Le baptême : qu’en faisons-nous ?

 

Le baptême, c’est quoi pour nous, et qu’en faisons-nous ? Réponse :

« Le baptême, c’est l’engagement d’une bonne conscience devant Dieu, lequel n’est pas la purification des souillures du corps, nous sauve maintenant par la résurrection de Jésus-Christ. » 1ère épître de Pierre, chapitre 3, verset 21.

En effet, par sa résurrection, Jésus vit en nous. Or puisqu’il vit en nous, nous recevons la puissance de son Esprit, ce qui fait que nous sommes vainqueurs sur le péché ; en principe,  si bien sûr nous avons décidé de nous faire baptiser dans le bon baptême, qui consiste à vouloir renoncer à nous-mêmes ! telle est la solution. Oui, car, nous avons été baptisés en Jésus-Christ, et notamment en sa mort ! Et pourquoi en sa mort ? Réponse :

« Lui, qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure, de qui vous avez été guéris. » 1ère épître de Pierre, chapitre 2, verset 24. »

Donc, si Jésus a pris nos péchés, nos péchés ne sont plus en nous, c’est logique. Oui, mais : en principe ! car c’est à nous de ne pas reprendre nos péchés que Jésus à pris à la croix du Golgotha. Et si nous partons de cette réalité de la raison de la mort de Jésus-Christ pour nous, l’engagement de notre baptême devient alors un acte d’abandon de nous-mêmes, si bien entendu, nous ne voulons plus reprendre nos péchés, c’est-à-dire notre nature charnelle afin de marcher par l’Esprit de Dieu. Et l’autre réalité de notre baptême, et qui est de la plus haute importance, c’est qu’étant baptisés en sa mort, nous sommes guéris par sa meurtrissure, c’est-à-dire, que par son Sang versé, Jésus a fait l’expiation de nos péchés. Ce qui fait qu’en Jésus-Christ, et notamment en sa mort, nous sommes justifiés devant Dieu notre Père. Et la puissance de Dieu Saint-Esprit, alors nous conduits.  Gloire à Dieu, merci Jésus. Amen. Mais, si nous tombons, à nous de nous repentir sincèrement, c’est-à-dire vouloir nous convertir à ne plus revivre en notre nature charnelle qui n’est que pécheresse, afin de remarcher par l’Esprit de Dieu. C’est pourquoi l’apôtre Paul dit ceci concernant le baptême :

« Que dirons-nous donc ? Demeurons-nous donc dans le péché afin que la grâce abonde ? Nullement ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore en lui ? Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec Lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts, par la gloire du Père, de même, nous marchions nous aussi dans une vie nouvelle. Car si, lui devenant semblables dans sa mort, nous avons été faits une même plante avec Lui, nous le serons aussi à sa résurrection. » Epître aux Romains, chapitre 6, versets 1 à 5.

Là est toute la symbolique du Baptême qui se perpétuait ainsi jusqu’au 5ème siècle de notre ère. En effet, lorsque nous sommes plongés par immersion, nous ne respirons plus dans l’eau ! et de ce fait, cela représente notre mort à nous-mêmes, et lorsque nous ressortons de l’eau, nous sommes alors baptisés en Jésus-Christ ressuscité afin que par son Esprit, nous marchions dans une vie nouvelle. Et c’est ainsi que par ce baptême, nous recevons le baptême du Saint-Esprit. Gloire à Dieu. C’est pourquoi Jean le baptiste a dit lors du baptême de Jésus :

«… Je ne suis pas digne de porter ses souliers, car Lui, vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. » Ev Matth 3, verset 11.

Quant au baptême de feu, c’est de recevoir le feu de l’amour de Dieu qui nous fait résister dans le feu des épreuves. Et c’est ainsi que baptisés du Saint-Esprit et de feu, notre vieille nature se trouve crucifiée en Jésus-Christ. Gloire à Dieu. C’est ce que dit l’Apôtre Paul, en Romains chapitre 6, et verset 6 :

« Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec Lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché. »

Mais pour que notre vieil homme se trouve crucifié en Jésus-Christ, c’est-à-dire de renoncer à nous-mêmes, avant de se faire baptiser, n’avons-nous pas eu pour la plupart d’entre-nous un cœur brisé ? A moins que toujours, vous avez marché par l’Esprit de Dieu, et non par votre esprit charnel ! Mais, qui n’a jamais marché par l’esprit de la chair ??? Oui, nous étions toutes et tous des filles et des fils prodigues, mais : eh oui, notre Dieu est venu à notre rencontre. Et comme lorsque le papa du fils prodigue a accouru vers son fils lorsqu’il l’a aperçu au loin, pour le prendre dans ses bras d’amour, Dieu a fait de même pour nous. Et cela, est le plus grand miracle que nous avons reçu. « Merci Seigneur. » Amen.

Il se peut aussi, que nous ayons été baptisés sans prendre conscience que le vrai et bon baptême, c’est le renoncement à nous-mêmes afin de marcher dans une bonne conscience devant Dieu. Ne soyons pas accablés, car, il n’est pas trop tard d’en prendre conscience maintenant ; Dieu n’attend que cela. Et par notre repentance sincère, notre conversion de vie de pécheur (esse) en vie en Dieu, avec et en son Fils Jésus-Christ de toute éternité, et en le Saint-Esprit pour conduire ses enfants sur ce chemin de sainteté, se fera. Et si vous n’êtes pas baptisés, pourquoi hésiter encore ? Vivre avec Dieu pour l’éternité en ce corps glorieux que Dieu nous a promis, n’est-ce pas une bonne raison ? Car si ce n’est pas avec Dieu pour l’éternité, c’est alors avec qui ? Vous avez la réponse ; n’est-ce pas ? Oui, si nous vivons en Dieu Céleste Trinité, c’est ce corps glorieux qui nous attend. Et lorsque notre temps sur terre arrivera à sa fin, nous serons alors invités(es) au banquet des noces de l’Agneau dont nous parle le livre de l’Apocalypse au chapitre 19. Mais restons sur nos gardes. Car, comme le dit l’Apôtre Paul en 1 Corinthiens chapitre 10 et verset 12 : « C’est pourquoi, que celui qui se croit être debout, prenne garde qu’il ne tombe. » Oui, restons toujours sur nos gardes ! En effet : Si demain, je meurs dans un péché non repenti véritablement ? C’est pourquoi : connaître l’engagement de notre baptême est si important. C’est pourquoi : qu’en faisons-nous doit toujours être notre leitmotiv afin d’avoir cette bonne conscience devant Dieu. Alors une question se pose : L’avons-nous oubliée ? Delà dépend notre vie pour l’éternité avec ou …sans Dieu . Qu’on se le dise !

« Merci Seigneur de nous éclairer par ta Parole. A Toi seul, toute la gloire qui t’es due. » Amen.

Paix et joie de Jésus ressuscité.

Gilles.

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