Et si en nous, l’action de Dieu était limitée !

 

Même si nous nous disons chrétiens, l’on peut être tentés de se rabaisser, au point de limiter l’action de Dieu en nous ; n’est-ce pas vrai ? L’on peut se dire par exemple : Non, je suis incapable de dire à une personne : je vais prier pour toi, ou pour vous ! Je suis incapable de dire que dans la situation où  se trouve telle ou telle autre personne, Dieu peut l’aider. Je suis incapable de dire que Dieu guérit toujours, etc… Penser ainsi, n’est-ce pas limiter l’action de Dieu en nous ? Dieu ne veut-il pas manifester sa puissance en ses enfants ; que ses enfants agissent par Lui ? Ne veut-il pas être en ses enfants ?

Êtes-vous par exemple convaincus que par l’action de Dieu agissant en un véritable chrétien, cette personne par la vertu de Jésus-Christ en elle, fera tout, afin d’exhorter les personnes (qui veuillent bien les écouter), à être aussi en Jésus-Christ ! Dieu ne peut-il pas faire cela en ses enfants ? Si vous vous interrogez sur la puissance de Dieu qui ne pourrait pas faire cela, alors oui : vous limitez la puissance de Dieu en vous. Pourtant, voici ce que dit la Parole :  

« C’est Lui que nous annonçons, exhortant tout homme et enseignant tout homme en toute sagesse, afin de rendre tout homme parfait en Jésus-Christ. C’est aussi à quoi je travaille, en combattant par sa vertu qui agit puissamment en moi. » Epître de Paul aux Colossiens chapitre 1, versets 28-29

Même si ces deux versets parlaient de l’apôtre Paul et de ses collaborateurs lorsqu’il dit : « Que nous annonçons », cela doit aussi s’adresser à nous autres chrétiens. N’avons-nous pas en effet, la responsabilité d’exhorter nos frères et sœurs à être eux aussi en Jésus-Christ ; Lui qui est notre Chef ? En tant que membres de son corps qui est l’Eglise, ne sommes-nous pas des ouvriers de Dieu puisque Paul dit : « C’est à quoi je travaille ? » Pour y répondre et nous en convaincre, voici deux versets parmi tant d’autres, concernant notre rôle en tant qu’ouvriers de Dieu :

« Car nous sommes ouvriers avec Dieu ; vous êtes le champ de Dieu, l’édifice de Dieu. » Première épître de Paul aux Corinthiens chapitre 3, verset 9.

« Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu. » Deuxième épître de Paul aux Corinthiens, chapitre 6, verset 20.

– Nous sommes donc les ouvriers de Dieu, vous êtes le champ de Dieu, c’est-à-dire son champ d’action ! Nous sommes l’édifice de Dieu ! Y pensons-nous véritablement à tel point d’en être conscients ? Mais à nous d’être des exemples vis-à-vis de nos frères et sœurs selon la volonté de Dieu ; c’est à dire de véritables ouvriers de Dieu !

– Nous sommes aussi des ambassadeurs de Jésus-Christ comme si Dieu exhortait par nous est-il dit dans cette deuxième épître aux Corinthiens chapitre 6 et verset 20. Ce n’est tout de même pas rien ! Mais aussi, à nous qui nous disons chrétiens, de ne pas être des contre-témoignages, mais de véritables ambassadeurs de Jésus-Christ !

Tout cela, peut nous paraître énorme ; c’est vrai. Mais comment est-ce possible peut-on, ou pourrait-on penser ? La réponse nous est donnée toujours par l’apôtre Paul, lorsqu’il disait aux Corinthiens que c’est par la Vertu de Jésus-Christ en lui, que la puissance de Dieu agit puissamment en lui. Pour rappel, voir les deux premiers versets écrits pour ce thème :

« C’est Lui que nous annonçons, exhortant tout homme et enseignant tout homme en toute sagesse, afin de rendre tout homme parfait en Jésus-Christ. C’est à quoi je travaille, en combattant par sa vertu qui agit puissamment en moi. » Epître de Paul aux Colossiens chapitre 1, versets 28-29

C’est pourquoi, nous devons toujours avoir à l’esprit que ce n’est pas par nos propres forces que nous serons de puissants ouvriers, et de bons ambassadeurs de Dieu, car c’est par Sa Vertu qui agit puissamment en nous. Il nous est toujours bon et nécessaire de se le rappeler, sinon, notre orgueil prendrait très certainement du galon ! Soyons-en persuadés(es) ; pour sûr. Nous devons aussi avoir à l’esprit que sans  Sa Grâce, il nous est impossible de rester fermes face aux assauts séducteurs fomentés par le monde, dont le prince est Satan lui-même :

« Je vous ai écrit en peu de mots par Sylvain, qui est, comme je l’estime, un frère fidèle, vous exhortant et vous assurant que la vraie Grâce de Dieu est Celle dans laquelle vous demeurez fermes. » Première épître de Pierre, chapitre 5, verset 12.

A nous de ne jamais l’oublier afin de ne pas s’en glorifier, et de rester fermes dans l’amour de respecter les commandements de Dieu, et ce, en les mettant en pratique dans notre vie de tous les jours ! N’est-il pas dit en effet :

« Celui qui a mes commandements, et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime ; et celui-là qui m’aime sera aimé de mon Père, et je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui. Judas, non pas l’Iscariote, lui dit : Seigneur, d’où vient que tu te feras connaître à nous et non pas au monde ? Jésus lui répondit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera, et nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. » Saint Evangile selon l’apôtre Jean, chapitre 14, verset 21 à 23.

Telle est l’express condition que le Père par Jésus, demande à ses enfants. Mais encore faut-il savoir comment parvenir à garder ses commandements ? Nous avons bien-sûr la Parole de Dieu en la Sainte Bible, mais aussi la prière, telle le Notre-Père qui par sa formulation, nous amène à mettre en pratique, et le pardon, et l’abandon ! Mais, au fait : mettons-nous en pratique cette prière de Jésus ? Si la réponse est oui : nul doute que nous ne limitons pas l’action de Dieu en nous ! Tout en sachant que notre vigilance sur les ruses de notre ennemi qu’est Satan foisonnent de par le monde : c’est donc un défi permanent pour notre âme, qui elle, sera toujours pécheresse SI NOUS MARCHONS PAR LA CHAIR ! A nous donc de ne pas marcher par l’esprit charnel, mais en respectant l’engagement de notre baptême, qui est l’engagement d’une bonne conscience devant Dieu ( 1 Pierre 3/21) Il nous faut donc marcher par notre esprit, qui est notre conscience. Et c’est en obéissant à notre conscience de notre engagement baptismal, que notre esprit se renouvelle par Saint-Esprit ; puisque dés lors, Il vient habiter en nous. En faisant ainsi, voilà pourquoi, les armes de la lecture assidue à la Parole de Dieu, et de la prière, doivent s’appliquer dans notre quotidien, non seulement en paroles, mais en actes. Mais à nous de rester sur nos gardes : non seulement face à Satan qui rôde tout autour de nous pour nous faire tomber, mais aussi face à nous-même qui est notre corps, qui lui, est une puissance de péché :

« Que si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi. Je trouve donc cette loi en moi ; c’est que quand je veux faire le bien, le mal est attaché est en moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur ; mais je vois une autre loi dans mes membres, qui combat contre la loi de mon esprit et qui me rend captif sous la loi du péché qui est dans mes membres. » Epître de l’Apôtre Paul, chapitre 7, versets 20-21.

Mais, heureusement :

« Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit ; parce que la loi de l’Esprit de vie qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. » Épître de l’Apôtre Paul aux Romains, chapitre 8, versets 1-2.

Tel est le chemin que Dieu nous montre en et par son Fils, et le Saint-Esprit qui nous enseigne. Là est la solution afin de ne pas limiter son action en nous. A nous de ne pas y déroger, et Dieu agira. Et ne pas le croire, en limiterait son action.

« Merci Père Éternel, par et en Ton Fils Jésus et en Le Saint-Esprit qui nous conduits de nous apprendre à ne pas limiter ton action en nous. A nous par la foi de le croire. A Toi seul, Dieu trois fois saint en un seul et même Esprit, toute la gloire qui t’es due. » Amen.

Paix et joie de Jésus ressuscité.

Gilles.

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