Honorer Dieu.

Honorer Dieu par l’obéissance à sa volonté.

Voilà qui de prime abord peut sembler facile ; et pourtant ! En effet, avant que puisse s’accomplir cette pieuse promesse, il faudra passer par la prise de conscience de notre pauvreté spirituelle, et de l’accepter. Et, c’est ainsi que par cette constatation de notre pauvre état de pécheur invétéré, nous aurons alors le désir sincère ne plus accepter de continuer à vivre ainsi. Dès lors, par cette prise de conscience bien enracinée en notre esprit, nous sommes incités à la repentance réelle. Mais heureusement pour nous, nous ne sommes pas seuls pour que s’opère en nous ce changement. En effet, nous en sommes bien incapables ! Mais, rassurons-nous Dieu a tout prévu. Car, de fait, par ce désir sincère de nous couper de notre péché, Dieu nous revêt de la Puissance du Saint-Esprit. Et c’est ainsi que nous pouvons donner à Dieu notre caractère afin qu’Il le change. Si nous désirons marcher dans les pas de Dieu, nous n’avons pas le choix : il nous faut passer par cette case-là. En effet, comment nous-mêmes qui sommes charnels, pouvons changer notre caractère ? Seul Dieu peut opérer en nous ce changement ; si bien sûr nous lui livrons notre nature charnelle, avec le désir sincère de ne plus la reprendre ! Et si nous sommes trop rétifs à cette obéissance sincère et totale à Dieu, nous le payerons par les corrections de Dieu qui font partie intégrante de la Sainte Justice de Dieu :

« Mais si vous êtes exempts de châtiments auquel tous ont part, vous êtes donc des bâtards, non des fils légitimes. » Epître aux Hébreux, chapitre 12, verset 8.

Et une fois passé par cette case  du désert, qui peut durer longtemps selon notre difficulté à obéir à Dieu, notre totale obéissance à Dieu, aura l’avantage de ne pas se compromettre :

1- Ni avec avec la suffisance de soi-même.

2- Ni avec l’emprise venant du monde, qui nous assaille de toutes ses convoitises.

Oui, nous pouvons dire que celui qui obéit véritablement à Dieu, domine sa chair avec ses passions et ses convoitises ; c’est pourquoi, il appartient  à Jésus-Christ en esprit et en vérité :

« Or ceux qui appartiennent à Christ, ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises. » Epître de Paul aux Galates, chapitre 5, verset 24.

C’est pour cela que si l’on est, ou non, dans le célibat, la Puissance du Saint-Esprit incitera chaque personne à ne pas vivre dans l’adultère, ni dans l’impudicité. Quant aux autres passions (jeux d’argent, pornographie, occultisme, etc.), le Saint-Esprit nous incitera aussi à y renoncer ; et ce, catégoriquement. Car si nous voulons être avec Dieu et y demeurer, nous n’avons pas le choix, il nous faut obéir à sa volonté, et non, à la notre qui étant charnelle, nous entraînera toujours dans l’esclavage du péché ! Dans la prière du notre Père, ne disons-nous pas : « Que ta volonté soit faite sur la terre, comme au ciel ? » N’est-ce pas là, un acte de proclamation d’abandon de notre volonté, que nous disons à notre Seigneur ? Bien sûr que oui ! Seulement, il ne faut pas faire que le proclamer ! Cela, en effet, ne serait suffire, puisque nous le savons, Dieu qui connaît notre coeur, sait notre sincérité.  Sans quoi, ce n’est que du vent ; il faut bien en convenir.

Par conséquent, si nous voulons être vrai avec Dieu, c’est à dire de lui obéir,  il nous faut faire ce pas d’abandonner notre volonté à Dieu, afin que par sa divine Puissance, notre volonté devienne en nous, sa volonté. Tel est la clé afin de parvenir au crucifiement de notre chair avec ses passions et ses désirs. Et c’est n’est que par cette clé, que nous pouvons, honorer Dieu et devenir pour Lui, des vases d’honneur :

« Si donc quelqu’un se conserve pur de ces choses(iniquité, impudicité etc.) il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son Maître, et préparé pour toute bonne œuvre. » Deuxième épître de Paul à Timothée chapitre 2, verset 21.

C’est ainsi que Dieu peut nous conduire dans ses pas, en faisant de nous des réceptacles de la Puissance de son Saint-Esprit. Certes, cela n’empêchera certainement pas les tribulations ; mais peu importe. Ces enfants obéissant à la Volonté de Dieu, n’aspireront toujours qu’à un seul désir : être en connexion totale avec Dieu. C’est pourquoi, ils savent qu’ils ont besoin de cette Parole de Dieu en la Sainte Bible, afin de se maintenir sans cesse dans cette réceptivité avec le Saint-Esprit, qui leur enseigne tout ce qu’Il reçoit du Père et du Fils. Ainsi ils seront aptes à gagner des âmes, que le monde avec ses passions et ses convoitises veut à tout prix les garder pour lui.

Ce n’est que dans cette optique-là, que nous devenons consécration de l’existence de Dieu en nous. Et comme le dit Paul dans l’épître aux Galates, chapitre 2, verset 20 :

« Si je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi. Ce n’est plus moi qui vis, mais c’est le Christ qui vit en moi. »

Cela peut paraître n’être réservé qu’à des personnes prédestinées que Dieu a choisies comme le pense beaucoup de personnes. Eh bien, oui, ce sont des personnes prédestinées que Dieu a choisies ; c’est vrai. Mais ce n’est pas une raison de se dire : « En tous les cas, ce n’est pas pour moi !  » Non, ne nous disons jamais cela, car ce qui est d’autant plus vrai, c’est que ces personnes prédestinées : c’est nous toutes et tous, qui avons désiré suivre et marcher dans les pas de notre Seigneur-Jésus-Christ, en obéissant à sa volonté. Et si nous ne voulons pas nous y soumettre par notre désobéissance, si nous ne voulons pas honorer Dieu et être des vases d’honneur pour l’avancement du règne de Dieu qui commence dès ici-bas : nous devenons des rebelles, et nous ne serons pas avec Dieu pour l’éternité. Voilà la réalité qui nous attend ! :

« Ce n’est pas tout homme qui me dit : Seigneur ! Seigneur ! qui entrera dans le royaume des cieux, mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. » Evangile de Matthieu, chapitre 7, verset 21. »

Alors, une question s’impose : Faisons-nous la volonté de Dieu ?

Par-contre, si nous sommes ces enfants obéissants à la volonté de Dieu, la présence de Dieu en nous, fera en notre statut d’enfants obéissants à Dieu : prière constante en notre âme par la Puissance du Saint-Esprit présent en notre esprit.

« Non, ce n’est pas possible diront certaines personnes. » Mais pour répondre à cela, ne doit-on pas se dire : comment penser cela ? La puissance de Satan serait-elle plus forte que la Puissance de Dieu ? Tout de même ! Mais comment penser cela un seul instant ? Si c’est le cas, où est la nouvelle naissance spirituelle ? Mais si nous pensons que cela est possible d’obéir à Dieu, et que par Sa Force, nous le faisons, où que nous désirons sincèrement le faire en ne reprenant plus volontairement nos vieux vêtements souillés par le péché, alors oui : nos paroles et nos actes, sont le signe vivant de la présence de Dieu en nous. Et, dans ce cas, et rien que dans ce cas, notre prière devient ministère de louange et d’adoration. Pourquoi rien que dans ce cas ? Tout simplement parce que Dieu n’écoute pas les pécheurs :

« Nous avons que Dieu n’entend pas les pécheurs, mais si quelqu’un honore Dieu, et fait Sa Volonté, celui-là, Il l’entend. » Evangile de Jean, chapitre 9, verset 31.

 Alors : n’est-ce pas une bonne raison d’avoir ce désir sincère d’honorer Dieu en faisant Sa Volonté par l’Esprit-Saint qui nous a été donné ; même si parfois, à notre grand regret, (il faut l’espérer) nous n’y parvenons pas toujours !

« Oui, Seigneur, c’est Toi le Potier, nous ne sommes que l’argile entre tes mains. C’est pourquoi, nous te disons merci de pétrir notre caractère, afin que nous puissions toujours te dire : « Que ta volonté soit faite sur la terre, comme au ciel ; car pour ta gloire, nous voulons être des vases d’honneur afin de te servir comme tu le désires. »

A Dieu seul, la gloire. Amen.

Paix et joie de Jésus ressuscité.

Gilles.

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