Alors pour répondre clairement et en détail à cette fausse doctrine, voici ce qu’on peut dire. La première des choses, c’est qu’ils ont une mauvaise connaissance de la nature même de Dieu. Ou en tout cas, ils ne se rendent pas compte de la contradiction qui est exposée dans cette brochure-là, puisque quelques pages avant, on nous parle de Jésus en disant : Jésus est Dieu, il est éternel, il ne change pas. Quelques pages après, on nous dit que Jésus a changé puisqu’il est devenu pécheur à la place du pécheur et que pendant trois jours, ou pendant un certain temps, il a complètement changé de nature. Il n’était plus Jésus le pur Fils de Dieu, il est devenu le pécheur à la place des pécheurs. Il n’est donc plus le même. Donc, c’est fondamentalement entaché d’erreurs dès le départ dans la conception de la personne de Jésus. Jésus-Christ est Dieu le Fils. Il est le Fils de Dieu, mais il est Dieu en tant que Fils. Dieu est un Esprit éternel, Dieu est Esprit, éternellement manifesté en trois personnes distinctes et toutes les trois forment un seul Dieu. C’est la meilleure définition que je connaisse de la nature de Dieu et qui est insondable. Enfin Dieu est un Esprit éternel, éternellement manifesté en trois personnes qui coexistent éternellement dans leur divinité, mais qui ne forment qu’un seul Esprit éternel divin, un seul Dieu. Alors puisque Jésus-Christ est Dieu le Fils, Dieu ne peut pas mourir spirituellement. C’est une impossibilité complète. Sinon, il n’est pas Dieu. Déjà ça, déjà cette vérité-là suffit à faire tomber l’ensemble des autres raisonnements, parce que le fait de faire mourir Jésus spirituellement, ils ne se rendent même pas compte qu’en acceptant cette doctrine, ça pousse à la conclusion que Jésus-Christ ne peut pas être Dieu, puisque Dieu ne peut pas mourir spirituellement.
Et ça nous montre aussi pourquoi il fallait que Jésus participe à la chair et au sang, parce que ne pouvant pas mourir spirituellement comme il est Dieu, il fallait que, la seule mort qui s’offre à lui, c’était la mort physique. Il fallait qu’il passe par la naissance humaine pour prendre un corps de chair exactement semblable au nôtre, mais sans connaître le péché, puisque la conception de Jésus n’était pas due à un rapport humain, mais était due à une intervention entièrement surnaturelle de Dieu. Donc l’ovule fécondé dans le sein de Marie est un apport surnaturel complet, du début à la fin. Ce n’est pas l’ovule de Marie qui a été fécondé surnaturellement, sinon, Jésus serait participant à la chair humaine et au péché originel. C’est une implantation divine surnaturelle dans le sein de la vierge Marie, qui venait entièrement d’en haut, sans aucun contact avec la nature humaine et donc l’hérédité de péché de nos ancêtres depuis Adam et Eve. Alors si on essaye de tordre en disant que Jésus-Christ était parfaitement homme et parfaitement Dieu, c’est Jésus-Christ homme qui est mort spirituellement et qui est allé en enfer et Jésus-Christ Dieu qui ne l’a pas été. Alors là aussi on est devant une contradiction et une impossibilité. Il ne peut pas y avoir deux parties en Jésus, une qui va en enfer et une autre qui va au paradis en même temps. C’est impossible. Ou une qui ne peut pas y aller et une qui y va. Donc il y a une contradiction absolue dès le départ : le fait de faire mourir Jésus spirituellement, même à la place du pécheur, a comme conclusion que Jésus-Christ ne peut pas être Dieu, donc on présente un autre Jésus et un autre évangile, et en présentant, bien-aimés, un autre Jésus, on met les gens dans l’incapacité d’être sauvés.
C’est comme le Jésus des témoins de Jéhovah, le Jésus des catholiques, ce n’est pas le vrai Jésus. C’est un autre Jésus qu’on met à mort à chaque messe etc., avec toute une série de doctrines qui ne sont pas dans la Parole de Dieu. On présente un autre Jésus qui est incapable de sauver ceux qui croient en ce Jésus-là. C’est pour nous montrer quelle est la gravité de cette hérésie sur le plan de la vie de ceux qui l’acceptent. Ils se mettent en relation avec un esprit qui n’est plus l’Esprit du Seigneur, un autre esprit, un autre évangile, un autre Jésus. Jésus lui-même dit, dans Jean 17, qu’il est un avec le Père et avec le Saint-Esprit. Et que le Père est toujours avec lui, parce qu’il fait toujours ce qui lui est agréable. Est-ce que quand Jésus était pendu à la croix, il faisait quelque chose de désagréable à Dieu ? Il accomplissait parfaitement la volonté du Père. Donc il lui était parfaitement agréable et ce n’est pas à ce moment-là que le Père dégoûté, comme on le dit si souvent, s’est détourné de Jésus pour ne pas regarder ce sacrifice sur la croix, qui était là, couvert du péché du monde. Et Dieu s’est détourné irrité ou en colère et a abandonné son Fils à la mort de cette manière-là. Ce n’est pas du tout le cas. Dans Romains 8, au verset 3, c’est même exactement l’inverse. Romains 8, verset 3 : « Dieu a condamné le péché dans la chair ». (Dans la chair ! Il ne dit pas dans l’Esprit)En envoyant à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, afin que la justice de la loi soit accomplie en nous qui marchons non selon la chair, mais selon l’Esprit. »
Donc Jésus est né d’une manière surnaturelle avec un corps semblable au nôtre selon la chair, mais qui ne comportait aucune des tares héréditaires de la nature humaine. Certains chrétiens croient par exemple, que Jésus, lorsqu’il était enfant sur cette terre, a eu toutes les maladies infantiles, la rougeole etc., et qu’il a dû lui aussi passer par les faiblesses de la chair humaine qu’il avait prises sur lui. C’est complètement faux. Jésus était né sans péché, il n’a jamais connu de maladie ni d’infirmité, il ne devait même pas mourir s’il n’avait pas accepté de lui-même la mort violente de la croix, puisque le salaire du péché, c’est la mort. Donc lui ne devait pas connaître la mort normalement, il avait une nature sans péché, une nature qui lui permettait de vivre éternellement, s’il n’avait pas volontairement comme il le dit lui-même, accepté de donner lui-même sa vie pour la reprendre ensuite. Il l’a fait volontairement en passant par la mort physique de la croix et en versant tout son sang qui nous rachète. Il fallait que le Fils éternel de Dieu ait sa chair meurtrie et que son sang physique soit versé pour nous racheter. C’est par ses meurtrissures physiques que nous sommes guéris. C’est par son sang que nous avons été rachetés. La Bible dit dans Hébreux 9, lisez ce passage avec moi, dans Hébreux 9 au verset 22.
C’est merveilleux en même temps de voir la vérité sur Jésus, son oeuvre à la croix, son sacrifice. Hébreux 9 au verset 22, il dit : « Presque tout d’après la loi est purifié avec du sang et sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon ». Il ne dit pas : « Sans mort spirituelle d’une victime innocente », il dit : « Sans que le sang soit versé », parce que la vie est dans le sang. Dans l’enseignement de la Bible, notre vie à nous, notre âme, notre vie est dans notre sang. Donc toute la vie surnaturelle de Jésus, la vie divine éternelle de Jésus, était dans son sang pur et précieux et il fallait qu’il y ait effusion du sang de Jésus pour qu’il y ait pardon des péchés du monde. C’était le prix que Jésus a dû payer, que le Père a dû payer pour le rachat de notre être et le rachat du péché. « Sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon ». Au verset 13, un peu plus haut : « Car si le sang des taureaux et des boucs et la cendre d’une vache répandus sur ceux qui sont souillés sanctifie et procure la pureté de la chair, combien plus le sang de Christ qui par l’Esprit éternel s’est offert lui-même sans tache. Il ne s’est pas offert souillé par tous les péchés du monde, il s’est offert sans tache à Dieu, « combien ce sang purifiera-t-il votre conscience des oeuvres mortes afin que vous serviez le Dieu vivant. »
Donc nous devons comprendre que le sang de Jésus était parfaitement pur et sans tache et qu’il fallait que ce sang reste pur et sans tache jusqu’au bout pour être capable de nous laver et nous racheter, de nous justifier. Si Jésus avait été vraiment transformé en péché comme certains comprennent 2 Corinthiens 5/21, son sang serait devenu souillé. S’il avait reçu en lui, à ce moment-là, à la croix, le péché du monde, le sang de Jésus serait devenu un sang souillé et il aurait été incapable de racheter qui que ce soit par un sang souillé. Donc la victoire de Jésus a été remportée sur la croix, par le sang qu’il a versé à la croix et non pas, comme le disent ceux qui soutiennent cette fausse doctrine, qu’il a remporté la victoire en enfer, au moment où il est né de nouveau, soi-disant, et qu’il a remporté la victoire en combat singulier contre Satan. Donc le résultat de cette doctrine, aussi, c’est qu’ils diminuent l’importance de la croix, ils diminuent ou annulent l’importance du sang de Jésus, puisque finalement, le sang de Jésus n’a plus d’importance particulière pour eux.
Certains arrivent même à dire que le sang de Jésus n’est pas ce qui nous rachète. Ils disent : « C’est sa victoire sur Satan en enfer qui nous rachète. C’est au moment où il a vaincu Satan en lui prenant les clés qu’on a été racheté et que l’Eglise est née ». Donc ça va très loin puisqu’ils arrivent à dire que la naissance de l’Eglise s’est faite en enfer, au moment même où Jésus serait né de nouveau en enfer, comme il est le premier né de toute une série de premiers nés qui forment les nés de nouveau de l’Eglise, les rachetés de l’Eglise, c’est là en fait que l’Eglise a commencé, à la nouvelle naissance de Jésus. C’est l’offrande du corps et du sang de Jésus qui nous rachète, et pas l’offrande de son Esprit, parce que son Esprit n’a pas eu à être touché par le péché du monde. Dans Colossiens 1/ 21 : « Vous qui étiez autrefois étrangers et ennemis par vos pensées et vos mauvaises oeuvres, il vous a maintenant réconciliés par sa mort dans le corps de sa chair. » Il n’est pas dit : Par sa mort spirituelle, parce qu’il fallait, soi-disant, qu’il soit entièrement identifié au pécheur, donc, c’était le fait d’avoir pris la mort spirituelle des autres sur lui qui nous rachetait. Non ! C’est dans le corps de sa chair, pour vous faire paraître devant lui saints, irrépréhensibles et sans reproche. Dans Hébreux 10/10 : « C’est en vertu de cette volonté, la volonté du Père, que nous sommes sanctifiés par l’offrande du corps de Jésus-Christ une fois pour toutes ». L’offrande du corps, pas de l’Esprit. Dans 1 Pierre 2/24 : « Lui qui a porté lui-même nos péchés dans son corps sur le bois, afin que morts au péché, nous vivions pour la justice, lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris. » Donc il a porté nos péchés dans son corps. Là encore, il ne faut pas le comprendre d’une manière tordue. Cela ne veut pas dire que tous les péchés du monde auraient été injectés dans son corps qui serait devenu souillé et son Esprit serait resté pur. Pas du tout. C’est le châtiment du péché qui est la mort, qui est tombé sur lui et c’est en supportant le châtiment des péchés que son corps a connu la mort. Mais les péchés du monde n’ont pas été injectés dans son corps comme on pourrait le penser si on interprétait mal. Donc il a porté nos péchés dans son corps, ça ne veut pas dire que nos péchés sont entrés dans son corps. Ceci fait référence à ce qui lui est imputé. Le mot est un peu compliqué, mais ceux qui ont fait de la comptabilité vont tout de suite saisir.
Dans Romains 4, il est parlé de l’imputation. A propos de la foi d’Abraham, il est dit que c’est grâce à sa foi que la justice de Dieu lui a été imputée et non pas par ses oeuvres, par les oeuvres bonnes qu’il aurait pu faire. C’est la foi d’Abraham par laquelle la justice de Dieu lui a été imputée. Il a été imputé sur le compte d’Abraham. Imputé, c’est un mot comptable qui signifie simplement qu’on charge sur le compte de quelqu’un une certaine somme à laquelle il a droit et on impute comptablement la somme au compte de quelqu’un. Cela veut dire que normalement le compte d’Abraham était vierge, il n’avait pas la justice de Dieu, et que par la foi en Dieu, Dieu a inscrit sur son compte, à son crédit à lui, la justice de Dieu comme prix de sa foi. Donc ce qui s’est passé à la croix, c’est une double imputation légale, en fait, c’est une transaction légale spirituellement, ce qui s’est passé à la croix. C’est qu’à la croix, le châtiment qui devait tomber sur nous, c’est-à-dire la mort, a été imputé sur le compte de Jésus, à cause des péchés qui étaient les nôtres. Ce ne sont pas nos péchés qui sont passés sur lui, c’est le châtiment de nos péchés qui a été imputé à Jésus, par la mort qu’il a dû subir dans son corps sur la croix. Et en même temps, il y a eu une seconde imputation, c’est que pour ceux qui ont foi en lui, la justice de Dieu a été imputée sur notre compte alors que nous ne le méritions pas, normalement, mais cela a parfaitement satisfait la justice de Dieu. Donc il y a eu une double imputation, une écriture à partie double, une imputation sur notre compte de la justice de Dieu, en même temps que sur le compte de Jésus était imputé le châtiment qui devait nous revenir à cause de nos péchés.
Mais en aucun cas, ni le corps, ni l’Esprit de Jésus n’ont été souillés par l’irruption du péché dans sa vie. Cela il faut que ce soit clair pour nous. Et c’est la raison qui explique pourquoi le Seigneur a institué la cène. Quand il a institué la cène, c’était pour commémorer l’offrande de son corps et de son sang, qui sont suffisants pour nous donner un plein salut par sa mort sur la croix. Il a offert son corps, il a offert son sang. « Prenez, ceci est mon corps donné pour vous ; prenez, ceci est le sang de la Nouvelle Alliance, le sang pur et précieux de Jésus-Christ ». Quand il dit aux Juifs, dans Jean 6 : « Il faut que vous mangiez ma chair et que vous buviez mon sang pour avoir la vie ». En fait, ça veut dire simplement : il faut que vous croyiez à ce que j’ai accompli sur la croix en offrant mon corps et mon sang pour vous, que vous compreniez ce que cela signifie pour vous et qu’en le croyant vous puissiez recevoir par la foi, sur votre compte, une imputation céleste, qui vous donne la guérison, la délivrance des démons, la justice, la résurrection, la vie éternelle, le tout imputé sur votre compte, alors que le compte de Jésus a été chargé de la condamnation et du jugement qui devait tomber sur nous.
Donc en fait, cela signifie que ceux qui défendent cette doctrine ignorent complètement la signification des sacrifices de l’Ancien Testament, qui préfiguraient celui de Christ. Et c’est important de le voir, parce que dans l’Ancien Testament, les animaux qui étaient offerts étaient des choses très saintes, qui le restaient avant, pendant et après le sacrifice et qui en aucun cas n’étaient souillés par le péché de la personne qui venait présenter l’Agneau pour le sacrifice. Je vous lis deux versets dans Lévitique 6/18 : « Voici la loi du sacrifice d’expiation : c’est dans le lieu où l’on égorge l’holocauste (c’est la croix), que sera égorgé devant l’Eternel la victime pour le sacrifice d’expiation. C’est une chose très sainte. Le sacrificateur qui offrira la victime expiatoire la mangera. Elle sera mangée dans un lieu saint, dans le parvis de la tente d’assignation. Quiconque en touchera la chair sera sanctifié ». Vous voyez, si à l’époque de ces sacrifices, on avait dit et enseigné que le péché de celui qui venait présenter son agneau devait passer sur l’agneau et qu’il allait être souillé par le péché, ça ne pouvait pas être une chose sainte. On ne pourrait surtout pas la manger, ni le sacrificateur dans un endroit saint. Elle aurait immédiatement été écartée comme quelque chose d’impur, qui portait sur elle tout le péché de la personne qui venait offrir le sacrifice. Là, il suffisait de toucher sa chair pour être sanctifié. « S’il en rejaillit du sang sur un vêtement, la place sur laquelle il aura rejailli sera lavée dans un lieu saint. Le vase de terre dans lequel elle aura cuit sera brisé. Si c’est un vase d’airain qu’elle a cuit, il sera nettoyé, lavé à l’eau. Tout mâle parmi les sacrificateurs en mangera, c’est une chose très sainte ». Cet agneau restait un agneau très saint, pur et sans tache. Comme Christ sur la croix n’a jamais été contaminé par le péché. Donc, si je reviens maintenant dans ce fameux verset de 2 Corinthiens 5/21, où il est dit que « Celui qui n’a pas connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous », si on met ce verset en parallèle avec tout ce qu’on vient de dire, c’est évident qu’il y a une contradiction apparente et que ça ne peut pas être le sens qui est souvent donné, c’est-à-dire que Jésus aurait été transformé en péché.
A Dieu seul, la gloire. Amen.
Paix et joie de Jésus ; Le Christ ressuscité. Amen.
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Soyez béni(e)s.
Gilles.