Être prêts.

En ces temps de la fin, nous savons qu’il nous faut être prêts lorsque le Seigneur lui-même descendra du ciel, pour enlever son Eglise au son de la dernière trompette :

« Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec la voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui seront restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. » Première épître de Paul aux Thessaloniciens, chapitre 4, versets 16-17.

Si nous ne sommes pas prêts lors de cet avènement promis, nous ne participerons à pas ce fantastique enlèvement. Il ne nous restera plus que nos yeux pour pleurer ! C’est pourquoi, il nous faut chercher l’Eternel pendant qu’il se trouve :

« Cherchez l’Éternel pendant qu’il se trouve ; invoquez-le, tandis qu’Il est près ! Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme injuste ses pensées ; et qu’il retourne à l’Eternel, qui aura pitié de lui, et à notre Dieu, car Il pardonne abondamment. » Esaïe chapitre 55, versets 6 et 7.

Mais si de notre vivant, cet avènement de l’enlèvement de son Eglise n’est pas encore arrivé, nous savons que quoi qu’il arrive, il nous faut être prêts lorsque viendra l’heure de notre mort. Et pour cause, car là aussi, sera l’heure de notre rencontre avec notre Seigneur, pour aller :

 – Soit au paradis, puisque  par la foi, nous avons cru en Dieu qui a donné son Fils unique, afin qu’il prenne sur lui au bois de la croix de Golgotha, la dette de nos péchés qui nous condamnait au châtiment de la géhenne qui nous était réservée. C’est ainsi que par son Sang versé, nous sommes purifiés de tous péchés ; moyennant bien-sûr notre sincère repentance et conversion :

« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » Evangile de Jean, chapitre 3, verset 16.

– Soit au séjour des morts, dans l’attente d’être jeté au jour du jugement final, dans l’étang de souffre et de feu pour motif de rébellion contre Dieu, c’est-à dire, d’avoir choisi délibérément le péché comme voie d’épanouissement sur cette terre. Pourtant, afin de ne pas y demeurer, les Saintes écritures des plus explicites sont là pour nous en avertir, dont par exemple ces deux versets :

« Repentez-vous, et convertissez-vous, afin que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissements viennent de la part du Seigneur. Et qu’Il (Dieu le Père) vous envoie celui qui vous a été annoncé auparavant, le Christ Jésus. »Actes des apôtres, chapitre 3, verset 19 et 20.

C’est ici version de la Bible D’Ostervald. Quant à la version de la Bible Thompson, texte de la Nouvelle Bible Segond, il est dit ceci :

« Changez donc radicalement, faites demi-tour, pour que vos péchés soient effacés ; qu’ainsi des temps de réconfort viennent du Seigneur, et qu’Il (Dieu le Père) envoie le Christ qui vous a été destiné, Jésus. Actes des apôtres, chapitre 3, versets 19 et 20.

Ce passage est des plus limpides qui soient : La repentance seule ne suffit pas, il faut changer d’attitude face au péché, c’est à dire : Changer radicalement, faire demi-tour ; sans quoi, notre conversion n’est que façade, elle n’est que mots, et devient des maux pour notre âme ; inéluctablement ! Nous croyons en Dieu, au Sacrifice expiatoire de Jésus-Christ pour notre salut, mais nous refusons de nous soumettre à sa Seigneurie, en refusant d’obéir au Saint-Esprit qui reçoit du Père et du Fils pour nous enseigner. Si nous ne voulons pas prendre la décision de changer radicalement par ce demi-tour, si nous continuons de vivre dans le péché comme nous le faisions avant de connaître Jésus : nos péchés ne sont pas effacés puisque notre conversion à Jésus-Christ n’est que façade! Et donc, de se convertir véritablement ou non à Jésus-Christ, c’est à dire de désirer ardemment suivre son enseignement, dépend notre destination pour l’éternité !

Cependant, il se peut que par le péché que je commets, alors que je ne le veux pas, je me décourage tellement que mon cœur finit par s’endurcir ? Et si tel est le cas, je ne serais jamais prêt pour entrer avec le Seigneur pour l’éternité ; c’est donc dramatique ! Comment faire alors si je n’arrive pas à changer radicalement d’attitude face aux péchés ? Réponse :

Être revêtu de la puissance du Saint-Esprit qui ne se donne que si je lui suis obéissant :

« Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous avez fait mourir, en le pendant au bois, Dieu l’a élevé à sa droite, comme Prince et Sauveur, afin de donner à Israël la repentance et la rémission des péchés. Et nous lui sommes témoins de ces choses  aussi bien que le Saint-Esprit, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent. » Actes des apôtres, chapitre 5, versets 30-32.

Toutefois, il semble tout à fait évident que le Saint-Esprit est aussi en la personne qui tombe par accident dans une tentation mais qui a des regrets sincères d’y avoir succombé et qui désire changer radicalement face à son péché. Sans quoi, comment comprendre qu’une personne se repente sincèrement ? Ce n’est surtout pas le diable et ses démons qui incitent une personne à se repentir sincèrement devant Dieu et les hommes quand elle demande pardon à Dieu, ainsi qu’à celle ou a celui à qui elle a fait du mal !

Oui, le Saint-Esprit est donné à celles et ceux qui lui obéissent, et la sincère repentance fait partie de l’obéissance au Saint-Esprit qui est là justement pour nous enseigner de ce qu’il reçoit du Père et du Fils. Et cela s’adresse non seulement à Israël, mais à nous aussi, puisque ceux qui sont à Christ sont de la postérité d’Abraham :

« Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, héritiers selon la promesse. » Epître de Paul aux Galates, chapitre 3, verset 29.

Dans cette épître Paul ne s’adressait pas aux Israélites, mais à des gens habitants en Galatie, une province d’Asie mineure, l’Anatolie de l’actuelle Turquie. Donc, de fait, la promesse de notre salut l’est également pour nous ; mais, c’est il est vrai d’une telle évidence ! En obéissant au Saint-Esprit nous sommes donc amenés à refuser le péché dont notre nature charnelle aime tant se délecter ! C’est ainsi qu’il nous fera comprendre l’impérieuse nécessité d’accepter le crucifiement de notre chair avec ses passions et ses convoitises, dont Jésus s’est chargé à la croix du Golgotha puisque Jésus a pris tous nos péchés. En acceptant cela, je deviens donc par répercussion, participant de ce crucifiement de ma chair dans le quotidien de ma vie par l’incitation de l’Esprit de Dieu en mon esprit :

« Or, ceux qui appartiennent à Christ, ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit. Epître de Paul aux Galates, chapitre 5, versets 24-25.

C’est ainsi que non par nos propres forces, mais par la Puissance de Dieu Père Fils et Saint-Esprit, nous marcherons dans les pas de Jésus-Christ que nous propose sa Parole, par le Saint-Esprit qui nous enseigne. Et même si ce crucifiement de notre nature charnelle dans le quotidien de nos vies est le prix à payer, en notre esprit c’est une joie indicible, puisqu’en retour, nous recevons la Paix et la Joie de Dieu qui va bien au-delà de la paix et de la joie de ce monde ! En appartenant ainsi à Dieu par Jésus-Christ et l’Esprit-Saint qui nous conduit, oui, nous serons prêts quand le jour de notre pèlerinage sur cette terre prendra fin, ou si de notre vivant, arrive le jour de l’enlèvement de son Eglise.

Cependant, si nous ne sommes pas prêts, il est encore temps de se recueillir afin d’accepter le salut que Dieu nous a donné en et par son Fils Jésus le Christ ressuscité, et d’œuvrer pour ce qui est juste aux yeux de Dieu. Sans quoi, comme le dit le prophète Sophonie au  chapitre 2, versets 1 à 3 : ce sera l’ardeur de sa colère sur nous ! :

« Recueillez-vous, recueillez-vous, nation sans pudeur ; avant que le décret n’enfante, et que le jour passe comme le balle ; avant que l’ardeur de la colère de l’Eternel vienne sur vous, avant que le jour de la colère vienne sur vous ! Cherchez l’Éternel vous tous les humbles du pays, qui faite ce qu’Il ordonne ! Recherchez la justice, recherchez la débonnaireté ! Peut-être serez-vous mis à couvert, au jour de la colère de l’Éternel »  

Nations sans pudeurs ! Si c’était le cas au temps du prophète Sophonie qui vécu 600 ans avant l’ère chrétienne, n’en est-il pas de même de nos nations au temps d’internet et de la télévision, où le voyeurisme a pignon sur rue ; où au trône de l’hédonisme, s’érige la recherche systématique du plaisir sans se soucier des conséquences induites ? Quoiqu’il en soit, et nous : sommes-nous vraiment prêts ?

« Merci Seigneur d’œuvrer en nos cœurs, afin d’être prêts. »

A Dieu seul, la gloire. Amen.

Paix et joie de Jésus ressuscité.

Gilles.

– Si vous désirez retrouver les articles datés, cliquez sur Paix et joie situé en haut et à gauche de ce site.