Devant Dieu : où en sommes-nous ?

Amies et amis en Jésus-Christ, si nous nous disons ami(e)s en Jésus-Christ, c’est qu’un jour, nous avons dit à notre Père Éternel, une phrase de ce genre : « Oui, Père éternel, par ton Fils Jésus-Christ, je te donne ma vie. Je te donne ma vie Jésus, toi qui a donné ta vie pour moi, et pour nous tous, qui étions pécheurs et pécheresses, sans repentance réelle. Et j’accepte de vivre en une nouveauté de vie en me laissant conduire par Toi, Saint-Esprit Consolateur. »

Maintenant, après avoir dit devant Dieu notre engagement solennel, le jour où nous avons accepté Dieu, si nous sommes logiques avec nous-mêmes, donc avec Dieu puisque nous lui avons dit : « Je te donne ma vie, » une question devrait toujours être notre interrogation quotidienne ; à savoir : Aujourd’hui, ai-je été fidèle à cette déclaration, donc à Dieu, aussi bien dans les petites choses, comme dans les grandes ? Et si nous ne l’avons pas été, c’est à nous de nous en repentir réellement. Mais le faisons-nous ? Or, nous devons le faire, si nous voulons être justifié(e)s devant Dieu notre Père. Et Dieu, par cette résolution en notre repentance sincère, alors, et seulement alors, nous relèvera.

En effet : Dieu PARDONNE-T-IL aux personnes fausses ? Une certitude : certainement pas ! Et même si Jésus disait en l’Évangile de Luc, 16/10, que celui qui est injuste dans les petites choses, sera aussi injuste dans les grandes choses, et qu’Il s’adressait à des personnes avares qui avaient pour dieu Mammon, cela doit aussi s’adresser à nous ; ne croyez-vous pas ? En effet, comment puis-je être juste devant Dieu, si volontairement je reprends ma vie de péchés, alors que je l’ai donnée à Jésus ? Que cela soit dans les petites choses, ou dans les grandes choses, par le ou les péchés, que j’ai commis volontairement, je suis donc infidèle, donc injuste devant Dieu, à ma déclaration : « Père Éternel, Jésus, mon Seigneur, mon Dieu, mon Sauveur, je te donne ma vie. » Oui, mais je suis justifié(e) par le Sacrifice de Jésus à la croix du Golgotha dit la Parole de Dieu, peut-on se dire. Oui, c’est exact, et la Parole de Dieu dit vrai. Mais elle dit surtout ceci en Actes 5/32 que le Saint-Esprit est donné à ceux qui lui obéissent. Or, sans le secours du Saint-Esprit : comment vivre une vie de sanctification, puisque c’est le Saint-Esprit qui convainc le monde de péché, de justice, de jugement ? Et comme notre chair aime le monde : sans la Puissance du Saint-Esprit en nous, il est impossible d’être véritablement convaincu de péché.

Et c’est ainsi que nous trouverons toujours une excuse pour pécher ! Voilà pourquoi, il nous faut revenir tous les jours à notre déclaration : « Oui, Père Éternel, oui Jésus, je te donne ma vie, » et demander à Dieu de nous aider à faire le tour du propriétaire de ce que nous avons fait dans notre journée, afin que par une repentance sincère, si nous avons fauté, nous soyons à nouveau juste devant Dieu. Et nous le sommes qu’à cette condition, puisque c’est Saint-Esprit qui nous a convaincu de péché. Pourquoi ?

Réponse : Si nous faisons ainsi le tour du propriétaire de notre âme journellement, NOUS RENOUVELONS DE FACTO, dans un cœur à cœur avec Jésus, notre Chef, notre engagement d’enfant de Dieu, que notre âme charnelle ne veut pas : « Oui, Père Éternel, oui Jésus, je te donne ma vie. » Et c’est alors que le miracle se produit, car par notre engagement renouvelé en ce cœur à cœur avec Jésus, la vraie grâce de Dieu, nous fait demeurer fermes face au péché. 1Pierre 5/12 : « Je vous ai écrit en peu de mots par Sylvain, qui est, comme je l’estime, un frère fidèle, vous exhortant et vous assurant que la vraie grâce de Dieu est celle dans laquelle vous demeurez fermes. » Mais pourquoi le faire tous les jours ? Réponse : Notre âme, et notre corps qui sont une puissance de péché, ne s’accommodent surtout pas aisément d’une vie de sanctification ; avouons-le ! Et si nous ne le faisons pas tous les jours, notre âme, notre corps s’accommoderont d’autant plus facilement à la résurgence (à le réapparition) de son ancienne vie de péchés, sans la présence de Saint-Esprit pour nous guider.

Conclusion : « Que celui qui croit être debout, prenne garde qu’il ne tombe. » : 1Corint 10/12. La sincérité de notre engagement de notre baptême en dépend. Mes ami(e)s, rappelons-nous toujours ceci : Dieu qui est l’Omniscient, l’Omnipotent, l’Omniprésent, PARDONNE-T-IL AUX PERSONNES QUI SONT FAUSSES DEVANT LUI ? SAINT-ESPRIT OBÉIT-IL AUX PERSONNES QUI NE DÉSIRENT POINT LUI OBÉIRENT ? Vous avez la réponse ; n’est-ce pas ? Soyez béni(e)s.

Paix et joie de Jésus ressuscité.

Gilles.

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