Je crois en la puissance de Dieu qui agit en moi ; Dieu me l’a démontré à plusieurs reprises. Et des clins d’œil, me l’ont également prouvé ! Mais depuis un certain temps, suite à des péchés à répétitions, je ne ressens plus cette présence de Dieu en mon cœur, c’est-à-dire en mes sentiments, ni en mon âme, c’est-à-dire en mes pensées, en mes émotions etc. C’est comme si la connexion avec Dieu s’était rompue ! A qui cela n’est pas arrivé ?
– Pourtant, je demande le secours de Dieu afin que je puisse arrêter de blesser et Dieu et mon semblable, mais : rien n’y fait ! Pourquoi est-ce ainsi ? La puissance de Dieu en moi serait-elle si faible ? Non c’est impossible de penser cela !
– Pourtant, je veux réellement abandonner ce, ou ces péchés que je pratique encore, alors comment se fait-il que je n’y arrive pas ?
« Ô Seigneur, que ce passe-t-il puisque, sincèrement je désire changer radicalement ? L’Esprit-Saint s’est-il retiré de moi définitivement ? » Telle est l’interrogation que se posent certains enfants de Dieu qui ont véritablement accepté de donner leur vie à Dieu.
N’est-il pas temps alors de nous poser cette réflexion telle que :
Dieu ne peut pas m’abandonner puisque je désire sincèrement et du plus profond de mon cœur, ne plus faire ce péché, ou ces péchés que je pratique à mon grand regret volontairement. Donc, si je suis certain de cela, c’est que peut-être j’ai donné accès au diable s’en vraiment m’en apercevoir ? Soit par une conviction spirituelle qui n’était pas bonne, soit par un péché dont j’ai tellement minimisé l’importance qu’il ne me paraît pas être un péché. Ou tout simplement parce que au plus profond de moi, je veux encore garder ce restant de ma nature charnelle qui m’amène à pratiquer ce péché. Peu importe, il me faut demander à Dieu pourquoi je n’arrive n’arrive pas à me passer de ce péché à répétition ; bref, quelle est cette faille spirituelle qui m’amène là où j’en suis maintenant.
Or puisque Dieu, ne peut pas m’abandonner dans mon désir sincère de repentance et de changer radicalement, c’est donc par cette privation de ne plus ressentir la présence de Dieu, que je prends réellement conscience, que quelque chose va de guingois dans ma vie spirituelle.
Par conséquent, cette privation de ne plus ressentir Dieu dans son cœur, est une grande grâce ; quel paradoxe !
En toute humilité, nous devons donc tout remettre à plat devant Dieu. Car si nous aimons Dieu, il nous est impossible de continuer de vivre dans ce, ou ces péchés volontaires dont nous avons horreur.
Mais par cette prise de conscience que quelque chose va de travers dans notre vie spirituelle, puisque dans cette situation, nous ne ressentons plus la présence de Dieu, selon notre degré de sincérité spirituelle, nous serons incités à nous remettre en cause. Par l’Esprit-Saint qui nous enseigne ce qui vient du Père et du Fils, soyons alors certains que nous comprendrons notre erreur qui pouvait pourquoi pas, induire d’autres personnes dans une même erreur, ou soit un péché qui soudain, devient en notre esprit : l’évidence même ! Nous comprendrons aussi ce qui nous restait encore à donner de notre nature charnelle.
C’est ainsi que par grâce de Dieu, nous pourrons fermer la porte à Satan qui ne pourra plus avoir de droit sur nous par ce péché, ou cette erreur, qui nous avait bien échappé ! Et qui par ce fait, nous faisait plus réceptif (ve), aux assauts séducteurs du Malin ; jusqu’à nous entraîner dans la pratique volontaire du péché ! Oui, Dieu n’abandonne jamais son enfant qui se morfond de ne pas l’aimer comme il voudrait tant le faire !
« Merci Seigneur de nous faire comprendre les tenants et les aboutissants de ce, ou ces temps spirituels, que l’on appelle le désert spirituel où l’on a l’impression que tu n’es plus-là pour nous entendre. Toi seul sait le chemin qu’il nous faut, pour que nous puissions vivre dans la sanctification. Par ce chemin du désert, tu sais transformer notre coeur afin de mieux te suivre en esprit et en vérité. Tu nous fais ainsi comprendre : « Mais Seigneur : pourquoi je n’y arrive pas ? »
A Dieu seul, la gloire qui lui est due. Par le Nom de Jésus, Le Christ ressuscité. Amen.
Paix et joie de Jésus ressuscité.
Gilles.
– Si vous désirez retrouver les articles datés, cliquez sur Paix et joie situé en haut et à gauche de ce site.