Ah l’obéissance !

Ah l’obéissance ! Que n’avons-nous pas été plus ou moins réticents (pour la plupart d’entre nous) à l’obéissance ! Non ? Que cela soit à l’encontre des bonnes directives de nos parents, ou d’autres personnes, soyons honnêtes : n’avons-nous pas failli un jour ou l’autre à la désobéissance ? Eh oui, c’est si pratique parfois un mensonge ! C’est si pratique parfois de ne pas donner un coup de main alors que l’Esprit-Saint nous y incite. C’est si facile de dire bonjour à une personnalité plutôt que de donner un sourire à un pauvre malheureux qui est de l’autre côté du trottoir ! C’est si facile de ne rien dire à la caissière du supermarché lorsque le prix de l’article que l’on a acheté, est en deçà du prix affiché en rayon, etc.

Oui mais voilà, Dieu par son Fils Jésus est passé par là. Et sans jamais se lasser, Il a frappé, frappé et frappé à la porte de notre cœur. Par des signes, des clins d’œil et des rencontres que Dieu a mis sur notre route, les yeux de notre cœur se sont enfin ouverts. Et nous lui avons ouvert la porte de notre cœur ; ouf, sauvé ! Oui sauvé, car la rencontre avec notre Sauveur a bouleversé notre vie. Certes, comme en mer il y a parfois des vents contraires,  des creux de vagues plus ou moins impressionnants, du roulis, du tangage etc. Mais qu’importe ! La Paix et la Joie de Jésus sont bien là en notre cœur :

« Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Moi, je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne cède pas à la lâcheté ! » Evangile de Jean chapitre 14, verset 27.

Mais tout n’est pas si simple, car l’on peut parfois céder à la lâcheté comme le dit la fin de ce verset ci-dessus ! Malheureusement, car dire : « Je t’aime mon Dieu, mais bof, tant pis, je fais quand même ce péché, qui pourtant te blesse ! » : N’est-ce pas de la lâcheté si nous reculons sans cesse, de nous mettre règle avec notre Seigneur ? D’où la nécessité absolue de la VRAIE repentance, afin justement de garder la paix de Dieu en notre cœur.  Comment en effet garder cette paix de Dieu si notre conscience n’est pas en paix ? Et quand bien même, si notre repentance ne se limite qu’au regret sincère de son péché, croyez-vous que cela suffise ? Ne faut-il pas avoir en ‘’supplément,’’ le désir ne plus désobéir, afin de résister jusqu’au sang au péché ? Bien sûr que oui !

« Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang dans votre combat contre le péché. » Epître aux Hébreux chapitre 12, verset 4.

Le mot encore qui est souligné au verset ci-dessus, à  vraiment toute son importance. Car, ne souligne-t-il pas le laxisme face au péché. Rappelons-nous : c’est si pratique parfois un  mensonge, etc. Nous devons être constamment sur la brèche de ce combat contre le péché qui par la prière, qui par la Parole, qui par l’intercession des frères et sœurs, pour que l’on puisse résister à la ‘’tiédeur’’ de ce laxisme du : « eh bien tant pis, c’est fait ! » Alors en résistant ainsi, par grâce de Dieu, notre volonté de sainteté sera toujours en action. Il nous sera alors plus facile de résister au péché jusqu’au sang. Et Dieu qui aime ses enfants y pourvoira ! Mais redisons-le-nous : c’est à nous d’abord, de rejeter le péché. Aussi, c’est à nous de désirer au plus haut point que ce sentiment colle à notre âme comme une seconde peau. Si nous voulons cela ardemment, Dieu nous exaucera de ce dédain du péché ; c’est tellement évident ! Ce ressentiment d’honnir le péché nous fera craindre de pratiquer le péché. Ce n’est qu’à ce prix que par la foi, nous gagnerons le combat contre le péché. Le naturel fera place alors au surnaturel ; c’est merveilleux ! Oui, cela est vérité. Car sur ce chemin étroit de la sainteté, nous serons en Jésus-Christ par son Esprit qui  par la foi, fera de nous son  ou sa véritable disciple.

Voilà pourquoi il nous faut absolument rester humble, car bien que notre volonté soit toujours de ne pas pécher, ce n’est plus nous qui agissons, mais… c’est la foi que Dieu nous donne. Ainsi la volonté de Dieu se joindra à notre volonté, sans même parfois en prendre forcément bien conscience. Pourquoi ? Parce que :

« Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi ; ma vie présente dans la chair, je la vis dans la foi du Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi. » Epître de Paul aux Galates chapitre 2, verset 20.

Cela paraît tellement incroyable de dire cela ; et pourtant, celles et ceux qui vivent cela, savent que c’est la réalité de leur quotidien. Cependant, que personne crie victoire à tout jamais, car : ne serait-ce pas déjà entrer dans l’orgueil, où point droit devant, la tentation de se revêtir à nouveau des vieux vêtements de pécheur invétéré :  

« Ainsi donc, que celui qui pense être debout prenne garde de ne pas tomber ! » Première  épître de Paul aux Corinthiens chapitre 10, verset 12.

Eh oui, dans son Amour, Dieu nous laisse libre !

« Seigneur merci de nous tenir éveillés par ta Parole afin de ne plus vivre dans l’esclavage du péché. C’est ainsi que tu éduques tes enfants qui d’un cœur sincère, ne désirent surtout plus te quitter. C’est si bon d’être en ta présence ! »

A Dieu seul, la gloire. Par le nom de Jésus ; le Christ ressuscité. Amen.

Paix et joie de Jésus ressuscité.

Gilles.

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