Résister, résister, résister !

Résister, résister, résister encore et toujours contre les tentations : tel est le combat que chaque chrétien aura toujours à mener tout au long de sa vie. Est-ce normal peut-on se dire ? Oui, bien sûr puisque Jésus Lui-même, fut tenté comme nous, en toutes choses :

« Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses comme nous, mais sans péché. » Epître aux Hébreux, chapitre 4, verset 15.

Oui mais Jésus n’a pas péché disons nous, tandis que nous !!!! Evidemment : c’est la vérité ! Mais cependant, Dieu ne nous tentera pas au-delà de nos forces :

« Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été humaine. Or Dieu est fidèle, et il ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter. » Première épître de Paul aux Corinthiens, chapitre 10, verset 13.

Donc, Dieu ne permet pas que nous soyons tentés au-delà de nos forces : « Alléluia, merci Seigneur. » Et il nous en donne aussi l’issue, afin que nous puissions supporter toutes tentations : « Alléluia, merci Seigneur. » Or, si nous pouvons les supporter, c’est parce que ces tentations ne nous ont pas vaincus ! En démontrant par la Parole – de ce verset – l’évidence qui devient vie en nous, c’est par la force que Dieu nous donne, que nous avons la victoire sur ces diverses tentations ; ne l’oublions pas. Sans quoi : bonjour l’orgueil !  Cependant, la Parole de Dieu nous met en garde de ne pas provoquer les tentations. C’est pourquoi, il est dit de ne pas prendre part à l’injustice (le contraire de ce qui est juste et droit aux yeux de Dieu) aux ténèbres, aux diverses idoles, à ce qui est impur, et qu’ainsi, Dieu nous recevra :

« Ne vous mettez pas sous un même joug avec les infidèles ; car qu’y a-t-il de commun entre la justice et l’iniquité ? Et quelle union y a-t-il entre la lumière et les ténèbres ? (Verset 14.) Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial ? (Autre nom donné à Satan) Où quel part a le fidèle avec l’infidèle ? (Verset 15.) Et quel rapport entre le temple du Dieu vivant et les idoles ? Car vous êtes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : j’habiterai au milieu d’eux et j’y marcherai ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. (Verset 16.) C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et séparez-vous, dit le Seigneur, et ne touchez point à ce qui est impur, et je vous recevrai ; (verset 17.) et je serai votre Père, et vous serez mes fils et mes filles, dit le Seigneur tout-puissant. » Deuxième épître de Paul aux Corinthiens, fin du chapitre 6, versets 14 à 18.

Nous voyons là que toute cohabitation malsaine, ne peut-être en nous la norme si nous désirons être avec Dieu ! Cela est si évident, puisque Dieu nous dit : « Ne vous mettez pas sous un même joug avec les infidèles .» Et si nous désobéissons à cet ordre sans réelle repentance, comment affirmer être le peuple de Dieu !  Cela est d’autant plus vrai que pour nous recevoir, Dieu nous dit également : « Sortez du milieu d’eux, et séparez-vous, et ne touchez point à ce qui est impur, et je vous recevrai. » 

Par contre, si notre désir est de nous conformer sincèrement à sa Parole en ne s’alliant pas à tout ce qui est malsain, tout est alors réuni pour que nous puissions sortir vainqueurs des tentations, puisque par Dieu nous sommes reçus. Quant aux belles promesses énumérées dans cette deuxième épître de Paul aux Corinthiens, chapitre 6, versets 15 à 18, (voir versets cités plus haut) elles nous engagent à nous purifier des souillures de la chair et de l’esprit :

« Ayant donc bien-aimés, de telles promesses, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu. » Deuxième épître de Paul aux Corinthiens, chapitre 7, verset 1.

Oui, il nous faut achever notre sanctification dans la crainte de Dieu. Comme quoi, ce n’est pas parce qu’un jour nous avons dit au Seigneur : « Oui Seigneur j’accepte de me dépouiller de ma nature charnelle, que l’on est depuis ce jour sanctifiés pour toujours ! Une des autres tentations  serait de se dire : « Qu’importe si je cède toujours aux tentations, puisque de toute façon, Jésus me pardonne. » Non, il nous faut aussi résister à cela, car si nous raisonnons ainsi : où est notre sincère et véritable repentance ?  C’est donc au quotidien qu’il nous faut résister aux tentations afin d’être toujours sanctifiés. Mais pourquoi la crainte de Dieu ? Par peur justement d’être par le péché, séparé définitivement de Dieu ; si bien sûr, notre repentance n’est que façade. Certes, Dieu est ô combien patient. Mais ne croyons pas que nous pouvons jouer par hypocrisie avec Dieu ! Dieu n’aime pas l’hypocrisie. Certes, Dieu fait miséricorde, et heureusement pour nous, sa miséricorde est ô combien patiente ! Mais n’oublions jamais que notre Seigneur endurcit aussi qui il veut. Oui, n’oublions jamais cela, sinon, notre repentance aura trop de probabilité de n’être que façade. Notre obéissance n’a-t-elle pas un prix à payer ; à savoir mourir à soi-même ? Oui, notre Seigneur endurcit aussi les coeurs ! :

« Il fait donc miséricorde à qui il veut, et il endurcit celui qu’il veut. » Epître de Paul aux Romains, chapitre 9, verset 18.

Alors, ne faut-il pas prendre au sérieux cet avertissement ? Mieux vaut donc être du bon côté en résistant aux tentations. Dieu nous a donné la grâce de recevoir le Saint-Esprit afin que nous puissions y faire face. Crions à Lui notre impuissance de ne pouvoir résister aux diverses tentations, par notre propre volonté. Et Dieu qui connaît notre coeur sera-là bien présent en notre esprit, pour exaucer notre désir de lui être agréable. N’est-ce pas en nous humiliant ainsi devant Lui, que Dieu exaucera notre désir de résister aux tentations avec la possibilité que nous puissions y arriver ? Dieu qui ne veut que notre sanctification, ne fera t-il pas naître en nous le désir de l’aimer si fort afin que notre péché devienne à nos yeux une sainte horreur ? Nous ne pouvons que répondre : Oui bien sûr. C’est pourquoi, mettons-nous en règle avec Dieu, ne soyons pas des hypocrites et n’aimant notre chair plus que Dieu ! Achevons notre sanctification, et nous recevrons la couronne de vie que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment :

 « Heureux l’homme qui endure la tentation ; car après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment. » Epître de Jacques, chapitre 1, verset 12.

Quelle belle perspective, quel beau destin qui nous attendent ! Alors oui, soyons heureux d’engager par la foi en la puissance de Dieu en nous, la bataille contre les tentations. L’apôtre Jacques nous dit dans ce chapitre, qu’il faut regarder comme le sujet d’une joie parfaite, les diverses tentations qui nous arrivent. Que cela produit en nous la patience, qui par son efficacité parfaite nous aide à être parfaits et accomplis dans la volonté de Dieu :

« Frères, regardez comme le sujet d’une parfaite joie, les diverses tentations qui nous arrivent, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. Mais que la patience ait une efficacité parfaite, afin que vous soyez parfaits et accomplis, ne manquant de rien. » Epître de Jacques, chapitre 1, versets 2 à 4.

Néanmoins, et quoi qu’il nous en coûte, il ne faut certainement pas perde de vue, que si par la foi en la force de Dieu en nous, il est possible de résister aux diverses tentations du péché, les épreuves non vécues dans la foi en la puissance de Dieu en nous, seront-là afin de peut-être, faire vaciller notre foi ; voir pire : l’abandonner ! Il nous faut donc croire par la foi, que c’est la puissance de Dieu en nous, qui nous fait vainqueurs sur le péché, et qui nous fait endurer les épreuves. Si nous n’y prenons pas garde, des réflexions telles que : « Seigneur : pourquoi tu permets cela ? Ce n’est pas normal, et puis : à quoi sert que j’ai la foi en toi ? » Etc, etc…. peuvent poindre sournoisement en notre esprit, afin d’en affecter notre âme. Si tel est le cas, là aussi est une des grandes tentations, dont nous devons sortir vainqueurs. Mais il nous faudra alors nous accrocher à ce trésor de la foi qu’est la sainte Bible. Tant et tant de versets ne nous aident-ils pas à tenir bon face à toutes les tentations, et à toutes sortes d’épreuves ? Certainement ; tels par exemple ces deux premiers versets cités au tout début de cet article, dont pour rappel, voici :

« Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses comme nous, mais sans péché. » Epître aux Hébreux, chapitre 4, verset 15.

« Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été humaine. Or Dieu est fidèle, et il ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation, il vous en donnera aussi l’issue ; afin que vous puissiez la supporter. » Première épître de Paul aux Corinthiens, chapitre 10, verset 13.

« Seigneur notre Dieu, sans toi, nous sommes incapables de sortir vainqueurs des tentations. Mais, toi, tu nous donne les moyens d’en être vainqueurs, lorsque nous désirons sincèrement nous conformer à ta Parole. D’où la nécessité absolue de résister  à la tentation, qui est de ne pas nous y conformer. Car, tel est le plan de Satan. Merci Seigneur de nous donner cette force de pouvoir résister même jusqu’au sang aux péchés, car l’éternité avec toi nous attend. » Amen :

« Vous n’avez pas encore résister jusqu’au sang, en combattant contre le péché. » Epitre aux Hébreux, chapitre 12, verset 4.

Comme quoi : Si nous avons la force de Dieu en nous, notre volonté est avant tout mise à contribution. Dieu ne nous laisse-t-il pas libre d’avoir le désir impérieux de : résister…ou non ?

A Dieu seul, la gloire.

Paix et joie de Jésus ressuscité.

Gilles.

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