La crainte de Dieu : ?

« Alors Pierre, prenant la parole, dit : En vérité, je reconnais que Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes ; mais qu’en toutes nations, celui qui le craint et qui s’adonne à la justice, lui est agréable. » Actes des Apôtres, chapitre 10, versets 34-35.

Ces deux versets ci-dessus, font suite à la révélation que Dieu a donné à Pierre concernant le salut que Dieu attribuait non seulement aux Juifs, mais à toutes nations ! Cet épisode où Pierre prend la parole se déroule dans la maison de Corneille. Cet homme, centurion Romain était un homme juste et craignant Dieu ; c’est le verset 22 ce même chapitre 10 des Actes des Apôtres qui le précise. Quant au verset 35 cité ci-dessus en caractère gras, il est dit : « Qu’en toutes nations, celui qui le craint et qui s’adonne à la justice est agréable à Dieu. »

Il nous est donc parlé ici en ce verset 35, de la crainte Dieu et de la justice, que nous devons avoir pour être agréables à Dieu ! Alors : avons-nous cette justice et cette crainte de Dieu ? C’est à chacun de nous d’y répondre devant Dieu. Cependant, avant que nous puissions y répondre devant Dieu : si nous savons que la justice selon Dieu, c’est de faire ce qui est juste et bon aux yeux de Dieu, qu’en est-il de notre compréhension de la crainte de Dieu ? Est-ce un Père qui reprend ses enfants quand volontairement, ils ont commis une faute, un péché ? Au risque de choquer peut-être certaines personnes, la Bible nous autorise à dire : Oui, Dieu nous corrige de ses verges, si nous ne résistons pas jusqu’au sang, en combattant contre le péché ! :

« Vous n’avez pas résisté jusqu’au sang, en combattant contre le péché. (4) Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée, comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds point courage, lorsqu’il te reprend ; (5) car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de ses verges tout fils qu’il reconnaît. (6) Si vous souffrez le châtiment, Dieu se présente à vous comme à des fils ; car quel est le fils que son père ne châtie pas ? (7) Mais si vous êtres exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des bâtards, non des fils légitimes. » Epître aux Hébreux, chapitre 12, versets 4 à 8.

Nous ne devons donc pas ignorer ce côté-ci de la crainte de Dieu que nous devons avoir ; à savoir :

La correction de la part du Seigneur ! A nous cependant de ne pas considérer cette crainte de Dieu comme venant d’un Dieu qui se délecterait de nous corriger, car c’est tout le contraire comme l’explique les versets 5 à 8. A nous aussi de ne pas rejeter la faute sur Dieu, lorsque nous subissons sa correction ! C’est pourquoi, partant de cette vérité biblique qu’est la crainte de recevoir la correction du Seigneur lorsque nous avons fauté volontairement, nous n’avons pas d’autre choix que de regarder à Jésus, le chef et le consommateur de la foi. Pourquoi ?  Afin de ne pas succomber aux tentations nous dit la Parole :

« Ainsi donc, nous aussi, étant environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetant tout fardeau et le péché qui nous enveloppe aisément, courons avec constance dans l’arène qui nous est ouverte, (1) regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, méprisant l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. (2) C’est pourquoi, considérez celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes. » Epître aux Hébreux, chapitre 12, versets 1 à 3.

Considérez celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction ! Lui, qui a accepté de souffrir l’ignominie la plus infâme, à cause de nos péchés pour nous sauver, alors qu’avant de venir sur cette terre, il vivait dans son ciel de gloire, dans le sein de son Père : cette considération qui nous est demandée est donc une nécessité. Et puis, comme le dit le verset 2 ci-dessus : Jésus s’est assis à la droite du Père ! Voilà pourquoi, en regardant à Jésus, c’est à dire par notre désir sincère de lui appartenir, là est notre solution pour vaincre notre péché. En faisant ainsi, Dieu Père et Fils vivra en nous par son Esprit, et nous donnera la crainte de l’offenser, de le blesser, bref : de haïr le mal. Or ce don de Dieu qu’est la crainte de l’offenser en haïssant le mal, c’est ici l’autre côté biblique de la crainte de Dieu ; voici ce que dit la parole :

« La crainte de l’Eternel, c’est la haine du mal ; je hais l’orgueil et l’arrogance, la voie du mal et la bouche perverse. » Proverbe chapitre 8, verset 13.

La crainte de Dieu en sa correction lorsque nous lui sommes rebelles, ce qui nous amènent à la sainte crainte de lui être rebelle, et par voie de conséquence  à la haine du péché en notre esprit, en notre âme : Ainsi se résume bibliquement la crainte de Dieu qui rappelons-le est un don de Dieu, et se vit, dans le cœur du chrétien converti. Mais à nous de  désirer ce don ardemment, car Dieu ne nous obligera jamais à le suivre ! Dieu n’est pas un tyran, mais un Dieu d’Amour :

« Il m’a amené dans la salle du festin, et l’étendard qu’il lève sur moi porte : Amour. » Cantique des cantiques, chapitre 2, verset 4.

« Ô Seigneur, toi qui est bon, donc juste, tu nous corrige avec équité et nous fait haïr le péché. Dans ta Parole, il est écrit au psaume 19, et verset 10 : La crainte de l’Eternel est pure, elle subsiste à perpétuité ; les jugements de l’Eternel ne sont que vérité, ils sont tous également justes. » « Puissions-nous Seigneur ne jamais l’oublier. Merci Seigneur de nous y aider. » Amen.

« A Dieu seul qui nous aime, en revient toute la gloire. » Amen.

Paix et joie de Jésus ressuscité.

Gilles.

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