Pour ce qui est de : Dieu est bon.

Pour ce qui est de : Dieu est bon.

 Oui, Dieu est bon. C’est plus qu’une évidence ! Mais dans sa bonté qui est un puits sans fond : Dieu est juste. Et c’est parce qu’il est juste : qu’il est bon. Lapalisse, oui c’est vrai, n’aurait pas mieux dit !

 Ah la justice de Dieu : que l’homme aimerait ne pas en entendre parler ; si ce n’est même, l’ôter de son âme ! S’entendre dire, que Dieu dans sa bonté, par sa justice,  nous châtie peut nous faire sourciller, voir…sursauter ! Pourtant, oui c’est vrai : Entendre que Dieu nous corrige lorsqu’il le juge nécessaire, c’est tout-à fait biblique :

 « Si vous souffrez le châtiment, Dieu se présente à vous comme à des fils ; car quel est le fils que son Père ne châtie pas ? » Epître aux Hébreux, chapitre 12, verset 7.

 Au vu de ce verset, nous devrions plutôt être heureux d’être corrigé par Dieu, car cela prouve que Dieu nous aime ! En de multiples passages bibliques, il nous est dit que cela est bon pour nous, et que nous ne devons pas mépriser la correction que nous recevons ; tels parmi ceux-ci :

 « Voici, heureux l’homme que Dieu châtie ! Ne méprise donc pas la correction du Seigneur. Car c’est lui qui fait la plaie et la bande ; il blesse et ses mains guérissent. » Job, chapitre 5, versets 17-18.

 «  Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée, comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds point courage, lorsqu’il te reprend. » Epître aux Hébreux, chapitre 12, verset 5.

 « Un châtiment sévère attend celui qui quitte le droit chemin ; et celui qui hait d’être repris, mourra. » Proverbes chapitre 15, verset 10.

 Lorsque nous lisons ces versets, comme nous le constatons, notre questionnement sur la justice de Dieu, s’affine. Et c’est au travers du prisme de nos épreuves, c’est-à-dire de sa justice, que Dieu essaiera de nous en faire comprendre ses raisons. Cependant, afin que nous puissions mieux appréhender le sens de nos épreuves, voici ci-dessous, l’article de A. B. Simpson (traduit de l’anglais) – « Simples réponses bibliques » BPC Valence :

Il est humiliant de constater que Dieu doit employer les souffrances et les épreuves pour attirer ses enfants sur son cœur. Trop souvent, le confort et les aises conduisent, du moins partiellement, à ne plus dépendre du Seigneur. C’est au moment où l’on exprime de tels sentiments – « Tu as regardé mon affliction, tu as connu les détresses de mon âme. » (Os. 31 : 7) – que l’on se sent le plus près de Dieu.

Les épreuves nous apprennent à aimer.

Dieu désire répondre à nos prières, mais il veut aussi affiner et adoucir nos caractères, nous apprendre l’amour. Il permet parfois que nous soyons maltraités, que nous subissions des torts et des injustices, afin de nous apprendre à nous rejeter sur lui ; à reconnaître aussi que l’on n’a pas toujours su manifester cet amour qui supporte tout (1 Cor. 13 : 7). Le Saint Esprit nous montre ce qui nous manque et conduit à la source de l’amour. Et tandis que l’on apprend graduellement cette leçon humiliante, on est conduit dans des épreuves plus profondes, qui produisent quelques reflets de la grâce et de l’amour de Dieu.

Les épreuves nous enseignent la patience et le courage.

A l’école de Dieu, on apprend patiemment à supporter l’adversité. Et la patience est un des plus beaux ornements de la vie chrétienne. Quand la patience a son œuvre parfaite, nous sommes « parfaits et accomplis, ne laissant rien à désirer. » (Jacques. 1 : 4). Mais les plus grandes leçons de la vie spirituelle sont souvent apprises à l’école de la douleur. Quand nous faisons l’expérience de la grâce divine qui nous tient debout, les épreuves ôtent la crainte des souffrances et des douleurs. Par la force qui vient de Dieu, les épreuves rendent capables de s’élever au-dessus de cette crainte, jusqu’à ce que l’on puisse envisager le combat et la victoire comme de bons soldats de Jésus Christ.

Les épreuves nous rendent aptes à aider les autres.

Quand on triomphe des difficultés avec l’aide du Seigneur, on montre au monde ce que Christ peut faire pour les siens et dans les siens, et Dieu est glorifié. Il désire que nous soyons « la lettre de Christ. », « connue et lue par tous les hommes. » (2 Cor. 3 : 2, 3). Alors, la vie des croyants devient la démonstration que Christ peut garder les siens en toute situation et que la puissance de sa grâce est suffisante pour chaque détresse humaine. Les épreuves rendent capables d’aider les autres au moyen des leçons que l’on a soi-même appris (2 Cor. 1 : 3, 4). Un cœur auquel il manque de la sensibilité et de la maturité n’est guère en état de consoler, d’aider et d’être en bénédiction à ceux qui souffrent. Dieu doit d’abord produire en nous ce qu’il désire voir transmettre à ceux qui nous entourent. Une épreuve difficile et douloureuse prépare à réconforter, à encourager et à fortifier les âmes que Dieu fait rencontrer. On peut rendre témoignage : Je suis passé par là et je peux vous dire par expérience : « Mon Dieu comblera tous vos besoins selon ses richesses en gloire dans le Christ Jésus. » (Phil. 4 : 19).

Les épreuves sont des occasions de victoire.

Si, au travers de l’épreuve, la grâce de Dieu amène à la victoire, elle prépare aussi des couronnes impérissables. Quand l’histoire de ce monde sera passée et oubliée, les résultats éternels de nos épreuves brilleront pour la gloire du Seigneur, dans les nouveaux cieux et la nouvelle terre. Cherchons-nous à apprendre quelque chose de nos afflictions ? Pensons-nous aux « couronnes » par lesquelles Dieu veut nous encourager ? Cherchons-nous à tirer des épreuves présentes tout ce que Dieu a en réserve pour notre bien ? Avons-nous le désir d’être « plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. » (Rom. 8 : 17) ? Sommes-nous disposés à prendre notre part des souffrances, comme de bons soldats de Jésus Christ (2 Tim. 2 : 3) ? Si oui, nous l’entendrons dire un jour : « Bien, bon et fidèle esclave… entre dans la joie de ton maître. » (Matt. 25 : 21). Dans la plupart des traductions en Matt 25/21 : il est marqué : et fidèle serviteur.

 A. B. Simpson.

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– Même si lorsque nous subissons les épreuves, cela est difficile pour nous, l’auteur de l’épître aux Hébreux, inspiré par le Saint-Esprit ne disait pas autre chose :

« Il est vrai que tout châtiment ne paraît pas sur le moment un sujet de joie, mais de tristesse ; mais ensuite il produit un fruit paisible de justice pour ceux qui ont été ainsi exercés. » Epître aux Hébreux chapitre 12, verset 11.

Par l’Esprit-Saint qui est aussi appelé le Consolateur, à nous de bien en prendre conscience, et de l’accepter.

A Dieu qui nous aime, en revient toute la gloire. Amen.

Paix et joie de Jésus ressuscité.

Gilles.

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