Les tentations, le Notre Père, la Grâce !

 

Une personne éprise de Dieu, sera toujours triste d’avoir cédé à une tentation ; normalement ! N’est-il pas en effet, difficile de se concevoir d’être dans les ténèbres, par un péché que l’on vient de faire ? N’est-il de ce fait, difficile de se concevoir d’être séparé de Dieu pour avoir cédé à une tentation, qui nous entraîne de facto dans le péché ? Car, oui, nous le savons : le péché nous sépare de Dieu :

« Voici, la main de l’Eternel n’est pas trop courte pour délivrer, ni son oreille trop pesante pour entendre ; mais ce sont vos iniquités qui ont fait une séparation entre vous et votre Dieu, et ce sont vos péchés qui lui font cacher sa face, pour ne plus vous entendre. » Esaïe chapitre 59, versets 1-2.

Telle sait, et devrait le savoir, toute personne qui vient de céder à une tentation, lorsqu’elle aime Dieu en esprit, en son âme, et par ses actions ; mais pourtant ! Cependant, il ne nous appartient pas de juger, car qui n’est pas passé par ce chemin d’avoir cédé à une tentation ? Qu’une personne qui n’est pas passée par ce chemin-là, me jette, et nous jette la première pierre ; n’est-ce pas ? Par-contre, si nous voulons être exaucés dans nos prières, ce n’est pas en batifolant dans le péché sans réelle repentance, par les tentations dont nous avons succombés, que nous serons entendus de Dieu ; c’est évident. Voici à ce sujet, ce que nous dit, par exemple, cet autre verset :

« Nous savons que Dieu n’exauce pas les méchants, mais si quelqu’un honore Dieu et fait sa volonté, celui-là, il l’exauce. » C’est en l’Evangile de Jean, chapitre 9, verset 31.

Être entendu de Dieu, en se conservant pur du péché : voilà le but à atteindre, afin de ne pas être séparé de Dieu par le péché. Le sachant : cela ne peut que nous encourager, et donc nous motiver à marcher dans ce chemin étroit de la sainteté, si comme nous encourage le Saint-Esprit, nous désirons prier efficacement pour les personnes. En le faisant, nous nous unissons à la prière de Jésus qu’est le Notre Père ; Oui, ainsi :

– Nous glorifions le Père, c’est-à-dire : que ton Nom soit sanctifié.

– Que ton règne vienne : en y participant.

– Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel : ce qui nous induit forcément de soumettre notre corps, notre âme, et notre esprit à sa seule volonté. C’est ainsi que par sa grâce, nous recevons sa grâce en notre esprit afin que Dieu par son Esprit en notre esprit, nous aide à contrôler nos sentiments, et notre corps ; car nous avons un corps qui aime le péché.

– Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour : le spirituel, comme le matériel.

 – Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés : ce qui inclus donc que nous devons pardonner, si nous voulons que Dieu nous pardonne !

– Ne nous induis pas en tentation : Car si notre cœur s’est endurcit à tout jamais, (ce que sait Dieu, car ne l’oublions pas, Dieu est omniscient !) Dieu peut le faire ! C’est ce qui arriva rappelons-le dans le cœur d’Esaü, de Pharaon, de Saül, de si nombreux rois de Juda et d’Israël, de Judas l’Iscariote, et de tant d’autres !

– Mais délivre-nous de tout mal ou du Malin, selon certaines versions : si nous péchons sans cesse à répétition, le Malin n’a-t-il pas une emprise sur nous ? C’est pourquoi, Jésus nous demande de demander à Dieu son Père, et notre Père de nous délivrer du Malin ; par Jésus évidemment puisque, personne ne vient au Père que par moi a dit Jésus en l’Evangile de Jean, chapitre 14 et verset 6.

Oui, eh bien tout ça, c’est bien beau, mais comment ne pas pécher est-on en droit de penser ? Réponse :

Et si l’on appliquait le Notre Père tout en faisant confiance à la grâce de Dieu qui agit en les enfants de Dieu afin de ne pas pécher ; moyennant une sincère repentance lorsque cela leur arrive par accident de pécher ? En effet :

« Car la grâce de Dieu, pour le salut des hommes s’est manifestée ; elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre en présent siècle, dans la tempérance, dans la justice, et la piété. » Épître de Paul à Tite, chapitre 2, verset 11-12.

C’est ainsi que par le moyen de la grâce de Dieu, que Dieu donne à ses enfants désireux de lui plaire : nous pouvons demeurer fermes dans cette voie étroite qu’est la sainteté :

« Je vous écris en peu de mots par Sylvain, qui est, comme je l’estime un frère fidèle, vous exhortant et vous assurant que la vraie grâce de Dieu est celle dans laquelle vous demeurez fermes. »  Première épître de Pierre, chapitre 5, verset 12.

Au vu de ce dernier verset, à l’heure des tentations, la grâce de Dieu qui nous a été donnée nous permet de demeurer fermes. Néanmoins, comme il est dit dans le Notre Père, il nous faut nous abandonner complètement dans les bras de Dieu en disant : « Que ta Volonté soit faite. » Ce faisant, il nous est alors plus facile d’être réceptifs à son écoute ; ce qui ne plaît surtout pas au Malin, lui qui veut à tout prix que nous succombions aux sirènes de ses tentations. Voilà pourquoi, si nous ‘’vivons le Notre Père’’ en esprit et en vérité, Dieu par son Fils Jésus agira en nous avec grande efficacité. Et si par la foi en la puissance de Dieu qui agit en ses enfants désireux d’être et de demeurer en Dieu Père, Fils et Saint-Esprit ; soyons-en assurés. Pourquoi ? Réponse : 

« Or, il est impossible de lui être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s’approche de Dieu, croie que Dieu est, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. » Épître aux Hébreux, chapitre 11, verset 6.

A Dieu seul, la gloire.

Paix et joie de Jésus ressuscité.

Gilles.

– Si vous désirez retrouver les articles datés, cliquez sur Paix et joie situé en haut et à gauche de ce site.