Le châtiment du Seigneur !

« Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée, comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds point courage, lorsqu’il te reprends ; car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de ses verges tout fils qu’il reconnaît. Si vous souffrez le châtiment, Dieu se présente à vous comme à des fils ; car quel est le fils que son père ne châtie pas ? Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des bâtards, non des fils légitimes. » Epître aux Hébreux chapitre 12, versets 5 à 8.

Dieu est bon puisqu’il nous châtie ! A nous qui sommes limités, comme un enfant qui n’est pas content de la correction de ses parents, l’on peut comprendre un peu tard ce à quoi le Seigneur veut nous faire comprendre ; n’est-ce pas vrai ? Nous ne pouvons donc que demander à notre Seigneur  la grâce de lui dire merci pour les épreuves que nos traversons ! Toutes et tous est-il écrit, avons part au châtiment de Dieu. Mais trop de personnes ne se méprennent-elles pas sur la bonté de Dieu ? Corriger son enfant quand il fait une erreur, n’est-ce pas une bonté de la part de ses parents ? Et si dans notre société tant d’incivilités (sans parler du pire) se perpétuent, n’est-ce pas par aussi… un manque de correction de la part des parents ? Et Dieu qui veut notre bonheur devrait faire de même, c’est à dire ne pas nous chatier ! Car n’avons-nous pas entendu : « Dieu est amour, il ne peut pas nous faire çà ! »

Si nous subissons un châtiment de notre Seigneur, ce n’est pas pour son plaisir, mais parce que nous nous sommes égarés ! Jésus qui un jour de sabbat venait de guérir le paralytique, en parle ouvertement lorsqu’il lui dit :

« Après cela, Jésus le trouva dans le temple, et lui dit : Voilà, tu as été guéri ; ne pèche plus, de peur qu’il ne t’arrive quelque chose de pire. » Evangile de Jean chapitre 5, verset 14.

Ne pèche plus, de peur qu’il ne t’arrive quelque chose de pire !  Là est donc la condition nécessaire, afin ne pas recevoir les corrections de la part de notre Père des cieux ! C’est tout de même Jésus qui le dit ! Car, ne l’oublions jamais : si Dieu est bon et miséricordieux, il est aussi un Dieu juste.

Ne plus pécher nous dit Jésus ! Pas facile, à moins que : nous puissions y parvenir par :

– 1 – La foi en Jésus-Christ, qui sur la croix du Golgotha en prenant sur Lui tout le poids de nos péchés, a crucifié notre vieille nature charnelle et nous a ainsi justifiés devant Dieu notre Père. Et c’est par cette foi, que je désire suivre en vérité notre Sauveur, et que je me dois d’accepter cette nouvelle naissance spirituelle en Jésus-Christ ; à savoir l’abandon de ma vieille nature charnelle !

– 2 – La prière constante, c’est-à-dire que nous ayons dans tous nos faits et gestes, le regard tourné vers Dieu notre Père, vers Jésus notre avocat auprès du Père, par l’Esprit-Saint en nous, qui nous y fait penser sans cesse.

Ne croyez-vous pas que dans ces conditions requises, cela est possible de ne plus pécher volontairement ? Dieu n’est-il pas-là pour nous y aider ? Bien sûr que oui ; évidemment ! Et s’il nous arrive de tomber par accident dans ce péché volontaire, Jésus notre avocat plaidera notre cause. Cependant, si nous voulons que Jésus plaide notre cause, nous devons avoir à l’esprit que Dieu seul connaît ce qu’est notre repentance ; c’est à dire ce qu’elle vaut ! C’est ainsi que l’omniscience de Dieu sait si notre volonté de désirer fermement changer radicalement d’attitude est teintée d’hypocrisie. Dieu ne sonde t-il pas les reins et les coeurs ? De notre sincérité dans la repentance dépend donc du pardon de l’Eternel notre Dieu. Mais quoi qu’il en soit, s’il le juge nécessaire pour le bien de notre âme, nous recevrons ses corrections ! « Alléluia, gloire à Dieu. » Et même si cela fait mal !

Il en est ainsi de notre vie avec notre Seigneur. Ce n’est donc pas un long fleuve tranquille ! Mais à nous de ne pas nous décourager ; le diable n’attend que cela ! Puissions-nous toujours nous confier en l’Eternel, car dans ces conditions de foi que sont la confiance et l’assurance en Dieu, nous pouvons dire en tant qu’enfants bénis de Dieu :

« Merci Seigneur pour les châtiments que j’ai reçu. Par eux, je comprends mieux mes erreurs et je n’ai plus envie de recommencer ; je suis ton fils, ou ta fille légitime. Merci Seigneur. » Amen.

Pour rappel : « Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des bâtards, non des fils légitimes. » » Épître aux Hébreux, chapitre 12, vers 8.

A Dieu seul, la gloire. Par le nom de Jésus ; le Christ ressuscité. Amen.

Paix et joie de Jésus ressuscité.

Gilles.

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