La vraie et la fausse crainte de Dieu !

En tant que chrétiens, nous savons que Jésus avait pendant son ministère terrestre tous les dons spirituels inhérents à son identité puisqu’il était à la fois homme, mais aussi le Fils unique de Dieu son Père notre Père des cieux, en tant que Dieu descendu sur terre. C’est ainsi qu’il avait aussi le don de la crainte de Dieu son Père. Bien que cela peut nous paraître surprenant, et même peut-être compliqué de comprendre cela, le prophète Esaïe qui vécut au huitième siècle avant Jésus-Christ, nous précise pourtant cela ; voici :

« Et l’Esprit de l’Eternel reposera sur lui, l’Esprit de sagesse et d’intelligence, l’Esprit de conseil et de force, l’Esprit de science et de crainte de l’Eternel. » Esaïe, chapitre 11, verset 2.

C’est ainsi que par amour de son Père, Jésus avait cette crainte de l’Eternel qui était de le décevoir par un péché commis. Il savait que s’il en commettait un seul, son sang qu’il avait à verser pour nous, ne nous aurait pas justifiés aux yeux de son Père, de notre Père des cieux. Et c’est ce qu’il a fait en ne commettant jamais le péché, puisque Dieu notre Père, Lui qui est juste et bon, a agréé son Saint Sacrifice à la croix du Golgotha en le ressuscitant le troisième jour. « Alléluia, gloire à Dieu. » Cependant comme le précise Henry Vaud-Murat (qui autorise la publication de ses prédications – voir le site : Source de vie – ) il faut faire attention à une fausse crainte de l’Eternel qui peut-être qualifiée d’hypocrite  ; voici une partie de sa prédication qui traite de ce sujet :

Il faut aussi faire attention à une fausse crainte de l’Eternel qui est une apparence de crainte de Dieu dont parle Esaïe au chapitre 29. C’est aussi très important, et je le dis en conclusion parce qu’il ne faut pas qu’on se trompe de crainte de l’Eternel. Il y a une vraie crainte de l’Eternel qui résulte de la véritable onction du Saint-Esprit, dans la sainteté, dans l’obéissance : là où est l’Esprit, là est la liberté. Mais il y a aussi une fausse crainte de l’Eternel, qui est une crainte qui vient d’un esprit légaliste, et il y a bien des églises où cet esprit peut se manifester, c’est-à-dire où l’on garde l’apparence de la crainte de l’Eternel, mais sans en garder l’Esprit, c’est-à-dire l’amour, la compassion et la miséricorde.

Dans Esaïe 29, au verset 13, le Seigneur dit : « Quand ce peuple s’approche de moi, il m’honore de la bouche et des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi. Et la crainte qu’il a de moi n’est qu’un précepte de tradition humaine. » Ici il parlait du peuple juif qui respectait les fêtes, qui respectait toutes les ordonnances de la loi, qui venait faire les sacrifices, qui venait chanter les cantiques, qui venait aux réunions du temple ou de la synagogue, etc. Apparemment, ils avaient vraiment la crainte de l’Eternel, mais en réalité Dieu dit que ce n’est que l’apparence et que leur cœur est éloigné. Ils ont simplement une fausse crainte apparente, mais elle n’est pas dans leur cœur. Ce ne sont pas les apparences que Dieu condamne, c’est le fait que dans leur cœur il n’y a pas l’amour profond de Dieu et de sa Parole. Ainsi, la vraie crainte de l’Eternel vient d’un amour profond pour Dieu et sa Parole. Il nous faut aussi discerner chaque fois que nous avons été conduits dans ces choses, par une crainte de l’Eternel qui était superficielle et qui n’était pas profonde.

 En conclusion, je rappellerai juste que si nous voulons vraiment marcher dans la crainte de l’Eternel et ne plus avoir la crainte charnelle et la crainte des hommes dans nos cœurs, il faut que nous nous approchions du Seigneur. Je répète simplement ce que j’ai dit, mais en conclusion je mets l’accent là-dessus, que nous nous approchions du Seigneur pour que nous puissions comprendre ce que Jésus a fait de nous en lui, par sa mort et sa résurrection à la Croix, et que nous méditions constamment les vérités de la Parole qui nous montrent ce que Jésus a fait de notre chair et le sort qu’il lui a réservé. Il a réglé sur la Croix le problème de la chair avec ses passions et ses désirs. Il faut donc que nous méditions les versets qui parlent de la crucifixion de la chair, afin de bien les comprendre. Il faut qu’il y ait une révélation spirituelle dans nos cœurs, pour comprendre que pour Dieu, c’est une chose réglée pour nous en Jésus-Christ, et cela entrera profondément en nous par la prière et la méditation de la Parole. Et je pourrai dire : « Seigneur, je vois bien qu’il y a encore des réactions charnelles dans ma vie, mais je sais que tu ne vas pas me rejeter à cause de ces réactions, et tu veux qu’elles disparaissent de ma vie. Je sais que je ne peux y arriver que par la foi.»

Tout ce que Dieu me donne, c’est par la foi dans l’œuvre parfaite de Jésus. Nous avons tout en Jésus-Christ, mais il faut l’intégrer dans notre vie de tous les jours. Et nous ne pouvons l’intégrer que si nous le recevons par la foi. Si vraiment, Jésus vient te dire personnellement par une révélation personnelle : « Bien-aimé, bien aimée, (Tu peux mettre ton prénom ici), je veux te dire que ta chair qui te tourmente si souvent, a été crucifiée avec moi quand je suis mort à la croix. Et quand je suis ressuscité, alors tu es ressuscité avec moi à une vie nouvelle. Crois-le, dit Jésus, crois-le de tout ton cœur, pas seulement au niveau de la tête, mais dans le fond de ton cœur et tu le verras pleinement se manifester. Reste dans cette foi. »

L’important aussi est de rester dans la prière. La foi s’appuie sur la Parole et elle s’appuie aussi sur la prière. Car quand j’aurai compris que Jésus a tout accompli pour moi, je vais prier le Seigneur en disant : « Seigneur, j’ai compris. Maintenant, aide-moi à manifester pleinement cette chose dans ma vie. Aide-moi à bien comprendre, donne-moi une révélation. » Tout cela je le demande à Jésus dans la prière. Je vais rester les yeux fixés sur Jésus parce qu’il est écrit dans 1 Jean 4 au verset 18 : « L’amour parfait bannit la crainte. » L’amour parfait bannit la crainte charnelle. Ce qu’il faut donc à ma vie, c’est que je m’approche de Jésus, que je vive en communion avec Jésus, que je regarde constamment à Jésus, que je médite sur Jésus, que je me rapproche de Jésus qui est l’amour parfait de Dieu manifesté en chair. Et quand je vais avoir cette communion avec Jésus et que je vais demander à Jésus, qui baptise du Saint-Esprit, de me remplir de plus en plus du Saint-Esprit et de la connaissance de sa Parole, qu’est-ce qui va se passer ? L’amour de Jésus va grandir de plus en plus, et l’amour de Jésus va remplir de plus en plus mon cœur. Et à mesure que cet amour de Jésus remplira mon cœur, l’amour parfait (l’amour Agapé) bannit la crainte. Bannir signifie : chasser à l’étranger. Quelqu’un qui est banni, c’est quelqu’un qui est chassé de son pays à l’étranger. C’est comme si la crainte était chassée par l’amour de Dieu. Quand l’amour entre, la première chose que l’amour dit à la crainte, c’est : « Va-t’en de là ! Je ne veux plus de toi ici ! » Et la crainte part, la crainte des hommes, la crainte de la chair s’en va. Par conséquent, la solution est dans la recherche de Jésus et de son amour parfait.

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« Merci Seigneur pour cette prédication. Ô Père, donne-moi la crainte de te désobéir en ignorant la conséquence d’un péché non véritablement repenti. Aussi, je te dis merci de me corriger afin que mon coeur ne puisse jamais s’endurcir par un péché non repenti, car comme le dit ta parole en l’épître aux Hébreux chapitre 12, verset 6 : « Le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de ses verges tout fils qu’il reconnaît. » C’est pourquoi, en réponse à ton amour pour moi, je te demande  de me donner la crainte et l’horreur du péché, et de me donner d’accepter d’avoir eu ma chair crucifiée en Jésus-Christ à la croix du Golgotha. Ô Jésus, en acceptant ma chair crucifiée par Toi sur le bois de la croix au Golgotha, (puisque tu as pris tous mes péchés) par la foi en ton Saint Sacrifice, je deviens ainsi, participant par la puissance de ton Saint-Esprit, au crucifiement de ma chair. Merci Seigneur, de me donner par la foi en ta grâce que j’ai reçu de Toi, cette sainte crainte et de  m’y tenir fermement. » Amen. 

A Dieu seul, la gloire. Par le nom de Jésus ; le Christ ressuscité. Amen.

Paix et joie de Jésus ressuscité.

Gilles.

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