jean le Baptiste, n’a t-il pas dit que Jésus nettoiera parfaitement son air, et qu’après avoir amassé son froment, Il brûlera la paille au feu qui ne s’éteint pas ? :

« Pour moi, ( Jean le baptiste) je vous baptise d’eau en vue de la repentance ; mais celui qui vient après moi, est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de lui porter ses souliers ; c’est Lui qui vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. Il a son van à la main, et il nettoiera parfaitement son air, et amassera son froment dans le grenier ; mais Il brûlera la paille au feu qui ne s’éteint point. » Evangile de l’Evangéliste Matthieu, chapitre 3, versets 11-12.

Jésus, Parole Eternelle du Père a son van à la main ; et son message est sans concession ! Non seulement, il n’abolit pas la loi et ses commandements, mais il la confirme. N’a t-il pas dit : « Celui qui regarde une femme pour la convoiter commet aussi un adultère dans son cœur ! » En mourant pour nous sur la croix du Golgotha afin que nous soyons sauvés de la dette de nos péchés, Jésus n’a jamais dit : « Vous pouvez continuer à pécher sans vous repentir ! »

Même si Jésus nous a sauvés sur la croix du Golgotha, par la foi en la puissance de Dieu que nous avons reçue, lorsque nous acceptons de suivre Jésus en esprit et en vérité, donc en paroles et en actes, c’est à nous de rester fermes dans notre désir de réelle repentance et de véritables conversions. Si tel est notre cas, alors oui, nous serons le froment dans le grenier de Dieu au paradis. Mais par l’absence de la crainte de Dieu de ne pas désirer réellement nous repentir, donc ni de nous convertir à une vie nouvelle, ne soyons pas celui ou celle, qui au jour du jugement, sera comme la paille soumise au feu qui ne s’éteint point ! Telle est la réalité ; ni plus, ni moins.

Alors comment faire pour conserver la grâce de Dieu, puisque nous pouvons ne pas la conserver ? Tout simplement : il ne faut pas donner accès au diable par notre chair qui crie famine :

« Au secours ! Au secours, je veux encore pécher, mais le Saint Esprit prévient mon esprit afin que je ne pèche plus. Au secours, l’esprit en moi est régénéré par Le Sang de l’Agneau qui fait aimer mon Seigneur et mon Dieu, plus que moi, pauvre chair pécheresse que je suis ! » Et pour cela, Dieu nous donne un moyen d’y arriver, et ce moyen : c’est la foi en la puissance de Dieu qui agit en nous lorsque nous acceptons suivre Jésus en esprit et en vérité, c’est à dire de désirer ardemment nous conformer à sa Parole. Ce n’est que par cette décision, (car Dieu nous laissera toujours libre d’accepter ou non de le suivre) que la puissance de la foi en Jésus-Christ nous rendra vainqueur de l’emprise du péché ! Cependant, quel est le chrétien qui un jour, alors qu’il se croyait entièrement converti, ne s’est pas laissé séduire par des pensées qui ne venaient pas de Dieu ? Qui n’est pas passé par ce stade ô combien pénible pour son âme ! Il nous faut donc être vigilant à l’écoute de ce que nous dit le Saint-Esprit, et c’est pourquoi il nous faut toujours avoir à l’esprit ce verset suivant :

« C’est pourquoi, que celui qui se croit debout, prenne garde qu’il ne tombe. » Première épître de Paul aux  Corinthiens, chapitre 10, verset 12.

L’humilité ne doit en effet jamais quitter la personne éprise de Dieu. Car nous avons à faire au diable qui connaît trop bien les failles de l’âme humaine.

Si nous ne saisissons pas cette réalité là qui est d’avoir le désir absolu de ne plus reprendre les vieux vêtements de notre nature charnelle, salis par les péchés, alors que que nous avons eu la connaissance de la Vérité, nous sommes entrain de rebâtir les choses que nous ne voulions plus, c’est à dire le péché commis volontairement. Mais pour mettre fin à ce scénario de misères, c’est à nous bien entendu de demander pardon à Dieu le plus tôt possible ; avec surtout l’ardent désir de ne plus recommencer. Dieu qui n’attend que ce moment de réelle repentance, alors, nous pardonnera. Et par la puissance du pardon de Dieu, Toi Saint-Esprit, tu nous rend alors davantage vigilants en toutes choses, pour résister aux tentations, car l’Ecriture le dit :

« Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi rode comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères dans le monde, souffrent des mêmes afflictions. » Première épître de Pierre, chapitre 5, versets 8-9.

Comme nous le voyons : Oui, ces deux versets, sont vraiment à méditer et à retenir ; pour sûr !

Voilà pourquoi, il nous faut véritablement prendre conscience que le diable rode autour de nous, en cherchant à nous dévorer. Si nous édulcorons cette réalité et surtout en la minimisant, tôt ou tard ce sera la chute assurée  ! Tout simplement parce que, par une chute désirée, nous fragilisons inéluctablement notre âme ; à tel point que notre volonté de ne plus retourner à ce péché n’en devient plus, si réelle que cela ! Oui, comme le dit la Parole : Ne jouons pas avec Dieu. Sinon, nous nous abusons nous-mêmes ! :

« Ne vous abusez point ; on ne se joue point de Dieu ; car ce que l’homme aura semé, il le moissonnera aussi. » Epître de Paul aux Galates, chapitre 6, verset 7.

Et ce que l’on récolte : c’est le diable. Pour rappel : « Celui qui pèche est du diable. » C’est en la première épître de Jean, chapitre 3, verset 8.

Pour conclure :

C’est une mise en garde lorsque nous sommes dans l’état spirituel d’un péché volontairement choisi de notre part, et cela, par un désir ardent de l’accomplir. Dans ce cas, nous devenons esclaves de celui à qui nous obéissons ; c’est à dire de Satan :

« Ne savez-vous pas que si vous vous rendez esclave de quelqu’un pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez ; soit du péché pour la mort (spirituelle), soit de l’obéissance pour la justice. Epître de Paul aux Romains, chapitre 6, verset 16.

En ouvrant une porte à Satan par le péché commis volontairement, oui, nous sommes esclaves de celui à qui l’on a obéi. Quoi qu’il en soit, si nous persistons dans cette désobéissance sans aucuns regrets, le risque sera d’avoir un cœur endurci, et cela : définitivement dans le jardin de nos pensées, de notre volonté. Et les conséquences en sont alors terribles, car nous foulons aux pieds Le Fils de Dieu, et nous tenons comme profane Le Sang de l’Agneau en le banalisant alors qu’il est Le Sang de l’Alliance nouvelle ! De plus, et bien évidemment, nous outrageons l’Esprit de la grâce. Alors, oui, il ne nous reste plus de Sacrifice pour nous racheter :

« Quelqu’un a-t-il violé la loi de Moïse, il meurt sans miséricorde, sur le témoignage de deux ou trois personnes ; de quel plus grand sacrifice pensez-vous que sera jugé digne celui qui foulera aux pieds le Fils de Dieu, et qui tiendra pour profane le Sang de l’Alliance, par lequel il avait été sanctifié, et qui outragera l’Esprit de la grâce ? Car nous connaissons Celui qui a dit : A moi appartient la vengeance ; je rendrai la pareille, dit le Seigneur. Et ailleurs : Le Seigneur jugera son peuple. C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant. » Epître aux Hébreux chapitre 10, versets 28 – 29.

Mieux vaut donc se détourner au plus vite de notre péché par une sincère contrition ; c’est trop gravissime !

« Puisses-tu Seigneur, toucher les cœurs de tes enfants que nous sommes, afin que toujours, par la crainte et le respect de Toi, nous conservions la grâce que tu nous a donnée pour te suivre. Car libre à nous est de te suivre, ou…non. Ainsi Seigneur, nous en Toi, et Toi en nous, nous serons des flammes du feu de ton amour pour l’avancement de ton royaume. Merci Seigneur de nous avoir exaucés par avance. Par et en ton Fils Jésus, Le Christ ressuscité et le Saint-Esprit qui nous conduit. » Amen.

A Dieu seul, la gloire. Lui, qui n’abandonne jamais un enfant qui se repend sincèrement de son péché en désirant surtout : ne plus jamais recommencer.

En union de prières. Par le Nom de Jésus-Christ ressuscité. Amen.

« Paix et joie de Jésus ; Le Christ Ressuscité. » Amen. Soyez béni(e)s.

Gilles.

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