Pourquoi lire les livres de la Sainte Bible dans leurs intégralité ?

Autre sujet de réflexion : Pourquoi beaucoup de chrétiens  citent ce verset de la première épître de Jean, chapitre 1, verset 10 afin d’argumenter qu’ils pèchent volontairement, et que quoi qu’ils fassent, ils seront toujours pécheurs ?  :

« Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous Le faisons menteur, et Sa Parole n’est point en nous. » 

 Or si nous nous arrêtons à ce verset sans poursuivre le développement de l’épître que nous propose l’évangéliste Jean, le disciple que Jésus aimait tout particulièrement, se contredirait par les autres versets de cette même épître ! Il est donc inconcevable de s’arrêter à un verset sans chercher à en comprendre la suite. Si l’on fait cela, l’on a de fortes chances d’en tordre le sens ! Pourtant, les Saintes Ecritures sont construites dans la stricte logique inspirée de l’Esprit-Saint. Elles s’étayent dans leurs développements de façons graduelles, afin que nous puissions en saisir leurs sens, et leurs conclusions ; selon bien sûr ce qui nous est donné de comprendre au fur et à mesure de notre implication à lire ces Saintes Ecritures, et à les mettre en pratique. C’est pour cela qu’il est nécessaire de lire en son intégralité chaque livre de la Sainte Bible afin d’en bien saisir le sens. La suite de cette première épître  de Jean, nous en apporte bien la certitude :

 « Mes petits enfants, je vous écrits afin que vous ne péchiez point. » 1ère épître de Jean, chap 2, verset 1.

 Donc, en disant : mes petits enfants, Jean s’adresse au gens « tous jeunes » dans la foi, et leur dit : afin que vous ne péchiez point. Ce qui sous-entend que cela est possible de ne pas pécher. Ensuite, il les encourage à persévérer dans la sanctification puisque par le Saint Sacrifice de Jésus, Jésus s’est approprié la dette de nos péchés.

 « C’est Lui qui est la propitiation pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais ceux du monde entier. » 1ère épitre de Jean, chap 2, verset 2.

 Ainsi, comme nous le savons, ce n’est pas par des sacrifices d’animaux appelés holocaustes, mais c’est par son seul Sacrifice que nos péchés sont effacés :

 « Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. » 1ère épître de Jean, chap 2, verset 3.

 Et Jean poursuit son raisonnement : quand il écrit par ceci, il précise que le Saint Sacrifice de Jésus est propitiatoire, ce qui veut dire que par l’effusion de Son Précieux Sang, nous sommes SI NOUS NOUS REPENTONS  SINCÈREMENT non seulement pardonnés, mais justifié(e)s. Or, si nous sommes conscients de cela, nous le connaissons leur dit-il. Et si nous le connaissons, cela ne se fait que si nous gardons ses commandements : donc à ne plus pécher volontairement ! Voilà donc ce qui change l’argument des personnes qui citent le premier verset cité au début de cet article, pour se justifier lorsqu’ils ont péché volontairement, qu’ils ne peuvent faire autrement, que cela ne les empêchent pas d’être, et de demeurer en Dieu, etc… ! Quant à la suite des autres versets, Jean ne fait que confirmer cela :

 « Celui qui dit : je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la Vérité n’est pas en lui. » 1ère épître de Jean, chap 2, verset 4.

 Donc, celui qui garde ses commandements est dans la Vérité. Or parce qu’il est dans la Vérité, il connaît Jésus parce que Jésus est la Vérité. Mais s’ils continuent de commettre le péché volontairement, ils ne peuvent connaître Jésus en vérité, puisqu’ils ne gardent pas ses commandements. La vraie connaissance de Jésus-Christ ressuscité ne peut donc s’opérer que dans cette recherche sincère de la sainteté. C’est pourquoi, nous devons veiller à garder Sa Parole, c’est-à-dire à la mettre en pratique en respectant ses commandements. C’est vraiment d’une logique implacable, et la suite de l’épître le confirme ; bien évidemment ! :

 « Mais pour celui qui garde sa Parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et c’est à cela nous connaissons que nous sommes en Lui. » 1ère épître de Jean, chap 2, verset 5.

 Il est donc possible de garder Sa Parole. Ce n’est qu’ainsi que l’amour de Dieu sera parfait en nous, et que nous serons un, avec Lui.

Ensuite Jean encourage ses petits enfants parce que leurs péchés sont pardonnés : c’est le verset 12 de ce chapitre 2. Puis, au verset 13 de ce même chapitre, il poursuit en disant que les pères ont connu Jésus dès le commencement. Ce qui veut dire qu’ils respectent et gardent les commandements de Dieu. A la fin de ce verset 13, chap 2, Jean affirme qu’ils ont vaincu le malin. Donc, ils ne pèchent plus volontairement. S’il n’en était pas ainsi, Jean se contredirait en :

 « Quiconque demeure en Lui, ne pèche point ; quiconque pèche, ne l’a point vu et ne l’a point connu. » Première épître de Jean, chap 3, verset 6.

« Celui qui commet le péché est du diable ; car le diable pèche dès le commencement. Or, le Fils de Dieu a paru pour détruire les œuvres du diable. Quiconque est né de Dieu, ne commet point le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. » Première épître de Jean, chap 3, versets 8-9.

 « Et quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui lui est agréable. » Première épître de Jean chap 3, verset 22.

 « Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’Il nous a donné. Première épître de Jean, chap 3, verset 24.

Quant au chapitre 5 de cette même lettre, elle ne fait que confirmer que celui qui connaît Jésus, ne pèche plus volontairement :

 « Nous avons que quiconque est né de Dieu, ne pèche point, mais celui qui est né de Dieu se conserve lui-même, et le malin ne le touche pas. » 1ère épître de Jean, chap 5, verset 18.

En lisant la parole dans son ensemble où elle nous est présentée, nous constatons donc que la Parole ne se contredit pas ; bien au contraire, elle se confirme. Et elle se confirme si bien, qu’elle devient pour nous soif de toujours mieux la découvrir. C’est pourquoi, par l’oeuvre du Saint-Esprit en nous, la lecture la Parole devient pour notre âme : méditation. Là, donc est toute la différence entre un livre qui se lit comme un roman, et les soixante six livres que contient la Sainte Bible. Par le Saint-Esprit en nous, qui nous donne notre désir de vivre en  sainteté, notre méditation de la Parole de Dieu, devient prière et Parole vivante. C’est donc ainsi, que  le Saint-Esprit nous éclaire sur des passages bibliques, dont nous n’avions pas encore bien compris le sens. Aussi est-ce la raison, qu’il nous est impossible de la méditer correctement, si nous lisons simplement un ou deux versets, et non son ensemble chronologique où elle nous est expliquée. Logique : n’est-ce pas ?

A Dieu seul, la gloire. Amen.

Paix et joie de Jésus ressuscité.

Gilles.

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