L’Esprit-Saint : fruits et vertus

Les fruits de l’Esprit-Saint : ils sont nombreux et beaucoup d’entres-eux sont cités.

« Mais le fruit de l’Esprit est la charité-l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance. » Epître de Paul aux Galates, chapitre 5, vers 22.

Cependant, dans le cœur du chrétien demeurent trois vertus essentielles :

« Or maintenant trois choses demeurent : la foi, l’espérance, la charité-l’amour ; mais la plus grande d’elles est la charité-l’amour. » Première épître de Paul aux Corinthiens, chapitre 13, verset 13.

Voici ce que nous en dit Paul sur ces trois vertus de l’Esprit-Saint :

La foi.

La foi ne vient pas de nous, mais de la Parole de Dieu :

« La foi vient donc de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la Parole de Dieu. » Epître de Paul aux Romains, chapitre 10, verset 17.

La foi, c’est aussi l’assurance du chrétien d’être écouté, et d’être exaucé de ce qu’il espère, selon les plans de Dieu :

« Or la foi, est une ferme attente des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit point. » Epître aux Hébreux, chapitre 11, verset 1.

Par la foi, nous avons l’assurance de notre salut :

« Que dit-elle donc ? La Parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. Voilà la parole de foi que nous prêchons. Elle dit que si tu confesses de ta bouche que Jésus est le Seigneur, et que tu croies dans ton coeur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. » Epître de Paul aux Romains, chapitre 10, versets 8 à 10.

« Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. » Epître de Paul aux Ephésiens, chapitre 2, verset 8.

L’espérance.

Cette vertu qu’est l’espérance implique notre espérance en la vie éternelle dans le royaume de Dieu. Et c’est par la grâce de Dieu que nous sommes justifiés :

« Et cet Esprit, il l’a répandu avec richesse sur nous par Jésus-Christ notre Sauveur, afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance. » Epître de Paul à Tite, chapitre 3, verset 6 et 7.

La charité : fruit de l’amour.

Dans sa première lettre aux Corinthiens au chapitre 13, versets 4 à 7, Paul énumère ce que nous procure ce fruit de l’amour :

« La charité-l’amour, est patiente, elle est pleine de bonté, la charité-l’amour, n’est pas envieuse ; la charité-l’amour, ne se vante pas, elle ne s’enfle point d’orgueil ; elle n’est point malhonnête ; elle ne cherche point son intérêt ; elle ne s’aigrit point ; elle ne pense point à mal ; elle ne se réjouit point de l’injustice, elle ne pense point à mal ; elle supporte tout, elle croit tout, elle espère tout, elle endure tout.

Paul insiste sur la prééminence de cette vertu :

« Quand je parlerais les langues des hommes, même des anges, si je n’ai point la charité-l’amour, je suis comme l’airain qui résonne ou comme une cymbale qui retentit. Et quand même j’aurais le don de prophétie, et que je connaîtrais tous les mystères et toute la science ; et quand même j’aurais toute la foi jusqu’à transporter les montagnes ; si je n’ai point la charité-l’amour, je ne suis rien. Et quand bien même, je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, et quand même je livrerais mon corps pour être brûlé ; si je n’ai point la charité-l’amour, cela ne me sert de rien. »  Première épître aux Corinthiens au chapitre 13, versets 1 à 3.

« Seigneur, nous avons tant besoin des fruits de l’Esprit et de ses vertus, car par eux résident notre paix et notre joie qui vient de toi. Merci Seigneur de nous en avoir fait prendre conscience. »

A Dieu seul, la gloire. Par le nom de Jésus ; le Christ ressuscité. Amen.

Paix et joie de Jésus ressuscité.

Gilles.

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